valeurs enti`
eres sur les entiers. Donc x·x≥1. De plus, x·x= 1 ne peut
ˆ
etre r´
ealis´
e que si on a les ´
egalit´
es
1 = x·x=x2
1+ 2x1x2(b1·b2) + x2
2(b2·b2) = x2
1−x1x2+x2
2= 1
soit (x1, x2) = (±1,0),(0,±1) ou ±(1,1). Ce dernier cas impose en outre
que b1·b2=−1/2et b2·b2= 1 c’est-`
a-dire que le r´
esequ Lest hexagonal.
L’algorithme de Gauss est le suivant:
Entr´
ee: Une base (b1, b2)de Ltelle que b1·b1≤b2·b2
Sortie: Une base (b1, b2)de Lv´
erifiant la condition de r´
eduction de
Gauss:
1. Remplacer b2par b2− bb1·b2
b1·b1eb1
2. Si b1·b1> b2·b2,´
echanger b1et b2et retourner `
a l’´
etape 1..
Sinon, changer ´
eventuellement b2en −b2, puis sortir.
Il est clair que, si l’algorithme termine, il sort une base v´
erifiant la con-
dition de r´
eduction de Gauss.
La preuve que l’algorithme termine repose sur le fait que, `
a chaque renvoi
`
a 1., la valeur de b2·b2a diminu´
e strictement. Un r´
eseau ´
etant un ensemble
discret, elle ne peut prendre qu’un nombre fini de valeurs.
La complexit´
e de cet algorithme est quadratique. Remarquer la similitude
avec l’algorithme d’Euclide. Il n’existe pas d’algorithme de r´
eduction aussi
simple en dimension sup´
erieure. Par contre l’algorithme LLL est un algo-
rithme de complexit´
e polynomiale, qui construit une base d’un r´
eseau non
optimalement r´
eduite mais souvent satisfaisante. Nous allons maintenant
´
etudier cet algorithme.
4. ORTHOGONALISATION DE GRAM-SCHMIDT
Soit {b1, . . . , bn}une base de Rn. L’orthogonalisation de Gram-Schmidt
de cette base est une base de Rnnot´
ee {b∗
1, . . . , b∗
n}, qui v´
erifie les propri´
et´
es
suivantes:
(1) Elle est orthogonale, i.e. b∗
i·b∗
j= 0 si i6=j
(2) Pour tout i≥1,{b∗
1, . . . , b∗
i}engendre le mˆ
eme sous-espace vecto-
riel que {b1, . . . , bi}
(3) (Normalisation) Les deux propri´
et´
es pr´
ec´
edentes caract´
erisent les
vecteurs b∗
i`
a multiplication par un scalaire pr`
es. Nous imposons en
outre que b∗
i=biplus une combinaison lin´
eaire des bjavec j < i,
ce qui caract´
erise alors compl`
etement les b∗
i.
Proposition 1. On a bi=Pi
j=1 ui,jb∗
javec ui,i = 1 et ui,j =bi·b∗
j
b∗
j·b∗
j
.
4