Dédicace: Remerciements: Introduction : Chapitre1-structure d’activité et rentabilité d’une entreprise : I Structure d’activité et valeur ajoutée : 1. analyse du chiffre d’affaire (CAHT) : 2. la marge commerciale (MC) 3. la production 4. la valeur ajoutée (VA) I.principaux des autres soldes et gestion 5. l’excédent brut d’exploitation (EBE) 6. le résultat d’exploitation 7. le résultat financier 8. le résultat courant II. Capacité d’autofinancement et cash flow 9. la capacité d’autofinancement (CAF) 10.le cash flow=flux de trésorerie ou de caisse Chapitre2-analyse des performances d’exploitation : 15. 1 I.la problématique de l’utilisation des ratios : 1. l’intérêt de la méthode des ratios 2. les conditions d’utilisation de la méthode des ratios II. les ratios d’activité, de production et de rendement : 3. les ratios d’activité 4. les ratios de productivité et de rendement 5. le ratio de marge 6. les ratios de rentabilité financière III. effet de levier et rentabilité financière 7. définition 8. l’effet de levier financier 9. interprétation et prolongement de l’effet de levier IV. notion du seuil de rentabilité 10.définition 11.seuil de rentabilité probabilisé V. la mesure de la rentabilité économique : 12.la méthode de la valeur actuelle nette 13.le taux de rentabilité interne 14.comparaison entre la méthode de la valeur actuelle et celle du taux de rentabilité interne passage du cash flow annuel au bénéfice imposabl Ceci est une Dédicace. A CELUI QUI M'A INDIQUE LA BONNE VOIE EN ME RAPPELANT QUE LA VOLONTE FAIT TOUJOURS LES GRANDS HOMMES... A mon Père. A CELLE QUI A ATTENDU AVEC PATIENCE LES FRUITS DE SA BONNE EDUCATION,... A ma Mère. A mes frères A mes soeurs A mon fiancé 2 Je tiens à présenter mes sincères remerciements à Mr Boiti Mohamed qui m'a encadré durant la préparation de mon mémoire et qui m'a donné son soutien et ses conseils. Ainsi, je remercie également le directeur d'école PIGIER qui m'a offert les bonnes conditions de travail. Mes remerciements à tout le cadre administratif et à tous les formateurs. Pour ne pas oublier je tiens à présenter un remerciement très spécial à mon fiancé qui m'a offert son aide et son soutien soit matériel ou 3 Une analyse financière consiste à faire le point sur les situations financières de l’entreprise en mettant en évidence ses forces et ses faiblesses ainsi que les orientations de l’analyse financière seront influencées par les contraintes financières majeurs de l’e/se, ces contraintes dépendront de plusieurs objectifs tels que : la maximalisation de la richesse des actionnaires, c’est à dire que l’actionnaire entraîne un lien entre l’équilibre financier et la maximalisation de la valeur. Quand l’e/se est côté en bourse, sa valeur boursière traduit le jugement de tous les acteurs du marché. A côté de ces objectifs, on retrouve une préoccupation essentielle de la solvabilité, c’est à dire la capacité de l’e/se à assurer sur ses flux de liquider le service de la dette et cette solvabilité est une notion essentielle, car l’insolvabilité correspond à l’état de cessation de paiement qui peut traduire par une perte d’autonomie de l’E/se. On trouve également l’objectif de la contrainte de la rentabilité, on voit souvent une exigence d’un niveau minimum de rentabilité. Ainsi, si elle dégage des flux de résultats suffisants. L’analyse financière fait une distinction entre une analyse financière interne et une analyse financière externe. Au niveau interne, l’analyse financière permet d’une part, la disponibilité d’une information importante, et d’autre part,une bonne maîtrise des problèmes de l’e/se et son environnement. Elle contribue au processus de mise en œuvre, d’évaluation et de contrôle des décisions de gestion. Au niveau externe, l’analyse financière est faite par les banques pour étudier les demandes de crédits. Pour les prêts à court terme, les bailleurs de fonds sont essentiellement intéressé par la liquidité de l’e/se. En outre, l’actionnaire est certes soucieux du rendement immédiat de son placement, mais également des gains futurs. Le diagnostic financier externe est important également, dans le cadre d’une expertise visant à estimer la valeur totale ou partielle d’une e/se. L’analyse financière historique permet de comprendre l’évolution passé de l’e/se, à travers l’étude des ratios et des flux financières. 