NUMERO 5 - LE BULLETIN DE LIAISON DE LA COMMUNAUTÉ DE MEAUX
EDITION SPECIALE ‘HANOUKA
B’’H
S
YNAGOGUE DE
M
EAUX
- www.acimeaux.com - 5768, Nov. 2007
11, Rue Paul BARENNES - 77100 MEAUX
Les Lumières de ‘Hanouka
‘Hanouccah, et la lumière apparaît… De fait, on dit, et on
écrit, souvent que nous vivons des temps obscurs, que des
valeurs anciennes sont remises en cause, que les modes de
vie de la civilisation tremblent sur leur base, que, finale-
ment, nous observons, peut-être impuissants, la montée de
l’ombre. Du reste, la grisaille de saison ne peut que renfor-
cer un tel sentiment. Pourtant, voici venu ‘Hanouccah et tout
change. La fête des lumières est là et sa clarté comme sa
puissance changent tout ce qu’elles touchent.
Quelle grande histoire que celle de ‘Hanouccah ! C’est une
histoire de bruit et de fureur, d’oppression et de combat,
d’héroïsme et d’espoir. Mais surtout, c’est une histoire où
apparaît la force irrésistible de la lumière. En effet, que s’y
passe-t-il ? Les héritiers de l’empire d’Alexandre le Grand
occupent Israël. Pétris de la culture grecque qu’ils incar-
nent, persuadés qu’ils sont les détenteurs d’une civilisation
indépassable, ils veulent réduire les hommes sous leur
domination, en particulier les Juifs, à l’image qu’ils se font
de ce que doit être l’humanité. Pour eux, l’avenir du monde
est grec ; ils n’imaginent pas d’autres voies. Pour parvenir
à leurs fins, tous les moyens sont bons : les pressions
morales et sociales jouent leur plein rôle. Mais, quand, tout
échoue devant un peuple juif fidèle, qui refuse d’oublier,
l’occupant grec choisit de recourir à la force. Sur sa propre
terre, le judaïsme devient hors-la-loi.
Tout aurait pu s’arrêter là. Du reste, de nombreux peuples,
soumis aux mêmes défis, ont préféré s’abandonner aux
désirs de l’envahisseur. Le peuple juif possède, décidé-
ment, une longue mémoire. Il sait que, s’il plie, il n’y survi-
vra pas. Il refuse de n’être qu’un lointain souvenir. Il veut
être, toujours, une réalité vivante. Et il sait le pouvoir de la
lumière. Alors, contre la nuit de l’oppression, il choisit la
liberté. La souhaiter si ardemment est un véritable danger.
Elle ne pourra se conquérir qu’au terme de durs combats.
Chacun en est conscient mais rien ne pourra l’en détourner.
L’histoire est connue. Les Juifs chasseront les Grecs d’Israël,
ils libèreront Jérusalem et le Temple et rallumeront la
Ménora, le Chandelier à sept branches, dont la lumière ne
peut cesser d’éclairer le monde. Tout ceci n’est pas qu’un
récit d’une époque passée. Ces événements résonnent
encore en notre temps : rien ne peut restreindre le pouvoir
de la lumière. La liberté en est l’expression. Quant à ceux
qui aspirent à la voir s’éteindre, persuadés de leur force,
ils auront le sort de toutes les nuits : disparaître alors que
le jour se lève.
Rabbin Hanan FRAENKEL
Hanouka, symbole de la sistance féminine ?
(Tiré du propos du Rabbin Eliahou Botschko)
Il est un fait avéré que la Femme Juive a joué un rôle prépon-
dérant dans l’histoire du peuple juif et son combat pour la
liberté ; en particulier à l’époque de Hanouka. Voici quelques
exemples de hauts faits de femmes «extraordinaires».
Hanna refuse, au prix du sacrifice ultime pour une mère,
d'abandonner sa foi et encourage ses sept fils à choisir la mort
plutôt que de plier le genou devant le dieu grec.
Esther, elle, tient une part essentielle dans le sauvetage des
Juifs en convaincant Assuérus de protéger ses sujets Juifs, ce
que nous commémorons à Pourim.
Judith, seule, sans l’appui des siens et de sa propre initiative,
fait changer le cours de l’histoire en assassinant Holopherne,
Général en chef de Nabuchodonosor, alors en position de
force face aux habitants juifs de Béthulie qui attendaient la mort
avec fatalisme . Elle choisit l’action et rencontre seule le
Général qu’elle séduit et décapite. Privé de leur tête, les enne-
mis lèvent le siége et libèrent Béthulie.
