
PATIENTS ET MÉTHODE
CONCLUSION
C. Arcens1, C. Trial2
L’objectif de cette évaluation était de tester les performances d’un nouveau pansement superabsorbant, le 3M™ Tegaderm™ Superabsorber,  
en contexte hyperexsudatif, sur différents types de plaies.
3M™ Tegaderm™ Superabsorber présente un intérêt dans la 
gestion des plaies hyper-exsudatives, particulièrement vis-à-vis  
de la gestion de la peau péri-lésionnelle.
Sa capacité à gérer des volumes importants d’exsudat permet 
d’espacer le rythme de réfection des pansements et ce, même 
sous compression (absence de relargage).
Bien conformable et non adhérent à la plaie, il améliore le confort 
du patient. Enfin, les exsudats ne le traversant pas,  
il favorise la vie sociale des patients, souvent anxieux à l’idée de 
voir leur plaie « couler » et tacher leur vêtements.
Les critères d’inclusion étaient centré sur l’exsudat et ses complications :
•  patient porteur d’une plaie déjà prise en charge depuis au moins 2 semaines ;
•  présence d’un exsudat très abondant non contrôlé par le pansement en cours ;
•  nécessité de changer la prise en charge du fait des complication locales de 
l’exsudat à type de fuites, saturation des pansements, macération importante, 
irritation de la peau péri-lésionnelle, inconfort manifeste au porter d’un pansement 
classique. 
Les patients étaient revus tous les 10 jours en consultation externe après la visite 
d’inclusion. Les changement de pansement intermédiaires étaient effectués par une 
infirmière en ville.
A chaque visite, une évaluation colorielle ainsi qu’une photographie étaient réalisées. 
Les paramètres suivants étaient évalués au cours des consultations :
•  évaluation semi-quantitative des exsudats sur une échelle à 3 items (modérés, 
abondants, très abondants) ;
•  macération de la plaie (absence, légère, importante, très importante) ;
•  irritation de la peau péri-lésionnelle (absence, légère, importante, très importante) ;
•  adhérence du pansement à la plaie (oui, non) ;
•  confort du patient au porter du pansement (très inconfortable/confortable/très 
confortable) ;
•  fuite d’exsudat (oui, non) ;
•  fréquence de changement des pansements.
A la fin du suivi, patiente et cliniciens étaient interrogés sur leur préférence 
entre pansement habituel et le 3M™ Tegaderm™ Superabsorber
PRINCIPAUX 
RESULTATS
Un total de 6 plaies ont été observées  
(4 patients : 3 femmes et 1 homme).
Il s’agissait de 5 ulcères de jambe 
mixtes à prédominance veineuse et 1 
plaie traumatique. 
A l’inclusion, le rythme de changement 
du pansement était quotidien avec un 
pansement systématiquement saturé et 
une peau péri-lésionnelle altérée par les 
exsudats.
Lors des visites de suivi, les signes de 
macération ont disparus.
L’amélioration de la peau péri-
lésionnelle a été observée pour toutes les 
plaies avec une disparition de l’irritation. Le 
rythme de réfection des pansements a pu 
passer  
à un jour sur deux pour trois plaies voire  
un jour sur trois pour trois plaies. 
Malgré le contexte hyperexsudatif, 
aucune fuite, saturation ou glissement du 
nouveau pansement n’ont été observés, 
ce qui témoigne de la grande capacité de 
gestion de exsudat de 3M™ Tegaderm™ 
Superabsorber.
Le pansement s’est montré bien 
conformable à la plaie. Tous les patients 
ont indiqué trouver le 3M™ Tegaderm™ 
Superabsorber confortable à porter. 
Enfin, en fin de suivi, la préférence 
versus pansement habituel est allée au 
3M™ Tegaderm™ Superabsorber pour 
le clinicien comme pour l’ensemble des 
patients. 
Performances :  
Un nouveau pansement superabsorbant
en contexte hyperexsudatif
BIBLIOGRAPHIE
1- World Union of Wound Healing Societies (WUWHS). 
Principles of best practice: Wound exudate and the role of 
dressings.A consensus document. London: MEP Ltd, 2007.
1 Faculté de Pharmacie, 2 Unité Plaies et Cicatrisation-CHRU Lapeyronie/MONTPELLIER 
 Dans certaines situations, le niveau 
d’exsudat dépasse en effet les 
capacités d’absorption des 
pansements habituels 
(hydrocellulaires, alginates ou 
hydrofibres)1. 
La macération va alors entraîner 
une altération de la peau  
péri-lésionnelle, favoriser la 
survenue d’une infection ou encore 
ralentir la cicatrisation. De plus,  
elle peut avoir d’importantes 
répercussions psycho-sociales 
(fuites, souillures des vêtements,…) 
et donc un impact sur la qualité de 
vie des patients. 