4 chapitre1-structure d’activité et rentabilité d’une entreprise Cette analyse se base essentiellement sur l’appréciation des différents niveaux de marge et de rentabilité, ainsi qu’elle a pour objectif de se prononcer sur la structure d’activité de l’entreprise. I.Structure d’activité et valeur ajoutée : 1. analyse du chiffre d’affaire (CAHT) : Le chiffre d’affaire est l’ensemble des ventes réalisées par une entreprise au titre de son activité commerciale ou industrielle au cours d’un exercice. Pour bien cerner sa composition et son évolution, l’E/se devra : analyser ses ventes en volume et prix ; analyser la structure du niveau d’évolution du CA global ; procéder à une appréciation des marchés visés tant au plan offre et concurrence qu’au plan demande ; procéder à une appréciation du risque commercial. Cette analyse du CA passé et présent constitue une occasion d’appréhender son évolution future. 2. la marge commerciale (MC) : La marge commerciale constitue le résultat commerciale de l’E/se. Elle est calculée pour les E/ses commerciales ou les E/ses mixtes. Elle s’obtient par : Vente de marchandises -achats de marchandises +variation des stocks de marchandises =marge commerciale La marge commerciale concerne essentiellement les E/ses de négoce, de distribution…pour ces sociétés la MC c’est un indicateur de performance. Il existe une relation marge /chiffre d’affaire mais cette relation ne peut être linéaire sur langue période, elle est sujette à la variation que l’E/se se doit d’essayer de canaliser et de prévoir. 3. la production : La production est l’ensemble des biens ayant subit une transformation à l’occasion de leur passage dans les locaux de l’E/se. Elle résulte de trois composantes principales : les ventes, la variation des stocks des produits en cours et des produits finis et la production réalisée par l’E/se pour elle-même. Cependant ces éléments qui composent la production de l’E/se ne sont pas évalués d’une façon homogène puisque la production vendue est évaluée au prix de vente, la production stockée et immobilisée sont évaluées au coût de revient. PE=vente des biens et services produits+variations du stock de produit+IPPEPEM 5 La variation de la production est un meilleur indicateur de taux de croissance de l’activité interne de l’E/se que la variation du chiffre d’affaire. 4. la valeur ajoutée (VA) : 4.1-définition de concept : La valeur ajoutée est la richesse nette créée par l’entreprise qui se mesure par la différence entre ce qu’elle a produit et ce qu’elle a consommé grâce à son savoir- faire et à ses moyens de productions internes. VA=consommation de l’exercice- production de l’exercice On admet toujours que le taux de la VA est plus élevée dans les activités industrielles par rapport aux activités commerciales. 4.2-utilisation du concept de VA : La valeur ajoutée est un indicateur d’intégration de l’E/se. On dit d’une entreprise qu’elle est plus ou moins « intégrée » selon qu’elle maîtrise un processus de production plus ou moins long. Le supplément créé par l’E/se sera reparti entre tous les agents qui ont participé à cette valeur ajoutée. Ils peuvent être classés en quatre catégories, chacun apportant une contribution plus ou moins importante. 1 D’abord le personnel de l’entreprise, qui a apporté son travail ; 2 Puis l’Etat, qui apporte à l’entreprise des infrastructures ; 3 Puis les créanciers, qui apportent des capitaux. (banques, associés…) 4 Enfin, l’E/se elle-même, qui met un outil ou un fond de commerce à la disposition de l’exploitation, qui a mobilisé des capitaux auprès de ses actionnaires, etc. En première approche, on peut donc écrire l’équation : VA= frais de personnel - impôts - frais financières - CAF=0 I.Principaux autres soldes de gestion : 1. l’excédent brut d’exploitation (EBE) : 1.1-définition de l’EBE : L’EBE est une marge déterminante dans l’appréciation de la rentabilité brute de l’E/se. L’EBE mesure la performance économique de l’E/se, celle que réalise sa seule exploitation, avant prise en compte de décision « politique » ou