Ainsi, tout au long de l’histoire du peuple juif, une constante
apparaît : «Quel que soit l'oppresseur, celui-ci croit mâter le
peuple juif en luttant contre les hommes, et espère la collabora-
tion des femmes. Or, ce sont elles qui montrent une résolution
et une fierté particulières, restant fermes devant les injonctions
et les humiliations de l'ennemi……». «Les femmes, plus habi-
tuées à vivre les grands événements d'une manière intime, ont
peut-être mieux intériorisé le sens de la phrase que symbolisait
la Menora de Zacharie (chap. 4, vers. 6) : « Ni par la puis-
sance, ni par la force, mais bien par Mon esprit, dit l'Eternel
Tsevaqoth... » ».
En vérité, il ressort de tout cela que l’histoire du peuple juif est
marquée par un modernisme séculaire qui n’a pas pris une
ride. C’est sans doute l’une des causes de sa force et de sa
pérennité.
Chéres amies, je suis convaincue qu’à l’instar de ces femmes
exemplaires, chacune de nous recèle en elle cette parcelle de
force et de conviction qui fait de nous des acteurs majeurs de
notre devenir et de celui de nos communautés.
Evelyne ASSOULINE
Réunion mensuelle des femmes animée
par Nehama FRAENKEL
Le Beth Hamidrach, Rabbi Yehiel en activité.
Ouvert à tous les fidèles, il se propose de vous faire connaître l’immense patrimoine culturel de notre peuple : Pentateuque,
Prophétes, Michna, Guemara, Ethique Juive, nos grands maîtres : Maïmonide, Yehouda Halévy etc... Béni par le grand Rabbin
Rothenberg et encouragé par l’ACIP, il participera aux efforts de la communauté pour promouvoir cette richesse spirituelle que
nous voudrions partager avec vous. Continuons l’œuvre initiée par Rabbi Yehiel de Meaux qui a fait connaître notre ville dans ses
commentaires du Talmud. Notre communauté est fière à juste titre de perpétuer ainsi la Mémoire de ce grand sage.
Rejoignez-nous le dimanche de 10h00 à 11h00 et le mardi de 19h30 à 21h00. Daniel ABEHCERA
Un Rabbin Légendaire : Rabbi Yehiel de Meaux
1) Les Tossaphots :
Au début du XIIème siècle, les descendants de Rachi et leurs
élèves occupaient une place de choix dans les commentaires
du Talmud, en complément de l’enseignement de leur maître de
Troyes ; citons les plus connus : Rabenou Tam, Eliezer de Metz,
Isaac de Dampierre, Samson de Sens etc... Ce sont les Tossafot
(additions aux commentaires du Talmud).
2) A la mort de Samson de Sens, le flambeau des études talmu-
diques passa à Paris : cette école (Yeshiva) fut dirigée par Juda
fils d’Issac surnommé Sire Léon descendant de Rachi. A sa mort
en 1224, son élève Yehiel Ben Yossef lui succéda sous le nom
de Yehiel de Paris ou Sire Vives. Celui-ci, né à Meaux, fut
l’élève de Samson de Sens (sa naissance à Meaux est attestée
par 4 sources différents) : L’ouvrage de Simon Schwaszfuchs
P.124 ; Histoire des Juifs en Seine-et-Marne de Frédéric VIEY
P.20 ; encyclopédie Wikipédia catégorie Rishonim ; Agence
Juive.
3) La réputation dont il jouissait aussi bien parmi les non-juifs
que les juifs donna lieu à de nombreuses légendes lui attribuant
des pouvoirs surnaturels. A la tête de sa yeshiva de 300 élèves,
il forma des Rabbins célèbres comme Meir de Rothenbourg ou
Eliezèr de Toucques. Ces mêmes commentateurs ont formé de
célèbres savants comme le Roch (Talmud) et le Tour (Halakha).
4) En 1240, la situation devient de plus en plus difficile pour
les juifs à cause des Croisades et de la précarité des étudiants.
Les provocations ne manquaient pas. C’est ainsi que Louis IX
ordonna la tenue d’une “dispute religieuse” au sujet du Talmud.
