les relations canoniques des évêques diocésains et des instituts

LES RELATIONS CANONIQUES DES ÉVÊQUES DIOCÉSAINS
ET DES INSTITUTS RELIGIEUX DE DROIT DIOCÉSAIN :
LA JUSTE AUTONOMIE (CC. 578 ET 586)
AVEC UNE APPLICATION PARTICULIÈRE À L’ÉGLISE AU BÉNIN
par
Gisèle ACOTCHOU
Thèse soumise à la
Faculté des études supérieures et postdoctorales
dans le cadre des exigences
du programme de doctorat en droit canonique
Sciences Humaines
Faculté de droit canonique
Université d’Ottawa
© Gisèle ACOTCHOU, Ottawa, Canada, 2013
RÉSUMÉ
Par cette thèse qui veut être une modeste contribution, son auteur a voulu
rechercher des voies et moyens pratiques pour assurer la « juste autonomie » des instituts
religieux de droit diocésain et faciliter de bons rapports entre eux et les évêques
diocésains, en particulier au Bénin, à partir de l’étude des principes canoniques prévus
par l’Église dans ce domaine. D’où le titre de la thèse : Les relations canoniques des
évêques diocésains et des instituts religieux de droit diocésain : la juste autonomie
(cc. 578 et 586) avec une application particulière à l’Église au Bénin.
Le premier chapitre établit un contexte historique pour analyser les traits
communs qui ont marqué les instituts religieux au moment de leur implantation au Bénin.
Il retrace d’abord l’évènement de l’évangélisation de ce pays et décrit ensuite l’apport des
missionnaires dans cette évangélisation qui aboutit à la promotion du clergé béninois et à
la fondation des instituts religieux autochtones.
Le deuxième chapitre est une étude de l’autonomie des instituts religieux selon les
normes antérieures et postérieures au Code de 1983 : celle qu’on retrouve dans le Code
de 1917, les documents du Concile Vatican II et les documents post-conciliaires. Elle
portera notamment sur Lumen gentium, Christus Dominus, Perfectae caritatis, Ad gentes,
Ecclesiae sanctae, Evangelica testificatio, Religieux et promotion humaine, Redemptionis
donum et Vita consecrata.
Le troisième chapitre dégage divers aspects du principe de « juste autonomie »
reconnue aux instituts, selon le Code de 1983 par rapport à Mutuae relationes, en partant
des implications de l’ecclésiologie de communion dont découle l’exigence de la
protection de cette « juste autonomie ».
Le quatrième chapitre fait d’abord le bilan de l’application par les évêques
diocésains et les instituts religieux autochtones au Bénin des principes normatifs de leurs
relations, avant d’orienter les deux parties vers de nouvelles pistes d’avenir, présentées
dans un « Code de partenariat » qui contient des propositions pratiques susceptibles
d’améliorer leurs rapports.
i
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES………………………………………………………………..i
REMERCIEMENTS………………………………………………………………….. viii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS........................................................................................ix
INTRODUCTION GÉNÉRALE……………………………………………………….. 1
CHAPITRE I L’IMPLANTATION DE LA VIE RELIGIEUSE AU BÉNIN ....... 11
INTRODUCTION……………………………………………………………………….. 11
1.1- L’ÉVANGÉLISATION DU BÉNIN………………………………………………...12
1.1.1- Les missionnaires au Bénin………………………………………………. 12
1.1.2- La promotion des clergés autochtones et le recul des missionnaires…….. 22
1.2- LA PRÉSENCE DES CONGRÉGATIONS RELIGIEUSES INTERNATIONALES AU
BÉNIN ET LEURS ACTIVITÉS…………………………………………………...29
1.2.1- La congrégation des Sœurs Notre-Dame des Apôtres (NDA)…………… 30
1.2.2- La congrégation des Missionnaires Catéchistes du Sacré-Cœur…………. 33
1.3- LA FONDATION DINSTITUTS RELIGIEUX AUTOCHTONES AU BÉNIN…………. 35
1.3.1- Les instituts religieux autochtones au Bénin et leur contribution à la vie
des Églises particulières………………………………………………… 36
1.3.1.1- L’institut religieux des Oblates Catéchistes Petites Servantes des