d’incidence fiscale qui n’affecteront, que le résultat final. Il est considéré comme le meilleur indicateur de rentabilité de l’exploitation. EBE=VA+subvention d’exploitation - frais personnel - impôts et taxes 1.2-interprétation de l’EBE : 6 L’EBE est un indicateur de performance économique : c’est un résultat des opérations industrielles, d’exploitation et des opérations commerciales. L’EBE est neutre à l’égard des politiques financières, fiscales et de distribution de l’E/se. Egalement, on pourrait dire que l’EBE est une ressource de trésorerie potentielle. La ressource de trésorerie pouvant être attendue de l’EBE s’appelle excèdent de trésorerie d’exploitation (ETE). Si l’EBE est négatif, on parle alors d’insuffisance brut d’exploitation. 2. le résultat d’exploitation (RE) : Le résultat d’exploitation constitue la rentabilité ou la perte se rapportant à l’exploitation normale de l’E/se, il intègre également des éléments négligés par l’EBE et pourtant assez proche d’exploitation, notamment les amortissements et les provisions. RE = EBE - autres charges d’exploitations - DAP + autres produits d’exploitation + reprises d’exploitation et transfert de charge. Les amortissements et les provisions, notamment, sont liés à l’exploitation. Cependant, les amortissements du compte de résultat ne concernent, par définition, que ceux relatifs à l’outil compris dans le patrimoine de l’E/se, dans ses immobilisations : pour exploiter il faut un outil et il faut donc l’amortir. Il ignore les immobilisations acquises en crédit bail. Le résultat d’exploitation est liés également aux provisions, car une absence de provision peut être le meilleur signe de santé qui soit (qualité des stocks, des clients…) ou le plus mauvais. Parfois c’est une reprise qui sera comptabilisée pour donner une apparence de redressement à une exploitation déclinante… 3. le résultat financier : Il constitue le solde découlant des produits et charges correspondantes aux décisions financières de l’E/se. Le résultat financier permet d’apprécier la performance de l’E/se quant à sa politique de financement liée à l’activité courante. Il est généralement négatif du fait de charges financières plus élevées que les produits financiers. 4. le résultat courant : Il est relatif à la rentabilité ou perte dégagées par l’E/se à partir d’un ensemble de ses opérations à caractère courant. Le résultat courant correspond à la somme entre le résultat d’exploitation et le résultat financier. Il constitue un résultat important pour toute analyse prévisionnelle et il signifie pour les actionnaires apporteurs de fonds et pour tout investisseur potentiel, un résultat particulier. II. Capacité d’autofinancement et cash-flow : 1. la capacité d’autofinancement (CAF) : 1.1-définition : 7 La CAF constitue l’aptitude de l’entreprise à financier ses investissements par ses propres moyens, elle représente le surplus monétaire potentiel dégagé globalement par l’entreprise au cours d’un exercice comptable à l’exclusion des opérations de désinvestissent. La CAF constitue également un indicateur de performance de l’activité de l’entreprise. 1.2-calcul par la méthode soustractive : La CAF définie par l’EBE a augmenté des produits encaissables et a diminué des charges décaissables. CAF = EBE + Transfert de charges (d’exploitation) Exploitation + autres produits d’exploitation - autres charges d’exploitation + produits financiers Financement - charges financières + Produits non courants ou exceptionnels, à l’exception des produits de cession des immobilisations et des reprises. Non courants - charges non courantes ou exceptionnelles, à l’exception des VNC des immobilisations cédées. - IS (impôt sur résultat) 1.3-calcul par la méthode additive : La CAF peut être également définie à partir du résultat net de l’exercice : CAF = RNC + DAP - reprise/ amortissements et provisions - produits de cession active immobilisée + VNC des actifs cédés - reprise/subvention des investissements 1.4-utilisation du concept d’autofinancement : La CAF peut avoir trois utilisations différentes : 1 une partie permettra de rembourser le capital des emprunts contractés par l’entreprise. 2 une autre partie ira rémunérer les actionnaires sous forme de dividendes. 