Elle opposa Rabbi Yehiel à un juif converti du nom de Nicolas
Domin. La victoire de notre Rav, natif de Meaux, fut éclatante
avec, en prime, l’admiration des seigneurs du Royaume. Mais
la situation devint pour les juifs de plus en plus intenable, à telle
point qu’on ordonna la destruction de 24 charrettes de traités
Talmudiques.
5) Rabbi Yehiel continua d’enseigner, rédigeant des Tossafots
(commentaires), mais découragé par l’atmosphère ambiante, il
s’embarqua pour la Terre d’Israël avec ses disciples où il décé-
dera à Haïfa en 1286.
6) Pour honorer ce grand Rav, né dans notre ville, nous avons
décidé de créer un Beth Hamidrach qui a commencé à fonction-
ner le Dimanche (10h00-11h00) et le Mardi (19h30-21h00) et
nous lui avons dédié notre synagogue en y apposant une
plaque pour que son mérite et sa foi nous protègent en toutes
circonstances.
Daniel ABEHCERA
Israël le 25.11.2007
Voici comment un nouvel israélien “met la main” à la plume
pour vous faire vivre quelques émotions ressenties depuis
son arrivée. Il faut que vous sachiez qu’ici on a vraiment un
sentiment de liberté et que nous nous sentons fiers d’appar-
tenir à ce peuple grand par sa qualité et riche par son his-
toire. Si parfois quelques obstacles se dressent au travers
de la route, ils ne sont pas insurmontables; tous ici s’accor-
dent à dire que BAROUH HACHEM nous sommes bien et
chez nous. Nous nous cultivons au cours de nos escapades
à travers le pays ; ainsi nous apprenons, qu’il y a fort long-
temps, les juifs qui vivaient ici avaient inventé la bière ;
celle-ci était brassée à partir d’un blé impropre à la
consommation parce qu’il n’arrivait pas à maturité du fait
des faibles précipitations. Par la suite, la bière a fait son
apparition dans le monde ; la famille CARLSBERG venait
de cet ISRAEL antique. Même loin de Meaux, nous appre-
nons les bonnes et les moins bonnes nouvelles et y partici-
pons ; ainsi nous avons pu rendre un dernier hommage à
Fanny Soussana et honorer la mémoire de Maguy
Abehcera.
Bien sûr la vie continue… Grosses bises à toute la commu-
nauté de Meaux.
Richard BARDA
Photo de l’ancien Quartier juif de Meaux
Photo du Beth Hamidrach du dimanche matin
Pour tous renseignements, veuillez contacter
Le Rabbin Hanan FRAENKEL
au 01 60 09 69 40 / 06 64 66 93 74
Evelyne ASSOULINE au 06 85 12 52 13
Daniel ABEHCERA au 06 07 99 60 42
ou nous écrire à l'adresse suivante
Les Paroles Prophétiques de Joseph Trumpeldor
‘Hanoukka commémore le long combat d’un petit nombre de
Juifs contre une armée puissante et sa victoire miraculeuse. Le
Miracle est présent dans l’histoire du peuple juif, notamment
avec la création de l’Etat d’Israël, malgré l’omniprésente
menace des pays arabes alentour. La vie et la mort de Joseph
Trumpeldor en sont un magnifique symbole.
Né russe, il émigre en 1912 en Palestine, alors sous domina-
tion ottomane. La première guerre mondiale lui offre l’occasion,
de participer à la fondation d’une unité de combattants volon-
taires juifs qui devint en 1917 la Légion Juive, avec l’objectif de
libérer la terre d’Israël de toute présence étrangère.
Il écrit à son frère Shmouel, en 1911, ces mots quasiment pro-
phétiques : « Si une guerre éclate en terre d’Israël, on me dési-
gnera certainement pour commander des troupes bien que je
me contenterais aisément de servir comme simple soldat. Nous
serons là-bas à la maison et non chez des étrangers. Je suis
convaincu qu’un jour viendra où, las et fatigué, je regarderai
avec joie et allégresse mes champs à moi, dans mon pays à
moi. Et personne ne me dira : «Va-t-en, moins que rien, tu es
étranger sur cette terre. Mais si quelqu’un me parle ainsi, je
défendrai avec la force et le glaive mes champs et mes droits.
Et si je tombe au combat, je serai heureux, je saurai pour quel
cause je tombe».
