budgétaire) et l’Union Soviétique le pays le plus développé du monde, ce qui ne s’est pas produit,
à ma connaissance. Mais je n’ai pas été dans les bonnes écoles…
Toutes ces « fausses solutions » entrainent qui plus est une hausse de l’endettement public, ce
qui n’est guère conforme aux traités que nous avons signé.
Ayant écarté d’un revers de main ce qui à l’évidence n a jamais marché et ne marchera jamais, il
nous faut maintenant identifier ce qui a toujours marché.
Commençons par poser une petite question socratique toute simple et cette question n’est pas
« comment créer des emplois ? » mais QUI crée ces fameux emplois et comment peut on l’aider ?
A cette question, une réponse et une seule : un type curieux que nos fonctionnaires
n’ont jamais croisé sur leur route et dont on ne parle jamais à l’ENA et qui s’appelle un
ENTREPRENEUR.
Ce débile profond prend les risques de dépenses certaines , salaires, impôts, loyers, frais divers
et variés qu’il essaie de compenser par des recettes incertaines en vendant ses produits et
services à des clients qui ne voient pas très bien pourquoi ils devraient acheter chez lui plutôt
qu’ailleurs. La différence entre ses couts-certains- et ses revenus-fort incertains, s’appelle le
PROFIT, mot abominable et dont Marx a fort bien montré le caractère injuste et spoliateur. Forts
de cette analyse incontestable dont chacun a pu mesurer le bien fondé en URSS, nos
technocrates ont tout fait depuis bien longtemps pour assurer la justice sociale et donc pour que
notre suceur de sang ait des profits en baisse constante.
Ils y sont fort bien arrivés, ce dont on ne saurait trop les féliciter.
Depuis 1972, la part des profits dans le PNB n’a cessé de baisser et nous sommes aujourd’hui
au plus bas depuis 25 ans au moins.
Remarquons également que chaque fois que se produit une récession en France (période
hachurée sur le graphique), la variable d’ajustement, ce sont les profits qui du coup baissent,
puisque les ventes des sociétés chutent tandis que leurs couts ne baissent pas.
Je suis sur que le lecteur se sentira conforté dans sa croyance en l’excellence des élites qui nous
gouvernent si je lui dis que pendant que le cash flow des sociétés passaient de 30 % du PNB a
22% , la part de l’Etat dans l’économie passait elle de 30% a 44 %, assurant la justice sociale que
chacun peut constater aujourd’hui et que le monde entier nous envie.
Le seul inconvénient est bien sur que les emplois dans l’économie varient en fonction des
variations de la rentabilité de mon entrepreneur et que quand sa rentabilité baisse, il licencie,
fait faillite-ce qui prouve son incompétence notoire- et cesse en tout cas d’embaucher, comme le