3 Le solde constituera une ressource nette laissée à la disposition de l’E/se pour investir et augmenter le patrimoine net de l’E/se. La CAF est ainsi une mesure à la fois de la rentabilité et la solvabilité de 8 l’entreprise. 2. le cash-flow : flux de trésorerie ou flux de caisse : Le cash-flow dit aussi flux de caisse est la différence entre les recettes et les dépenses constatées au cours de l’exercice. Il est déterminé sur la base de l’écart entre flux de trésorerie positif et négatif. 2.1-distinction entre cash-flow et autofinancement : 1 la distinction produits et recettes : selon la variation des crédits clients et comptes rattachés, le chiffre d’affaire encaissé peut être plus ou moins élevé que le chiffre d’affaire réalisé au cours de l’exercice toutes taxes comprises. 2 La distinction charges et dépenses : selon la variation des crédits fournisseurs, les décaissements sur achats peuvent être plus ou moins importants que les achats effectifs de l’exercice. 3 Les variations des stocks : lorsque les stocks augmentent entraîne une augmentation de la CAF mais une diminution du cash-flow, par contre, toute diminution du stock entraîne une diminution de la CAF, mais un accroissement du cash-flow. 2.2-le concept de cash-flow disponible dans ce cas, il s’agit de prendre en considération les sorties impératives de fonds qui viennent en diminution du cash-flow de telle sorte que le cash-flow reliquat sont un cash-flow disponible pour des affectations résultant de la volonté des dirigeants et des actionnaires. Chapitre2-analyse des performances d’exploitation : I.La problématique de l'utilisation des ratios : 1. l’intérêt de la méthode des ratios : Généralement, la situation économique et financière d’une entreprise se fait par la combinaison de plusieurs facteurs : financiers, économiques et humains. Ainsi, le résultat des interactions entre ces divers facteurs est résumé par les chiffres des états de synthèse de l’entreprise. Or, l’analyse des données brutes en valeurs absolues, n’est pas suffisante, elle doit être accompagnée d’une analyse des valeurs relatives. A cet effet, la méthode des ratios est réputée statique par opposition à l’analyse des flux financiers, qui repose sur l’analyse dynamique des données comptables. 2. les conditions d’utilisation de la méthode des ratios : Le ratio est un rapport entre deux grandeurs, son utilisation dépend d’un certain nombre de conditions : les ratios doivent rapprocher des grandeurs comptables homogènes ; le choix des instruments d’analyse de l’E/se, va dépendre de l’objectif visé par l’analyste financier ; 9 l’évolution du ratio doit être envisagée dans le temps ou comparée à celui d’autres entreprises. II Les ratios d’activité, de production et de rendement : 1. ratios de la structure financière de l'E/se: A CHAQUE QUESTION Concernant l’endettement L’entreprise est-elle endettée Vis-à-vis du système bancaire ? A long terme. A cours terme et à long terme. SON RATIO Ressources propres Dettes financières Ressources propres Dettes financières + concours bancaires En combien de temps l’entreprise serait-elle capable de rembourser ses dettes financières ? Dettes financières C.A.F. C.A.F.= capacité d’autofinancement L’endettement de l’entreprise pèse t-il beaucoup sur la rentabilité ? où la dépendance financière met-elle en péril l’entreprise ? Charges financières E.B.E. (E.B.E. : excédent brut d’exploitation) L’entreprise a-t-elle prévu le financement Ressources permanentes Actif de ses immobilisations et des besoins en stable + BFRE (A ne calculer fonds de roulement d’exploitation ? que si le ratio précédent est supérieur à 100% ou si le FR est positif). (BFRE : besoins en fonds de roulement d’exploitation) A CHAQUE QUESTION L’entreprise possède-t-elle un parc d’immobilisations récentes ? SON RATIO Amortissements des Immobilisations productives Immobilisations productives En valeurs brutes L’entreprise est-elle en phase d’investissement ? Même ratio que précédemment mais calculé sur plusieurs années. L’entreprise poursuit-elle une stratégie de développement interne ou externe ? Immobilisations productives En valeur brute Immobilisations totales