60
J.
SEBASTIAO
E
SILVA:
changement
de variable z ->- -i
z.
Donc
5'
T+ (resp.
5'
T- )
est
représentée
par
une
fonction
rp
+ (resp.
rp
- ) holomorphe à croissance lente
dans
un
demi
plan
5z
>k (resp. 5 z < -k). Alors
5'
T se «réalise»
par
le couple
(rp
+,
rp
- )
de
telles
fonctions, i.e.
par
une
fonction
rp{z)
holomorphe à croissance lente
dans
l'ouvert
15
zl
>
k,
cette
fonction
étant
déterminée à
un
polynôme près (image d'une
combinaison linéaire de dérivées de
~).
Il
est
alors
naturel
de poser
5'
T =
rp
+ - qr
(convention analogue à celle des
vecteurs
comme différences de
points);
d'ail-
+
00
leurs, cette diffërence
reprend
le sens usuel, lorsque les intégrales f e
izu
T~
du
,
o 0
. f e
iz
t
T;;
du
sont
convergentes
pour
tout
z E R, l'intégrale de
FOURIER
-00
jouant
ici
un
rôle
tout
à
fait
analogue à celui de
la
série de
LAURENT
pour
les
Randverteilungen
de
KOTHE
(voir encore
th.
10. 1.).
Dans
cette
interprétation
fonctionnelle de l'espace U,
il
est
essentiel
de
préciser quelles
sont
les fonctions
rp
qui
représentent
les
distributions
tem-
pérées:
ce
sont les fonctions holomorphes en dehors
de
l'axe réel, à croissance
lente vers
cet
axe
et
vers l'
00
(th. 12. 1.). Le passage de
la
«représentation
réelle» à
la
«représentation complexe» s'effectue
par
la
transformation
de
STIELTJES
généralisée
et
légèrement modifiée
(nO
_ 19), la
distribution
~
donnant
lieu à
la
fonction
-1
/
(2
n i.
z)
et
la
«formule intégrale
de
DIRAC»
étant
rem-
placée
par
la
«formule intégrale de
CAUCHY».
Voilà
donc
les racines profondes
de l'analogie
frappante,
que nous avions
déjà
signalée
dans
[11
J,
entre
ce
s
deux
formules.
Dans
le
nO.
21,
on
étudie
les
ultra-distributions
(tempérées) à support
compact. Considérées comme
opérateurs
de
convolution, elles
s'identifient
à
certains
opérateurs
différentiels
d'ordre
fini
ou
infini
(ces derniers
n'ayant
pas
de sens
en
théorie des distributions).
Ensuite,
on
étudie
la
transformation
de
LAPLACE
pour
les ultra-distri-
butions
tempérées de
support
limité à gauche
(th
. 23. 1). Leurs images
par
~
forment
un
sous-espace
de
8.
Pour
interpréter
~
-
l
(8)
on
est
amené naturelle-
ment
à élargir U: on obtient alors l'espace
'D
des
ultra-distributions
de
type
exponentiel
sur
R - contenant à la fois U
et
A
oo
(ce dernier n'
est
plus
contenu
dans
l'espace
D'
de
EHRENPREIS).
L'image de 8
par
~-1
est
donc l'espace
'D
t
des distributions de
type
exponentiel
sur
R
et
de
support
limité à gauche
(th. 26.1): voilà donc atteint notre but initial. Le calcul opérationnel général
établi
dans
[Il
J
et
[12J
pour
Ql~
et
Qt~
s'étend
maintenant
à 8
(no.
27).
En
particulier,
l'opérateur
e
hD
, avec h complexe quelconque,
est
bien
la
translation
Th'
qui
n'a
de sens
pour
les
distributions
que si h estréel;
et
certains développe-
ments
en
série, défendus
en
théorie des distributions,
deviennent
maintenant
utilisables. Au
nO
_ 28 on donne
une
première esquisse
d'application
de ces méthodes.
Enfin,
la
transformation
de
FOURIER
se prolonge
en
un
automorphisme
vectoriel-topologique de'D : ainsi
la
belle
symétrie
créée
par
M.
SCHWARTZ
avec
son
espace
€l'est
rétablie
dans
Q3,
par
une
sorte de
synthèse
FOURIER-LAPLACE
2).
S)
Tandis que
li
s'identifie
au
dual de l'espace des fonctions entières à décroissance
rapide
sur
R,
'iD
peut
s'interpréter comme le dual de l'espace des fonctions entières
8.
décroissance Bous-exponentielle
sur
R,
qui cohtcide avec son image de
FOURIER.