LE JOYEUX le décompose en deux parties ;
vestibulaire et linguale.
RIGNON BRET décrit un seul joint sublingual associé
à un profil judicieux de l’extrados de la prothèse, en
harmonie avec les fonctions linguales, réalisant un
véritable berceau pour la langue.
POMPIGNOLI décrit lui aussi une seule région
sublinguale avec une stabilisation au préalable du porte-
empreinte individuel dans la région des poches de Fish
(9).
Manipulation
A la mandibule, la limite d’action de la musculature périphérique
est plus délicate à saisir et le réglage du porte-empreinte individuel,
prélude à l’enregistrement du joint périphérique, doit être conduit
avec une attention toute particulière.
Quand le bourrelet est orienté correctement en volume et en hauteur
et la stabilité du porte-empreinte à l’état statique en bouche demi-
ouverte est éprouvée, le réglage du porte-empreinte individuel aux
limites fonctionnelles peut débuter (10) :
Au niveau vestibulaire, l’ouverture maximale et
l’étirement des lèvres et des joues sont les tests
suffisants et nécessaires pour libérer toute insertion
musculaire, freinale et ligamentaire pouvant déstabiliser
le porte-empreinte individuel.
Au niveau lingual, la recherche des limites du porte-
empreinte individuel, compatibles avec le jeu
fonctionnel de la langue, du mylo-hyoidien et du
constricteur du pharynx, est très délicate et réclame une
bonne coordination motrice de la part du patient. Cinq
mouvements pour le réglage du porte-empreinte
individuel sont nécessaires et méritent d’être rappelés
(fig 3).