en valeur brute titres de participation immobilisations totales en valeur brute COMMENTAIRE EN BREF - plus le ratio est élevé, plus l’entrepris autonome financièrement parlant. - le être impérativement supérieur à 100% (exigence bancaire) - plus le ratio est (inférieur à 100%), plus l’endettement important et plus le risque de se voir co à des problèmes de trésorerie (cessation paiement car remboursement trop lourd imminent. - le ratio doit être le plus faible possible banques considèrent que 3 à 4 années constituent la limite maximale (dettes financières = 3 à 4) C.A.F. Au-delà de s les établissements bancaires peuvent re leurs concours financiers, car les risque cessation de paiement sont trop élevés. - la part de l’EBE allouée aux charges financières ne doit pas être trop élevée. au maximum = 40%). - plus le ratio est plus les charges financières pèsent sur l’entreprise et moins il « reste de place les investissements actuels (dotations a amortissements) et futurs (résultat de l’exercice). - si le ratio est supérieur à 100%, ressources permanentes couvren totalité des capitaux investis. - po entreprise industrielle, il est cons que ce ratio soit supérieur à 80% le ratio est faible (inférieur à 80% le risque est important de recouri financement par concours bancai COMMENTAIRES EN BREF - si le ratio est faible (< à 30%), les immobilisations sont jeunes. - si le ratio est élevé (> à 60%), l’entreprise possède un parc d’immobilisations obsolètes. Double problème lié à la vétusté : Pannes fréquentes… Problème de financement lors de renouvellement massif des immobilisations. - si le ratio est stable dans le temps, cela signifie que l’entreprise renouvelle régulièrement les machines considérées comme vétustes. - si le ratio diminue, l’entreprise est en phase d’investissement (croissance) - si le ratio augmente, l’entreprise n’a pas entreprise d’investissement. - il faut analyser ces deux ratios sur plusieurs années afin de voir apparaître la tendance de l’entreprise. si le premier ratio est prépondérant, cela indique que l’entreprise préfère un développement interne (accroissement des immobilisations - augmentation de la production - augmentation des ventes). - si, en revanche, le second ratio se montre plus important, c’est que l’entreprise préfère les prises de participation chez les concurrents, s’assurant ainsi un L’entreprise autofinance t-elle ses investissements ? Autofinancement Investissements + variation des BFRE BFRE : besoins en fonds de roulement d’exploitation meilleur contrôle du marché (par l’élimination de la compétition). Rappelons que pour le holding, c’est le 2ème ratio qui est utilisable. - si le ratio est proche de 100%, l’entreprise autofinance totalement sa croissance. - si le ratio est supérieur à 50%, l’entreprise donne la priorité au financement par l’autofinancement et ne recourt qu’en second lieu à l’emprunt ou aux augmentations du capital. - si le ratio augmente d’une année à l’autre, cela peut prévenir soit : D’un accroissement de la rentabilité de l’entreprise. De la distribution de dividendes plus faibles. D’investissements peu importants. A CHAQUE QUESTION - Combien de jours l’entreprise garde telle en stock : Ses produits finis Ses marchandises Ses matières premières SON RATIO Stock moyen PF * 360 Coût de production des PF vendus stock moyen marchandises * 360 coût d’achat des marchandises vendues stock moyen MP * 360 coût d’achat MP consommées - quel est le crédit moyen (en nombre de jours) accordé aux clients de l’entreprise? En cours moyen clients Et créances rattachées *360 CATTC (CATTC : chiffre d’affaire T.T.C) Quel est le crédit moyen accordé par le fournisseur de l’entreprise ? (en nombre de jours). En cours moyen Fournisseurs CR *360 (achats services extérieurs) TTC. C.R. : comptes rattachés 2. ratios de l'exploitation de l'E/se: COMMENTAIRES EN BREF Ces ratios sont à comparer dans le temps. Toute augmentation de la durée signifie que les besoins en fonds de roulement d’exploitation augmentent : Cette augmentation est-elle justifiée par un accroissement des ventes ? Si c’est oui : est-ce proportionnel ? Si non : revoir la gestion des stocks (ajuster la production en fonction des