Intitulé du cours : Grands courants des sciences

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SYLLABUS DE COURS
Intitulé du cours : Grands courants des sciences humaines
Nom des enseignants : BOURSIN LEKOV Marie-Laure et PHILIPPON Alix
Périodicité :
Annuel 
Semestriel (1) 
Semestriel (2) 
Niveau d’enseignement concerné :
1ère année 
2ème année 
ème
4 année 
Master 1 
5ème année 
Master 2 
Objectifs pédagogiques du cours :
Ce cours, sous la responsabilité de Raphaël Liogier, est un cours annuel qui se divise en deux parties. La première, au premier
semestre, traite d’auteurs et ouvrages importants des sciences humaines. La seconde porte sur une présentation plus détaillée des
thématiques abordées au sein des recherches en sciences humaines. C’est de cette partie dont il est question. L’objectif du cours est
de sensibiliser les étudiants aux divers apports évoqués, qu’ils soient complémentaires ou éloignés, voire opposés.
Ce cours affiche trois objectifs principaux qui sont traités en symbiose :
-familiariser les étudiants avec les grands courants théoriques des sciences humaines
-leur présenter de grandes œuvres et de grands auteurs de plusieurs disciplines
-amorcer une réflexion sur les logiques disciplinaires (méthodes, objets, institutions)
Contenu / descriptif du cours :
Ce cours commence par une courte histoire de l’émergence des sciences humaines avant de s’intéresser à quelques grandes œuvres
de l’anthropologie (Formes élémentaires de la vie religieuse, Essai sur le don, La société contre l’Etat) à travers lesquelles de grands
courants théoriques sont introduits (évolutionnisme, relativisme, holisme, fonctionnalisme, etc.). Puis le cours se dirige vers la
sociologie et se focalise sur un auteur qui s’est toujours élevé contre les frontières disciplinaires et a tenté d’articuler des approches
généralement perçues comme antinomiques, Pierre Bourdieu et son structuralisme constructiviste. Un détour par le constructivisme
phénoménologique de P. Berger et T. Luckmann, dans La construction sociale de la réalité, permettra d’étudier une approche plus
interactionniste. Enfin, le cours se termine par une introduction à la psychologie et à la psychanalyse : nous verrons comment
l’interactionnisme peut être appliqué aux dimensions émotionnelles de la vie politique (estime de soi, soumission à l’autorité etc).
La problématique générale part du fait que les sciences sociales, étudient le rapport de l’homme comme être social avec la société.
C’est donc ce mouvement permanent que met en exergue ce cours, à travers les grands courants des sciences humaines étudiés au
premier semestre. Cinq thématiques ou champs, de deux séances de deux heures chacune, permettent d’aborder les théories des
auteurs classiques et les théories actuelles de plusieurs horizons disciplinaires. Les apports de la philosophie, de l’histoire et de la
psychologie sont ainsi mis en regard de l’approche socio-anthropologique. Une attention particulière est portée aux concepts et à la
manière dont se construit historiquement une approche disciplinaire : Le champ du religieux (sacré/profane ; rites et rituels ; croire et
croyance), La thématique du corps (corps/âme ; habitus/hexis ; incorporation ; sexe et genre), Le champ de la parenté (famille ;
filiation ; parenté et parentèle), La thématique de l’espace (espace et environnement ; urbanisation ; ville ; organisation spatiale), Le
thème du travail (domination/exploitation ; production/productivité ; division sexuelle du travail ; économies parallèles ou souterraines).
Indications bibliographiques :
AGIER, Michel (2009), Esquisses d’une anthropologie de la ville. Lieux, situations, mouvements. Paris : Academia-Bruylant. ARENDT, Hannah (2001
[1958]), Condition de l’homme moderne. Paris : Agora Pocket. AUTHIER, Jean-Yves (1993), La vie des lieux. Un quartier du Vieux-Lyon au fil du temps.