La solution peut alors être soit 
d’associer plusieurs familles de 
pansements, soit d’augmenter la 
fréquence de changement soit 
d’utiliser des pansements ayant une 
plus forte capacité de gestion de 
l’exsudat, tels que les 
superabsorbants. 
Si la nécessité d’un milieu 
humide pour une 
cicatrisation de bonne 
qualité n’est plus sujette à 
débat, il est toutefois difficile 
de conserver ce milieu 
humide tout en garantissant 
l’absence de macération. 
OBJECTIF
CAS PATIENTS
PATIENT N°5
Madame D. est une patiente 
âgée de 66 ans. Obèse, elle 
souffre d’un diabète multi-
compliqué qui vient s’ajouter 
à une insuffisance veineuse 
majeure associée à un 
lymphoedème.
Plaie
Ulcère périmalléolaire de la 
jambe gauche d’étiologie mixte à 
prédominance veineuse, évoluant 
depuis plus de 2 ans.
A l’inclusion, la plaie est 
recouverte d’une fibrose très 
humide. Du fait de la lymphorrhée, 
la peau périlésionnelle est le siège 
d’une dermite irritative en lien avec 
une macération importante.
La patiente se plaint d’un inconfort 
important.
Prise en charge de la plaie 
avant inclusion 
Hydrofibre (Aquacel®) + 
hydrocellulaire (Versiva®) avec 
réfection quotidienne.
Malgré l’association hydrofibre + 
hydrocellulaire, l’exsudat sature le 
pansement et le traverse. 
Résultats
A la consultation de J10, l’aspect 
fibrineux de l’ulcère persiste mais 
est moins humide. Les signes de 
macération ont disparus.  
La dermite périlésionnelle est en 
voie de régression.
L’ulcère présentait toujours un 
fond fibrineux mais sans aspect de 
macération.
A J20, l’amélioration s’est 
poursuivie avec une évolution 
satisfaisante de l’ulcère.
La capacité du nouveau 
pansement superabsorbant à 
absorber l’importante lymphorrhée 
a permis la disparition de l’irritation 
cutanée.
La patient a dit préférer ce 
nouveau pansement.
J 10 : 10 jours après le 
remplacement du pansement par 
3M
™
 Tegaderm
™
 Superabsorber,  
la macération a disparu. En revanche, 
le dermite persiste encore.
J 20 : évolution favorable de l’ulcère 
veineux avec amélioration de la 
dermite et disparition des signes de 
macération.
J0 : ulcère de jambe récalcitrant 
avec lymphorrhée importante.  
La peau périlésionnelle est le siège 
d’une irritation et d’une macération 
importantes.
J21 : évolution favorable de l’ulcère 
veineux avec contrôle de l’exsudat.
J0 : ulcère de jambe hyperexsudatif 
avec dermite périlésionnelle et  
signes très importants de macération.
PATIENT N°2
Madame K.,  âgée de 82 ans, 
souffre d’une insuffisance 
veineuse majeure dans un 
contexte de syndrome dépressif 
sévère, 
Plaie
Ulcère de jambe mixte à 
prédominance veineuse, évoluant 
depuis 18 mois. 
A l’inclusion, la plaie est 
recouverte d’un tissus fibrineux 
humide. La peau périlésionnelle  
est irritée avec une macération 
(notées toutes les deux comme 
« très importantes »).
Prise en charge avant 
inclusion 
Pansement absorbant 
(Vliwasorb®) avec réfection 
quotidienne.
Le pansement est saturé par les 
exsudats et est le siège de fuites. 
La patiente trouve le pansement 
inconfortable
Résultats
Dès la première consultation 
(J10), les signes de macération 
et d’irritation ont disparus. 
L’ulcère présentait toujours un 
fond fibrineux mais n’était plus 
humide. A J21, l’amélioration 
s’est poursuivie avec une évolution 
satisfaisante de l’ulcère.
Le nouveau pansement, ayant pu 
gérer le volume d’exsudat, aucune 
fuite n’a été à déplorer.
Enfin, la patiente a trouvé 
le nouveau pansement plus 
confortable que le précédent.
J10 : après 10 jours de traitement 
par 3M
™
 Tegaderm
™
 Superabsorber, 
amélioration nette de la peau 
périlésionnelle avec disparition 
de l’irritation et de la macérations 
périlésionnelles.
Cas clinique n°2 Cas clinique n°5
Les patients ont été recrutés au sein de la consultation externe de l’Unité Plaies et Cicatrisation du CHRU Lapeyronie (Montpellier).