ventes…). Il convient, si possible, de comparer ces ratios avec les ratios moyens du secteur pour juger de la bonne ou mauvaise gestion des stocks. Ce ratio est à comparer dans le temps. si le ratio augmente : Est-ce une offensive commerciale ? Est-ce lié à un mauvais suivi des clients (nécessité de relance) ? Est-ce lié à une mauvaise sélection des nouveaux clients ? Est-ce lié à une mauvaise circulation interne à l’entreprise (commerciaux et comptables) ? Estce tout simplement lié à une négligence de l’entreprise ? - ce ratio est à comparer avec le crédit client moyen de la branche d’activité afin de voir si l’entreprise a la possibilité d’agir sur ses crédits. - l’entreprise essaie toujours d’augmenter le délai de paiement de ses fournisseurs afin de réduire ses besoins en fonds de roulement d’exploitation. si le ratio augmente, est-ce voulu ou non ? - si ce n’est pas voulu, cet allongement des crédits prouve souvent que l’entreprise est confrontée à des difficultés de trésorerie et qu’elle repousse volontairement le règlement. 11 3. ratios de la croissance de l'E/se: A CHAQUE QUESTION SON RATIO COMMENTAIRES EN BREF CA (n) - CA (n-1) CA - le ratio est positif lorsque le chiffre d’affaires L’entreprise est-elle en (n-1) VA (n) - VA augmente. Pourquoi le chiffre d’affaires augmen phase de croissance ? (n-1) VA (n-1) t-il ? Est-ce dû à l’inflation ? Est-ce dû à u augmentation de prix de vente ? Est-ce dû à u accroissement des parts de marchés ? - si le ratio est négatif, il faut rechercher la cause : s’agit-il d’une crise propre à l’entreprise ou conjoncturel Le ratio de variation de la valeur ajoutée se comporte-t-il comme le ratio de variation du chi d’affaires ? Si oui : pas de problème ; Si non : il faut rechercher la ou les causes : Est-ce dû à changement de technique, de procédés de fabrication de technologie, … ? Est-ce dû à u changement de produit fabriqué (lancement d’un nouveau produit) ? Est-ce dû à un changemen de fournisseurs ? Est-ce dû à un désir de sous traitance… 4. ratios de la rentabilité de l'E/se: A CHAQUE QUESTION Comment évolue le résultat de l’exercice d’une année sur l’autre ? SON RATIO R (n) - R (n-1) R (n-1) R (n) : résultat net de l’entreprise exercice n A combien marge l’entreprise ? Résultat de l’exercice Chiffre d’affaires EBE Immobilisations + BFRE Pouvant être décomposé : EBE Immobilisations EBE BFRE Si l’entreprise investit 100 DH, combien cela lui rapporte-t-il ? En plaçant leur argent dans l’entreprise, les associés ou actionnaires ont-ils fait un bon placement ? Résultat de l’entreprise Capitaux propres = Rentabilité financière. COMMENTAIRES EN BREF Il faut étudier ce ratio dans le temps pour juger de l’évolution favorable ou non de l’entreprise mais, il faut aussi et surtout comparer avec les ratios moyens de secteur. Si le ratio est négatif, cela signifie que l’entreprise voit ses résultats chuter : est-ce une situation généralisée ou non ? A comparer avec le secteur d’activité. Ce ratio doit être le plus élevé possible. Il permet de calculer si les investissements réalisés ont été rentables ou non. La faiblesse de cette rentabilité peut provenir : - d’investissements inadéquats ; - d’immobilisations sous-utilisées ; - d’un temps de réaction entre l’investissements et les ventes ; - de conditions d’exploitation défavorables… - si le ratio est supérieur au taux monétaire, le placement des excédents de trésorerie dans l’entreprise est excellent. dans le cas contraire, la prise de risque a été importante pour une rentabilité inférieure à celle du marché monétaire. - le rentabilité économique (ratio précédent) évolue-t-elle parallèlement à la rentabilité financière ? Dans la négative, il importe de comprendre pourquoi : Est-ce dû à la politique financière, à la politique d’investissements, à des opérations exceptionnelles… ? 