fondamentaux de la religion juive : il représente l’arche d’Alliance, c’est-à-dire le coffre
contenant la Torah. La Torah est le livre le plus sacré de la religion juive : copié à la main sur
des rouleaux, il raconte les débuts de l’histoire des Juifs et dicte les lois à suivre. De chaque
côté, les deux lions évoquent la tribu de Juda, l’une des douze tribus d’Israël. En effet, Juda,
le fondateur de la tribu, était surnommé « jeune lion » par son père.
Le décor de la partie inférieure 03 : 09 min
Dans la partie inférieure, l’artiste a dessiné deux fois le chandelier à sept branches, la
Menorah. Ce chandelier d'or était placé dans le Temple de Jérusalem et devait rester
constamment allumé pour témoigner de la lumière divine. L’artiste a également représenté
une corne pour rappeler le shofar, un instrument fabriqué en corne de bélier. Le son du
shofar appelle les Juifs à réfléchir sur leurs actions du passé. Enfin, en dessinant les
cruches, l’artiste a probablement voulu signifier qu’Elares, le défunt, était un Lévite, car ces
derniers étaient chargés de verser l’eau pendant les cérémonies.
III – Portée de l’œuvre
La première religion monothéiste 03 : 47 min
Les Juifs sont le premier peuple monothéiste de l’histoire ; ils vénèrent un dieu unique qu’ils
appellent Yavhé. La première Alliance, racontée dans la Bible, a été conclue avec le
prophète Abraham : en échange de leur fidélité, Dieu offre aux Hébreux la « Terre promise ».
Puis l’Alliance entre Dieu et les Hébreux est renouvelée par Moïse, sur le Mont Sinaï : Dieu
lui remet les Tables de la Loi qui liste les dix commandements que les Juifs doivent
respecter. Tous les jours les fidèles prient Dieu, cessent le travail le jour du Shabbat et
respectent les fêtes qui rappellent les grands moments de l’histoire.
Les rites funéraires dans l’Antiquité 04 : 21 min
Dans de nombreuses religions, les défunts sont souvent inhumés avec des objets du
quotidien, soit en hommage au mort, soit parce qu’on pensait qu’il pourrait en avoir besoin
dans l’Au-delà. Ainsi les Romains croyaient à la survie des esprits des défunts après leur
mort ; ces esprits étaient appelés les « mânes ». Lorsqu’un Romain mourrait une pièce de
monnaie était placée dans sa bouche pour qu’il puisse payer le passage du Styx et accéder
au monde des morts. Il était enterré avec des offrandes : nourriture, vases, coupes, lampes
pour s’éclairer durant son voyage, mais aussi des objets qui lui étaient chers.
L’art du verre 04 : 57 min
Pour fabriquer du verre dans l’Antiquité, on mélangeait du sable avec de la soude et de la
chaux ; chauffé à très haute température, ce mélange se transformait en une matière
malléable qui durcissait en se refroidissant : le verre. Sous l’Empire romain, l’industrie du
verre connaît un grand essor. Parallèlement au développement du « verre soufflé », les
Romains sont surtout restés célèbres pour le luxe et la finesse de leur verrerie : verres
incisés, camées, verres à fond d’or.