DOSSIER Diffusion Haute

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Cie Post Partum – Association Loi 1901
4, rue du Capitaine Dreyfus - 31520 RAMONVILLE St AGNE
[email protected]
Siret 500 053 632 00021 / APE : 9001 Z
Licence entrepreneur de spectacle : n° 2-1072269
La compagnie Post Partum présente :
HAUTE -AUTRICHE
(Oberösterreich)
De Franz-Xaver KROETZ
Traduction Claude Yersin.- Arche Editeur.
Mise en scène : Olivier Jeannelle
Avec : Cécile Carles et Olivier Jeannelle
Machinerie : Jean Castellat
Lumières : Olivier Jeannelle
Son : Grangil
Scénographie : Olivier Jeannelle
Costumes : Cécile Carles et Stéphanie Barutel
Coproduction Le Grenier Maurice Sarrazin
Conseil Général de Haute Garonne
Mairie de la ville de Toulouse
Théâtre Le Vent des Signes
Centre culturel des Mazades
Remue Méninges et la Mairie de la ville d'Anères
Création au Théâtre du Grand Rond Septembre 2014
« L’engagement social contenu dans mes pièces ne vient pas de l’analyse sociologique faite
par l’auteur, mais de l’effroi et de la colère devant l’état des choses… » F. X. Kroetz
« Apprends ! Apprends à lire, à compter ! Apprends à parler. C’est le seul moyen de ne pas
nous ressembler. Apprends, et reviens ! » Incendies – W. Mouawad.
Franz Xavier Kroetz.
Il nait à Munich en 1946, où il suit les cours de l’Ecole d’Art Dramatique, puis le séminaire
Max Reinhardt à Vienne.
A partir de 1967, il a ses premiers engagements comme comédien dans les « théâtrescaves» munichois, et travaille avec Rainer-Werner Fassbinder à « l’Anti-teater ». Il
commence à écrire des pièces et pratique divers métiers occasionnels, tel que gardiens
d’asile, coupeur de bananes, portier, chauffeur de poids lourds. Il collabore aussi à un
En 1970, il obtient une bourse de dramaturge.
Et en 1971, première création de deux de ses pièces à l’Atelier-Théâtre de Munich. Cette
même année, il adhère au Parti Communiste Allemand. La revue Theater Heute, désigne
sa pièce « Travail à domicile », meilleure pièce nouvelle de l’année.
1972 : Kroetz se présente aux élections législatives pour le P.C.A. sans être élu.
1972-1973 : Kroetz obtient une bourse du ministère de la Culture. Ce qui lui permet
d’écrire en lien plus direct avec la pratique scénique. Il est pour cette saison, l’auteur qui
totalise le plus de pièces créées en Allemagne. Les pièces qui ont fait connaître Kroetz
sont relativement faciles à localiser : milieu de petits paysans et de prolétaires bavarois.
Sans être le premier à s’attaquer à ce type de sujets, ses pièces sont sans comparaison.
Elles sont précises, naïves, dures. Leur succès ne doit pas faire oublier leur charge
provocante.
La pièce.
Ils sont deux. Heinz et Anni. Vivant dans une province reculée du sud de l’Allemagne.
Mariés depuis quelques années. Petit couple moyen, modèle dirait-on. Leurs rêves sont le
produit parfait d’une certaine iconographie télévisuelle du bonheur. Elle, imagine la nuit
viennoise dans laquelle tournoient les robes des stars du petit écran. Lui, projette la taille
de la piscine qu’ils construiront dans leur futur jardin, ou envisage les options de
l’hypothétique prochaine voiture du couple… Modestes employés de la même « boîte »,
leur existence voit alterner travail en semaine, et dimanche au cours duquel ils
s’autorisent parfois une onéreuse (mais raisonnable) excursion vers quelque prestigieux
site touristique. Car bien sûr, tout se compte ! Surtout les plaisirs par définitions
« inutiles ».
Malgré quelques tendances à la boisson au bar où il se rend le samedi avec ses amis pour
d’interminables parties de quilles qu’elle ne goûte guère, leur vie semble devoir s’écouler
paisiblement… C’était sans compter sur l’arrivée dans ce paysage d’un enfant, qu’elle
désire et qu’il refuse. Les enjeux de chacun se déplacent. Des conflits sous-jacents,
trouvent avec l’annonce de cet enfant le terreau pour se cristalliser. La parole, qui jusquelà n’avait servi qu’à énoncer des banalités, doit peu à peu se faire le vecteur de pensées
plus profondes...
Un point de vue.
« L’existence détermine la conscience », voici un principe marxiste que Kroetz ne
renierait surement pas. Ses personnages sont souvent prisonniers d’un environnement
qui les oppresse. Ils ressemblent à des figurines coincées dans ces désuètes boules à
neige qu’on ramène de vacances. Mais le décor y serait sombre et la neige aurait fondue
en une pluie grise. Heinz et Anni s’aiment. La question même ne se pose pas. La morale
sous laquelle ils ont placé leur mariage en a décidé pour eux et pour la vie. Les questions
qu’ils sont en droit de se poser sont limitées par ce cadre moral que circonscrit l’Eglise, et
la communauté provinciale à laquelle ils appartiennent. Pour le meilleur et pour le pire, ils
fondent cette cellule familiale sur laquelle la société bourgeoise se fonde. Honnêtes
travailleurs, consommateurs fiables (si possibles à crédit), respectueux particulièrement
dociles de la morale, des traditions, et de la répartition en classes… Comme chacun, Anni
et Heinz cherchent les moyens qui permettraient de « s’en sortir ». Ils essayent, tout en
sauvant les apparences, de mener leur barque le mieux possible. Mais que veut dire « le
mieux possible » ?
