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au-delà des exigences de la BCE (5,5%), l’excédent de fonds propres se situant à
près de 18,7 Mds€.
Avec 42 075 M€ de fonds propres (+ 11,2 %) au 31 décembre 2014, son ratio CET1
s’établit, sans clause transitoire, à 15,5 % (+ 1,5 pt). En une année, l’incidence de ce
nouveau cadre réglementaire a été absorbée, permettant au Crédit Mutuel dans son
ensemble de conserver des fondamentaux parmi les plus solides d’Europe.
Le ratio de levier s’élève à 6,4 %, sans clause transitoire, et établi selon les règles de
l’Acte délégué publié par la Commission européenne le 10 octobre 2014.
Gage de sécurité pour les sociétaires-clients et d’un développement pérenne, cette
solidité financière trouve écho dans les notations attribuées au groupe. Noté A par
Standard & Poor’s avec une perspective négative, Aa3 chez Moody’s avec une
perspective négative (BFCM) et A+ chez Fitch avec une perspective stable (BFCM), il
continue à figurer au meilleur niveau des banques françaises.
Forte dynamique commerciale et soutien à l’économie
En 2014, la mobilisation de tous les collaborateurs et la relation de confiance qu’ils
ont construite avec leurs clientèles ont permis au groupe Crédit Mutuel de servir au
mieux particuliers, associations, professionnels et entreprises. Fort de son ancrage
régional, le groupe Crédit Mutuel a conforté la pertinence de son modèle de
développement, affirmant sa différence auprès de ses sociétaires-clients,
notamment des PME et PMI, dont il est le 3
e
financeur.
L’année a été marquée par un niveau d’activité satisfaisant dans l’ensemble du
groupe, dans les réseaux comme dans les métiers de diversification.
Une épargne en progression soutenue
L’encours total de l’épargne du groupe Crédit Mutuel s’accroît de 6,9% à
708,8 Mds€.
Les dépôts de la clientèle (305,2 Mds€) progressent de 4,8 % (hors SFEF),
poursuivant ainsi la dynamique entamée depuis plusieurs années.
Cette croissance provient principalement des dépôts à vue (95,0 Mds€, soit
+ 9,2 Mds€), et des plans épargne logement (30,1 Mds€, soit + 10 %), illustrant
ainsi la prudence et le comportement des ménages dans un contexte de taux bas. Les
livrets bleu et A, pénalisés par l’abaissement de leur taux de rémunération
enregistrent quant à eux, des progressions moindres (38,0 Mds€, soit + 0,7 %). La
part centralisée auprès de la Caisse des dépôts et consignations s’élève à 56 %,
représentant près de 33 Mds€.
Enfin, les pensions réalisées auprès de la clientèle (3,8 Mds€) sont désormais
comptabilisées parmi les dépôts, afin de mieux refléter la réalité économique de ces
opérations de financement court terme.