Pauvres (OCPSP)…………………………………………………… . 37
1.3.1.2- L’institut religieux des Sœurs de Saint Augustin (SSA)…………….. 39
1.3.1.3- L’association publique des Sœurs de l’Amour Rédempteur du Christ
(SARC)………………………………………………………………. 41
1.3.1.4- L’association publique des Servantes de la Lumière du Christ (SLC). 42
1.3.1.5- L’association publique des Filles de Padre Pio (FPP)……………….. 43
1.3.1.6- L’association publique des Petites Sœurs de l’Espérance du Christ
(PSEC)……………………………………………………………….. 45
ii
1.3.1.7- L’association publique de la Famille de Dieu Amies de la Mission
(FDAM)……………………………………………………………… 47
1.3.1.8- L’association publique des Frères de Jésus (FJ)…………………… .. 48
1.3.2- Les aspects caractéristiques des instituts religieux autochtones…………..50
CONCLUSION…………………………………………………………………………. 57
CHAPITRE II L’AUTONOMIE DES INSTITUTS RELIGIEUX SELON LES
NORMES ANTÉRIEURES ET POSTÉRIEURES AU CODE DE
1983……………………………………………………………............61
INTRODUCTION……………………………………………………………………….. 61
2.1- DANS LE CODE DE 1917………………………………………………………..63
2.1.1- Le pouvoir des supérieurs majeurs d’admettre ou non au noviciat et
d’exclure des vœux perpétuels (cc. 543; 571, § 1; 637)………………….. 64
2.1.2- La désignation des religieux aux ministères diocésains par leurs
supérieurs (c. 608)………………………………………………………... 66
2.1.3- Le consentement des supérieurs avant le renvoi des profès de vœux
temporaires (c. 647, § 1)………………………………………………….. 68
2.2- DANS LES DOCUMENTS DU CONCILE VATICAN II……………………………. 71
2.2.1- Lumen gentium…………………………………………………………….73
2.2.2- Christus Dominus………………………………………………………… 77
2.2.3- Perfectæ caritatis………………………………………………………….82
2.2.4- Ad gentes…………………………………………………………………. 89
2.3- DANS LES DOCUMENTS POST-CONCILIAIRES…………………………………. 94
2.3.1- Ecclesiæ sanctæ…………………………………………………………... 94
2.3.2- Evangelica testificatio…………………………………………………... 102
2.3.3- Religieux et promotion humaine………………………………………… 105
2.3.4- Redemptionis donum……………………………………………………..111
2.3.5- Vita consecrata………………………………………………………….. 113
CONCLUSION………………………………………………………………………... 117
iii
CHAPITRE III L’AUTONOMIE DES INSTITUTS RELIGIEUX À LA
LUMIÈRE DU CODE DE 1983 PAR RAPPORT À MUTUAE
RELATIONES……………………………………………………...120
INTRODUCTION……………………………………………………………………… 120
3.1- L’ECCLÉSIOLOGIE DE COMMUNION ET SES IMPLICATIONS………………… 122
3.1.1- La communion ecclésiale (MR, nos 1-4; 34; c. 96)……………………… 122
3.1.2- Les évêques dans la communion ecclésiale (MR, nos 5-7; 9a-b; 28;
52; cc. 204-205; 209; 336; 375, § 2; 751)………………………………. 125
3.1.3- La découverte de la vraie nature ecclésiale et de la place de la vie
religieuse dans la communion ecclésiale (MR, nos 10; 11; 34; cc. 573-
575; 592, § 1; 675, § 3)…………………………………………………..130
3.2- LES RESPONSABILITÉS PASTORALES DES ÉVÊQUES ENVERS LA VIE
PRATIQUE DES RELIGIEUX…………………………………………………... 134
3.2.1- La promotion et la protection de la vie religieuse en vue de son
développement (MR, nos 7-8; 9c-d; 28; 52; cc. 383, § 1; 385; 574;
576)……………………………………………………………………… 135
3.2.2- Le discernement et le soin des charismes religieux (MR, nos 6; 9c; 11;
12; 41; 51-52; CIC/83, cc. 576-578)……………………………………. 138
3.2.3- Le gardiennage et la garantie de la fidélité et du respect du caractère
propre de chaque institut (MR, nos 9c; 11; 13-14; 17; 18b; 28; 41; 47;
52; cc. 574; 576; 611, 1o; 677, § 1; 678, § 2; 680)……………………... 141
3.2.4- Un devoir de nature juridique : l’interprétation des conseils
évangéliques et la règlementation de leur pratique (MR, nos 8; 13; 51;
cc. 573, § 2; 576; 578-579; 588, § 3-589)………………………………. 145
3.2.5- L’action liturgique de consécration des religieux (MR, no 8; c. 654)…… 149
3.2.6- La promotion des rapports d’obéissance des religieux envers leurs
supérieurs religieux (MR, nos 13; 28; 46; cc. 678, § 2; 681, § 1)……….. 152
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