
rupture avec les associations similaires, est d’une part de devenir un laboratoire
permanent et producteur d’idées novatrices, mais surtout, de jouer le rôle de
force de proposition auprès des cercles de décision.
- Enfin, notre dernière mission est de devenir un cadre de débat et de réflexion
qui soit Autonome et Exigeant. Nous insistons en effet sur ces deux points car
c’est à partir de ces deux valeurs que nous pourrons construire notre crédibilité,
gage de notre pérennité. Pourquoi l’autonomie ? Car la qualité des débats exige
que le Cercle ne soit la propriété d’aucune chapelle. Le Cercle doit être le produit
de son temps et l’époque n’est plus aux querelles idéologiques et aux
affrontements de clans restreints à des visions totalisantes. Le Cercle appartient à
tous ses membres, quels qu’ils soient, jeunes et moins jeunes, pour peu qu’ils
partagent des idéaux communs, une vision et une orientation communes ; et une
certaine idée du Maroc, de la chose publique et du Maghreb, qui soit basée sur le
progrès, l’équité, la redistribution, la solidarité et la justice sociale. Ceci, sans
oublier l’exigence également, dans la mesure où la qualité des débats et des idées
qui en découlent, nécessite que l’on soit attentif aussi bien aux faits qu’à la
rigueur scientifique des analyses. C’est ce qui fera notre différence.
De par ses réflexions, ses prises de position, et ses travaux en général, notre
Cercle a vocation, à travers les différents objectifs mentionnés précédemment, à
contribuer de manière continue et permanente, à l’élaboration d’une stratégie
économique globale qui soit audacieuse et volontariste, dans un cadre maghrébin
et euro-méditerranéen. Et cela, en tenant compte de la réalité sociologique du
pays et des préoccupations de toutes les catégories de population.
En gros, ce modèle de croissance est structuré autour des axes suivants :
- le développement de l’offre à travers l’amélioration de la compétitivité de
l’économie marocaine et de la productivité des entreprises et la diversification
productive de l’offre vers des secteurs à forte teneur en valeur ajoutée ;
- la relance de la demande à travers la définition d’une politique active de
l’emploi, la définition d’une politique de revenus et de soutien du pouvoir d’achat
et l’investissement dans le développement d’un système éducatif de qualité ;