12 5. ratios de la répartition de la VA: A CHAQUE QUESTION SON RATIO Comment sont rémunérés tous Charges de personnel VA les acteurs de l’entreprise ? Dotations aux amortissements VA Charges financières VA Impôts et taxes VA Autofinancement VA Dividendes VA L’entreprise soustraite-t-elle beaucoup ? VA Production de l’exercice Le personnel de l’entreprise a- VA Effectif t-il un bon rendement ? Les immobilisations sont-elles VA Immobilisations Performantes ? Productives en valeur brute. COMMENTAIRES EN BREF Cette répartition de la valeur ajoutée permet de cerner immédiatement les acteurs principaux de l’entreprise. Si Charge de personnel= 78% cela VA Signifie que le personnel occupe une place prépondérante dans l’entreprise. Ces ratios sont à calculer sur plusieurs années afin de voir l’évolution de la part de chacune des acteurs et cette comparaison permet également d’expliquer les variations de rentabilité (le résultat de l’exercice diminue fortement parce que les charges de personnel augmentent considérablement…). - il faut, si possible, mettre en parallèle cette répartition de la valeur ajoutée de l’entreprise avec celle du secteur d’activité, afin de comparer les organisations internes (par exemple, prédominance des machines par rapport au personnel…). - si le ratio est proche de 100%, cela signifie que l’entreprise est très intégrée, c’est-à-dire qu’elle ne fait pas appel à la sous-traitance. - si en revanche, le ratio est faible, cela prouve, soit qu’elle soustraite beaucoup, soit qu’elle loue toutes les machines qu’elle utilise (plutôt que de les acheter). Pour juger du rendement du personnel, il faut établir une comparaison avec le secteur d’activité. Pour juger de la performance des immobilisations, il faut disposer des éléments concernant la branche d’activité. III. effet de levier et rentabilité financière : 1. définition : L’effet de levier explique le taux de rentabilité des capitaux propres en fonction du taux de rentabilité de l’actif économique et du coût de la dette. Bénéfice net % Capitaux propres 2. effet de levier financier : Il s’explique par l’incidence de l’endettement d’une e/se sur la rentabilité de ses capitaux propres. L’effet de levier financier est déterminé après impôts (IS) sachant que la rentabilité financière des capitaux propres est après IS et que les charges financières sont déductibles du résultat imposable. Ainsi, le taux de rentabilité des fonds propres est une résultante des facteurs suivants : 13 Volume de dette et structure de financement Taux de rentabilité économique avant IS Coût des dettes avant IS Taux d’IS Taux d’endettement Taux d’IS Taux de rentabilité des fonds propres III. effet de levier et rentabilité financière : 1. définition : L’effet de levier explique le taux de rentabilité des capitaux propres en fonction du taux de rentabilité de l’actif économique et du coût de la dette. Bénéfice net % Capitaux propres 2. effet de levier financier : Il s’explique par l’incidence de l’endettement d’une e/se sur la rentabilité de ses capitaux propres. L’effet de levier financier est déterminé après impôts (IS) sachant que la rentabilité financière des capitaux propres est après IS et que les charges financières sont déductibles du résultat imposable. Ainsi, le taux de rentabilité des fonds propres est une résultante des facteurs suivants : 3. interprétation et prolongement de l’effet de levier : 3.1Effet de levier financier et risque : La recherche de l’effet de levier financier par l’entreprise comporte le risque de devenir négatif et de pénaliser la rentabilité de capitaux propres et le potentiel de rémunération des actionnaires. 3.2effet de levier probabilisé : L’entreprise détermine des taux de rentabilité économique probabilisé, des taux d’intérêt moyens probabilisés et par suite des taux de rentabilité financière des capitaux également probabilisés. Cette détermination de ces taux a pour objectif d’améliorer la politique de l’entreprise par la recherche d’un effet 14 de levier positif. IV. 4. définition : Notion du seuil de rentabilité : Le seuil de rentabilité est le niveau du chiffre d’affaire minimum qu’une e/se doit réaliser à un moment donné pour couvrir l’ensemble de ses charges. Il est appelé également le point mort ou point d’équilibre. SR=CF M Le seuil de rentabilité peut être déterminé en quantité : Soit Qt= quantité vendue pour réaliser le SR. P= prix de vente unitaire. 