Il trouve la mort le 1er mars 1920, en combattant des Arabes
pour défendre Tel Haï en Galilée. Sa bravoure est devenue
légendaire et on raconte qu’avant de rendre l’âme, il a déclaré
dans un dernier souffle : «Qu’il est bon de mourir pour sa
patrie». Un monument a été érigé en sa mémoire en 1934 à Tel
Haï, représentant un lion rugissant.
Evelyne ASSOULINE
L’ACIM ET UNIVERS J, T’INVITE AU
ARRET SUR IMAGE... ARRET SUR IMAGE... ARRET SUR IMAGE... ARRET SUR IMAGE...
Cérémonie du 11 Nov. à la Synagogue Sortie Musée d’Art Juif
Sortie du Talmud Torah parents/enfants Bon ‘Hanouka à Tous...
Avec le renouvellement de l'année, et la constitution du nouveau "bureau" de notre communauté Meldoise, que suscitait le départ
de notre président Richard BARDA, il m'a été proposé -demandé- de participer au "Lien" pour y exprimer et faire partager mon
approche émotionnelle de la Thorah. Ma motivation est celle de vous faire partager cette joie que nous ne cessons d'éprouver
dans la découverte, la re-découverte, l'approfondissement de cette culture juive qui nous lie, et qui se relit en permanence, à tous
âges ! ... Je voulais (par allusion à mon contexte médical) initier mes propos sur un commentaire d'un verset des Proverbes (XV,
4): “MARPË LACHÔN ËTZ 'HAYIM” formule que je souhaiterais prendre comme "titre" de cet espace de langage ! "Prendre en
soin le langage est un arbre de vie", mais j'y reviendrai la prochaine fois ! Car je viens de lire un passage de Kallah Rabathi
(chap. IV, 53b) qui vient soutenir l'autorisation de mes propos: “THANINA KOL HAMÉ'HAYEH ATSEMÔ BÉDIBREÏ THORAH
MITH'HABÉRETH ÎMÔ” "On nous a enseigné que toute personne qui tire sa subsistance, égoïstement, des paroles de la Thorah,
la Thorah ne sera pas en communion avec lui !" Bien sûr, au premier degré, l'interdit de tirer un bénéfice "commercial" du par-
tage de la Thorah ! Mais le fait de souligner, à coté de la notion de subsistance (MÉ'HAYATH), l'idée d'égoïsme (ATSEMÔ pour
son propre "squelette"!), insiste sur un sens plus profond. "Si l'on garde pour soi-seul le plaisir de la Thorah.., on est en passe de
perdre la vitalité de cette émotion !" C'est pourquoi j'oserai vous parler des émotions de mes lectures !
D'autant que nous sommes, tous, comme il est dit dans Haguigah (2b/3a).., "tenus d'un devoir de joie" “‘HAYIB BÉSIM'HAH”,
puisque seuls en sont exemptés le sot et le petit enfant!.. Alain BODROS
DERNIÈRE MINUTE...
RETROUVER LA CONFÉRENCE DE
ALAIN BODROS DU 25 NOV. 2007
http://tcsftp.free.fr/Alain-BODROS.mov
Juste un petit mot...
Bonjour à vous tous, je m’appelle Moshé (Fabrice dans le
civil). Je suis tout nouveau dans la communauté. Je m’étais un
peu éloigné comunautairement parlant, je suis d’origine pari-
sienne, et ne suis installé à Meaux “que” depuis 8 ans envi-
ron...
Je savais que j’avais la chance d’avoir la (seule) synagogue
du coin près de la maison, mais comme je ne connaissais per-
sonne, je me sentais gêné de débarquer comme ça dans votre
vie...
J’ai été présenté à ‘Hanan lors de la nomination de la fille de
mon cousin Pinhas MALIH (époux de Sabrina DORAI)... Ce
jour-là j’ai promis à ‘Hanan que je serai présent au Shabbat
prochain...
Shabbat arrivé, je suis venu comme promis. Dès que j’ai fran-
chi le seuil de la Synagogue, sur un clin d’œil cordial de
‘Hanan à un fidèle, on m’a apporté un Talith et un sidour. Par
la suite, ‘Hanan m’a fait monter au Séfer alors que je n’étais
pas “prévu” (il y avait du monde, c’était le Shabbat de l’Aliya
de M. BARDA), et c’est juste à ce moment-là que mon cœur
s’est réchauffé losque l’assistance s’est mise à chanter comme
pour me souhaiter la bienvenue. Je n’ai jamais senti pareille
émotion sauf (bien sûr) à la naissance de ma fille.
