font de la Haute-Autriche une région économique ex-
emplaire. L’infrastructure performante à haut débit,
la densité du réseau des technologies innovantes et
la rapidité des démarches administratives sont des
facteurs favorables qui ont su attirer également des
investisseurs internationaux tels que Google ou BMW.
En raison de sa situation géographique et des pos-
sibilités de transport combiné rail route et uvial, la
Haute-Autriche est un site d’implantation très prisé
pour les activités de production et de logistique. Pour
être au carrefour des liaisons nord-sud et est-ouest de
l’Europe, d’importantes entreprises nationales et inter-
nationales de commerce, de transport et de services
logistiques se sont surtout implantées dans le triangle
formé par les villes de Linz, Wels et Steyr. L’aéroport
de Linz “blue danube airport“ offre des liaisons direc-
tes quotidiennes avec les principales villes d’Europe.
De plus, la Haute-Autriche est également accessible
du monde entier par l’intermédiaire des grands aéro-
ports de Vienne, Munich, Francfort ou Zurich.
Le port interrégional de Enns situé aux conns de la
Basse et de la Haute-Autriche constitue une plaque
tournante centralisée de logistique trimodale pour les
exportations, principalement au départ de la zone
Amstetten-Linz, dans laquelle se concentre plus d’un
tiers de toute la production industrielle de l’Autriche
et 40 % des exportations nationales. Les installations
portuaires s’étendent sur 3,5 millions de m2 et forment
ainsi la plus vaste zone de constructions industrielles
du Danube supérieur. Depuis les débuts de l’activité
portuaire à Enns en 1993, le volume annuel de trans-
bordement sur l’eau est passé de 30 000 à plus d’un
million de tonnes tandis que le transbordement total
entre les voies uviale, routière et ferroviaire atteignait
les cinq millions de tonnes.
// Clusters et réseaux
Comparée aux autres régions de l’UE, la Haute-Au-
triche est celle qui encourage le plus la coopération
en réseau. De la même manière que les plus grands
secteurs industriels, huit clusters sectoriels et quat-
re réseaux transversaux ont été créés depuis 1998.
Sur le thème de “l’innovation par la coopération et la
compétence“, ces différents pôles de compétence et
de compétitivité réunissent en réseaux plus de 2 200
partenaires – en particulier des entreprises issues des
secteurs de l’automobile, des matières plastiques, du
bois et de l’ameublement, des techniques médicales,
de la mécatronique, de l’environnement, de l’énergie
renouvelable ou de l’alimentation. 85 % d’entre elles
sont des PME.
Pour renforcer encore la capacité économique et
l’innovation des hommes et des entreprises de Hau-
te-Autriche, des réseaux transversaux existent aussi
dans les domaines des ressources humaines, de la
logistique, de l’efcience énergétique et du design et
des médias. Les regroupements sous forme de cluster
ou de réseau stimulent et coordonnent la collaboration
des entreprises et des instituts en R&D an d’améliorer
continuellement la compétitivité des entreprises et des
secteurs. Un de leurs objectifs essentiels est de ré-
pondre aux besoins des PME.
// Les matières plastiques en Haute-
Autriche
En Haute-Autriche, le secteur des matières plastiques
est une branche économique d’avenir qui a déjà ac-
quis expérience et renommée internationale. Environ
220 entreprises employant 34 000 personnes réalisent
un chiffre d’affaires dépassant les 6,7 milliards d’euros.
Pour assurer des conditions générales optimales aux
entreprises concernées en Haute-Autriche, tous les
acteurs majeurs agissent en étroite collaboration : la
région et son Agence de développement économique
et technologique de Haute-Autriche (“Oö. Technolo-
gie- und Marketinggesellschaft m.b.H.“), l’université
Johannes Kepler de Linz, les écoles supérieures spé-
cialisées de Haute-Autriche “Fachhochschule Oberös-
terreich“, le cluster des matières plastiques, le centre
de transfert technologique des matières plastiques
ainsi que des entreprises internationales telles que
Borealis ou Greiner Bio-One.
Les investissements concertés dans l’infrastructure
de recherche et dans la formation professionnelle en
accord avec les souhaits de l’économie ont encore
permis d’optimiser les conditions d’implantation pour
le secteur des matières plastiques.