1 Qt = SP P Qt = CF/m P On peut également déterminer la date de réalisation du SR qui est le point mort : SR = Qt *P SR = CF M Qt = SP P Qt = CF/m P Qt = CF MP On peut également déterminer la date de réalisation du SR qu’est le point mort : (PM) = CA CAN 365 j SR PM = SR * 365 CA PM FFN/M/CVT M/CV y = mx m = tx de marge/cvt Bénéfices FFN pertes CAN SR Mois 0 1 PM 11 12 15 5. seuil de rentabilité probabilisé: Le seuil de rentabilité peut être probabilisé, son calcul serait alors basé sur une espérance mathématique de vente avec un écart type de vente déterminée par exemple par l’analyse des ventes de vélomoteurs similaires sur le marché. V. La mesure de la rentabilité économique : 6. la méthode de la valeur actuelle nette (VAN) : Supposant en premier lieu que les cash flows prévisionnels de plusieurs projets d’investissement aient été déterminés avec une précision considérée comme suffisante ; la méthode de la valeur actuelle nette consiste à actualiser tous les cash flows ; c’est-à-dire à ramener leur valeur à l’époque zéro et à les additionner. L’investissement dont la valeur actuelle nette sera la plus élevée considérée comme la plus rentable. 1-1taux d’actualisation : a- critères subjectifs : Le taux d’actualisation correspond au taux de renoncement à la liquidité immédiate, ce taux est en fonction de critères subjectifs, par exemple une entreprise en déséquilibre financier le taux sera élevée et par contre le taux sera faible si l’entreprise est en suréquilibre financier. b- critères objectifs : Ces critères sont au nombre de trois : 1 taux de placement sans risque : on admettra qu’un sujet économique exigera d’un investissement un taux de rentabilité minimal de t% si la même dépense peut rapporter t% sans aucun risque. Dans le cas contraire, le placement est pénalisé par l’érosion monétaire alors que l’investissement ne l’est pas. 2 Prime de risque attachée au projet d’investissement : le fait de négliger le risque lié à la rentabilité prévisionnelle peut être contrebalancé par une hausse forfaitaire du taux plancher. 3 Prime de la rentabilité attachée au secteur d’activité dans lequel l’investissement est exploité : si l’investissement est exploité dans un secteur porteur, l’investissement retiendra un nouveau taux plancher, plus élevé que le taux de placement des capitaux sans risque. c- taux de l’inflation : L’actualisation n’est en aucun cas un procédé de correction de la dérive des prix. L’actualisation est le prix de l’attente de l’argent. Elle permet de comparer des cash flows positifs ou négatifs qui sont encaissés ou décaissés à des périodes différentes dans un univers non inflationniste. 1-2 période à retenir: 16 Plus la période retenue est langue, plus les résultats obtenus par l’utilisation d’un modèle s’écartent de la vérité. La période à retenir doit en conséquence être la plus court possible. 3. le taux de rentabilité interne (TIR/TRI) : Le taux de rentabilité interne d’un projet d’investissement correspond au taux qui permet d’égaler le décaissement dû à l’investissement, aux cash flows prévisionnels générés par ce même investissement. Il se calcule comme suit : Soit : V0 = valeur d’acquisition t = taux de rentabilité interne a = annuité n = nombre d’année V0 = a * 1 - (1+t)-n V0 = 1 - (1+t)-n t a 1 Cette formule n’est applicable que dans la mesure où les cash flows prévisionnels sont égaux. 4. comparaison entre la méthode de la valeur actuelle nette et celle du taux de rentabilité interne : On peut constater une divergence très important entre ces deux méthodes qui entraîne dans certains cas des résultats contradictoires. Cette divergence provient de l’écart existant entre le taux d’actualisation et le taux la rentabilité interne. Ainsi, l’utilisation de la méthode de la rentabilité interne suppose que les cash flows sont réinvestis à un taux égal au taux de rentabilité interne lui-même. L’utilisation de la méthode de la valeur actuelle nette au taux « t » implique le réinvestissement des cash flow à ce même taux tout au long de la durée du projet. 4. passage du cash flow annuel au bénéfice imposable : Il est nécessaire d’introduire la fiscalité afin d’obtenir des cash flows significatifs. Le décaissement dû à l’impôt est donc déterminé en portant du principe que le cash flows annuel, duquel est déduit les amortissements et égal au bénéfice. 17