Lyon : Presses Universitaires de Lyon. BOURDIEU, Pierre (1977), « Remarques provisoires sur la perception sociale du corps », Actes de la recherche en
sciences sociales, N° 14, pp. 51-54. BOURDIEU, Pierre (1994 [1980]), Le sens pratique. Paris : Éditions de Minuit. BOYER, Pascal (2001), Et l’homme créa
les dieux : comment expliquer la religion. Paris : R. Laffont. BRAUDEL, Fernand (1985 [1969]), Écrits sur l’histoire. Paris : Éditions Flammarion. CLAVERIE,
Elisabeth (2003), Les guerres de la Vierge : une anthropologie des apparitions. Paris : Gallimard. COMTE, Auguste (1912 [1854]), Système de politique
positive ou Traité de sociologie instituant la religion de l’humanité. Paris : G. Crès. Disponible ici : COMTE, Auguste (1936), Cours de philosophie positive
(1re et 2e leçon). Paris : Librairie Larousse. CORBIN, Alain (2001 [1982]), Le miasme et la jonquille. Paris : Flammarion. DESCARTES, René (2010 [1649]),
Les passions de l’âme. Paris : J. Vrin. DURKHEIM, Émile (1998 [1912]), Les formes élémentaires de la vie religieuse. Paris : Presses Universitaires de
France. DURKHEIM, Émile (2005 [1922]), Éducation et sociologie. Paris : Les Presses universitaires de France.
DURKHEIM, Émile (2007 [1893]), De la division du travail social. Presses Universitaires de France. ELIADE, Mircea (1969 [1965]), Le sacré et le profane.
Paris : Gallimard. ELIAS, Norbert (1973 [1939]), La civilisation des mœurs. Paris : Pocket Agora. FARGE, Arlette (2007), Effusion et tourment, le récit des
corps : Histoire du peuple au XVIIIe siècle. Paris : Odile Jacob. FOUCAULT, Michel (1975), Surveiller et punir. Paris : Gallimard. GAUCHET, Marcel (1998),
La religion dans la démocratie : parcours de la laïcité. Paris : Gallimard. GAUCHET, Marcel (2003), « Ce que nous avons perdu avec la religion », Revue du
MAUSS, N° 22, (2), pp. 314-317. GOFFMAN, Erving (1998 [1974]), Les Rites d’interaction. Paris : Éditions de Minuit. HERVIEU-LÉGER, Danièle (1993), La
religion pour mémoire. Paris : Éditions du Cerf. LÉVI-STRAUSS, Claude (1968 [1949]), Les Structures élémentaires de la parenté. La Haye-Paris : Mouton.
MARX, Karl (2009 [1867]), Le capital. Critique de l’économie politique. Paris : Presses Universitaires de France. MAUSS, Marcel (1985 [1950]), Sociologie
et anthropologie. Paris : Presses Universitaires de France. MEILLASSOUX, Claude (1997), L’économie de la vie : Démographie du travail. Paris : Page
Deux. PARK, Robert, Ezra (2004 [1925]), « La Ville. Propositions de recherche sur le comportement humain en milieu urbain ». Dans Yves GRAFMEYER et
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systèmes de parenté dans les États Unis d’aujourd’hui ». Dans Éléments pour une sociologie de l’action. Paris : Libraire Plon, pp. 129-150. PIETTE,
Albert (1996), Ethnographie de l’action : l’observation des détails. Paris : Éditions Métailié. PIETTE, Albert (1999), La religion de près. L’activité religieuse
en train de se faire. Paris : Éditions Métailié. SEGALEN, Martine (1981), Sociologie de la famille. Paris : Armand Colin. SIMMEL, Georg (2004 [1903]),
« Métropoles et mentalités ». Dans Yves GRAFMEYER et Isaac JOSEPH, dirs. L’Ecole de Chicago. Naissance de l’écologie urbaine. Paris : Flammarion,
pp. 61-76. SMITH, Adam (1991 [1776]), La richesse des nations. Paris : Flammarion. TOCQUEVILLE, Alexis, de (1986 [1840]), De la démocratie en
Amérique - II. Paris : Gallimard. WEBER, Florence (2005), Le sang, le nom, le quotidien : une sociologie de la parenté pratique. La Courneuve : Éditions
Aux lieux d’être. WEBER, Max (2003 [1903]), L’éthique protestante et l'esprit du capitalisme. Paris : Gallimard. WEBER, Max (2012 [1996]), Sociologie des
religions. Paris : Gallimard.
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