2a) Considérez-vous que l’une des restrictions susmentionnées (i-iii) d’activités
promotionnelles soit inutilement restrictive ou astreignante pour vous ?
2b) Créent-elles un (dés)avantage concurrentiel vis-à-vis des autres acteurs dans le
marché intérieur ? Par exemple, lorsque les soldes commencent plus tôt dans certains
États membres, les détaillants en ligne pourraient proposer leurs produits à un prix
réduit, même au niveau transfrontalier. Est-ce là un problème à vos yeux ?
N.B. : Lorsque les détaillants ne vendent pas par-delà les frontières dans le pays d’un
consommateur, ils devront vraisemblablement (lorsque la réglementation sur le
géoblocage proposée récemment sera d’application) permettre aux consommateurs de
toute l’UE d’accéder à leur site et ils seront dans l’obligation de vendre si le
consommateur est d’accord qu’il devra s’arranger pour retirer le produit lui-même à une
adresse dans le pays d’origine du vendeur ou dans un autre pays où le vendeur vend ses
biens.
2c) Au vu de ce qui précède – une obligation pour tous les opérateurs en ligne de vendre,
mais pas de livrer à l’étranger – votre position relative aux différentes restrictions sur les
activités promotionnelles change-t-elle ?
réglementations sur la vente à perte, à savoir vendre un produit à un prix plus bas que
celui payé par le détaillant pour ce même produit – prix prédateurs exclus
Nous n’avons pas pris position sur la vente à perte par le passé étant donné que nos
membres ont toujours été divisés sur la question.
Nos premières réflexions sur la vente à perte en tant qu’obstacle aux échanges
commerciaux sont les suivantes. Vendre à perte pourrait créer une entrave aux échanges
commerciaux étant donné que cela pourrait théoriquement empêcher une entreprise
d’entrer sur un marché différent si celui-ci n’est pas profitable vu que l’opérateur en
place vend / les opérateurs en place vendent à perte afin de créer un obstacle à l’entrée
sur le marché des nouveaux acteurs. Il s’agirait d’une entrave aux échanges
commerciaux si cela est pratiqué à long terme puisqu’il n’est pas soutenable d’entrer
dans un marché en étant contraint de vendre à perte durant une longue période.
Néanmoins, cela n’est le cas que lorsqu’une société vend un article. Dans le cadre du
commerce de détail, cela peut être différent du fait qu’un détaillant peut financer ces
pertes par des subventions croisées de produits afin d’être compétitif pour d’autres
articles.
Les coûts (production, stockage, logistique, …) diffèrent entre États membres, les
vendeurs (en ligne) seront donc déjà en mesure d’offrir des biens à des prix réduits
provenant de certains États membres. Vendre à perte dans des pays à bas coûts pourrait
mener à des niveaux de prix insoutenables pour les nouveaux entrants sur le marché ou à
des niveaux de prix qui pourraient être considérés comme prédateurs en comparaison
avec les prix dans d’autres pays.
2d) Les ventes à perte sont-elles autorisées dans votre État membre ?
2e) Que pensez-vous des ventes à perte : constituent-elles une restriction inutile, une
charge inutile ou encore un avantage ?
réglementations sur la publicité dans le commerce de détail