Nous avons toujours respecté la cacherout et les fêtes à la
maison si on n’était pas sur Paris chez mes parents, on était,
seuls, à la maison ; il me manquait un élément essentiel :
VOUS TOUS...
Par cette petite histoire, je voulais grandement vous remercier
tous, simplement, car moi aussi je suis simple...
PS : J’ai un remerciement de plus à faire à M. EZERZER, qui
m’aide et me permet de suivre dans son livre lorsque je suis
un peu perdu... inlassablement.
Fabrice HADDAD
M. & Mme BERGE
Le Celtic S.N.C.
TABAC - PMU
LOTO - RESTAURANT
14, Place Henri IV - 77100 Meaux
Tél. : 01 64 34 27 46
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Tél. : 01 60 35 02 53
Ne pas jeter sur la voie
publique, merci.
Fabrice HADDAD
Ouvert de 7h à 18h du Lundi au Jeudi
et de 7h à 15h le Vendredi
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T-Shirt • Tirages Photos Numérique •
Création Graphique • Editions/PAO •
Centre de Reprographie • Multiservices...
«Histoire des Juifs en Seine-et-Marne»
Cette «Histoire des Juifs de Seine et Marne» est une recherche
sur l'existence des Communautés Juives du Moyen-Âge à nos
jours ; elle relate notamment le quotidien des fils d'Israël en
Champagne, en Brie et en Gâtinais jusqu'à leur expulsion en
1394, puis explique ce que fut leur vie à partir du XVIIIème siè-
cle et en particulier pendant la Révolution de 1789, dans ce
qui devint l’un de plus grands départements de France, la
Seine-et-Marne. Entre les deux guerres mondiales (1914-
1918/ 1939-1945), la Seine-et-Marne accueille de nombreux
juifs immigrés d'Europe Orientale en villégiature. De 1940 à
1944, la déportation des Juifs de France sous le régime de
Vichy décime les Communautés ashkénaze et séfarade de
France. Il faut attendre l'indépendance de la Tunisie, du Maroc
et de l'Algérie et le rapatriement des communautés juives issues
de ces pays pour voir naître et renaître la communauté juive
dans bien des villes de Seine-et-Marne : notamment,
Fontainebleau, Melun, Meaux et Chelles. Entre les années
1975 et 1990, la seconde génération inaugure les synagogues
de Roissy-en-Brie, Torcy, Bussy-Saint-Georges et Combs-la-Ville.
La vie religieuse est intense dans ces communautés. La Seine-et-
Marne est un vivier d'expression artistique et de mouvements
politiques, littéraires, picturaux et musicaux, animés par de
nombreux juifs.
Frédéric VIEY
«Fontainebleau/Avon : Histoire d'une communau
Juive à travers le Journal de cette Communauté de
la volution à nos jours»
Ce journal évoque deux cents ans de présence juive à
Fontainebleau et Avon à travers les différents documents de
l'époque ; notamment, l'arrivée d'un premier groupe de Juifs
venant d'Alsace et de Lorraine entre 1784 et 1788. Dans cette
''Recherche du Temps perdu'', le lecteur suit l'évolution et la
promotion des Juifs dans la Société française et, en parcourant
la cité royale de François 1er, retrouve les différents lieux de
culte juif : Place des trois maillets, rue des Pins, rue de
l'Abreuvoir… Un grand nombre de personnalités Juives ont
vécu ou sont passées par Fontainebleau : Baruch Weil,
Porcelainier, aïeul de Marcel Proust, Marcel Schwob, Ludovic
Halévy, Mécislas Goldberg, Oscar Milosz, etc...
Frédéric VIEY
INFO de DERNIÈRE MINUTE... INFO de DERNIÈRE
MINUTE... INFO de DERNIÈRE MINUTE...
Selon Israelinfos des billets à bas prix sur les vols
entre la France et Israël dès avril 2008. La com-
pagnie française Corsair a obtenu l’autorisation
d’exploiter la ligne Paris-Tel Aviv. Tarif d’un aller
simple : 99 dollars. On attend pour voir...
Mme. ABRAHAMI
M. BENAYOUN
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