Dans une ville où tout le monde sait tout? Dans un système économique où toute
promotion est dure, lente, toujours menacée d’un accident de parcours ? Par un enfant
venu trop tôt ?
Montrer cela pour Kroetz, c’est moins critiquer l’espèce ou les individus, que critiquer des
rouages sociaux, des situations créées par une manière de concevoir l’état du monde,
des mentalités engendrées par la routine d’un système où tout devient cliché, impasse,
affrontement, solitude…
Kroetz n’analyse pas, mais il intensifie les situations qu’il décrit au point que l’analyse
s’impose d’elle-même. Ainsi, la question posée apparaît entre les lignes : que seraient ces
êtres dans un monde différent, libéré de l’emprise des forces de l’argent, de
l’agencement pyramidal d’une société sans cesse plus avilissante, où l’être humain sert
encore et de façon asphyxiante, de variable d’ajustement, un monde capable de donner à
tous des responsabilités plus claires, plus ouvertes, plus généreuses que celle de
l’obsession de la survie, envers et contre tout, tous et parfois soi-même ? Un monde où
les Hommes auraient le temps de se consacrer à des choses aussi inutiles que l’art, la
littérature, l’Histoire, ou la pêche et les échecs…
Avec Haute-Autriche, en 1973, Kroetz amorce une évolution dans sa production
dramaturgique. Abandonnant les franges de la société, les personnages marginaux et les
cas extrêmes, il décide de s’intéresser à « la moyenne des gens », il se met à la recherche
d’une expression plus « politiquement et économiquement fondée ». Ces combats
quotidiens, il les livre sous la forme d’une comédie noire.
Le rire ici, s’immisce dans la précision de la réalité, dans la dureté des situations, dans le
tragique de la vie sans perspectives. Le rire ne condamne pas les personnages. Il permet
de supporter l’insupportable, d’éclairer les rapports par une « distance », de porter un
regard sur ce qui rend les actions grotesques ou pitoyables ou méprisables.
Il s’agit de trouver dans le travail de mise en scène, un double équilibre.
D’une part, l’équilibre entre ce rire, et la réalité essentiellement dramatique dont il
procède. Une réalité faite de contraintes, de conditionnement moral plus cruel
qu’absurde, de tradition petite bourgeoise dans ce qu’elle a de dérisoire.
D’autre part, cette réalité, ce réalisme, cette justesse sociologique nourrie de détails
extrêmement réalistes, sont confrontés sans cesse à une théâtralité, une franchise ou
une subtilité des situations, un langage qui certes utilise des expressions courantes, les
constructions de phrases populaires, mais dans une forme caractéristique, choisie, d’une
certaine façon « distanciée » par la réalité. Ce double équilibre autorise une irruption du
réel dans un espace théâtral relativement codifié qui fait la force de cette œuvre d’un
Kroetz en pleine maturité.
L’espace scénique.
Nous nous servirons de la construction en fragments de l’œuvre. Dessiné par la lumière
et quelques accessoires-objets propres à suggérer la nature d’un lieu, l’espace scénique
sera morcelé, comme les pièces (éparses) d’un puzzle (non assemblé). Ici, la cuisine, là, la
chambre, là encore, la salle de bistrot… Traité de manière à décaler le réel, chacun de ces
espaces sera volontairement étroit, afin d’accroitre l’impression d’enfermement, mais
aussi resserrer l’attention sur ce qui est en jeu dans chaque scène. En une suite de
tableaux épurés, l’accent sera mis sur la tension entre langage et situation, entre ce qui
est formulé et ce qui ne parvient pas à s’exprimer, avec toutes les déviances de
comportement que cela peut entrainer…
Il s’agira de plonger dans un univers allant se rétrécissant comme il en va de certains
cauchemars, dont l’issue pourrait être fatale…
Heureusement, le dernier mot revient à la musique…
La Presse.
Le brigadier n° 11, septembre/octobre 2014
Un petit couple modèle…
De Nunzio à Haute-Autriche, de la Sicile à la Bavière, Olivier Jeannelle continue d’explorer
les facettes de l’antihéros universel. (…)
Au début des années 1970, dans une Allemagne qui n’a pas encore fait le tour de ses
démons, Heinz et Anni vivent dans une culpabilité bien rangée : surtout ne pas faire de
vagues, honnêtes travailleur, respectueux de la morale et des traditions, épousés sous une
foi catholique intangible, ils vivent un quotidien d’une banalité archétypale.
Tout juste mariés à la ville, Olivier Jeannelle et Cécile Carles sont bien facétieux dans ce rôle,
on l’imagine à contre-emploi.
On les suit, ici et là dans la cuisine, la chambre, la salle de bistrot où Heinz a ses habitudes,
le samedi soir…
L’espace scénique, morcelé comme les pièces éparses d’un puzzle, volontairement étroit afin
de maintenir l’attention sur ce qui est en jeu, renforce cette atmosphère de froideur
mécanique.
La tragédie de l’incommunicabilité.
Engluée jusqu’au cou dans l’excès de la société de consommation, l’existence du couple
transite par la possession de biens matériels et l’image tourbillonnante de Vienne, symbole
ultime de la réussite sociale.
Mais les rêves et les fantasmes cèdent aux doutes. Et alors que la pression sociale appuie là
où ça fait mal, le couple ne cesse de comptabiliser jusqu’à l’obsession. Jusqu’à qu’un
évènement imprévu bouleverse la sphère intime (…) déplace les enjeux de chacun.
Un moment explosif, mais fondamental pour le metteur en scène Olivier Jeannelle. « La
parole, qui jusque-là n’avait servi qu’à exprimer des banalités, doit peu à peu se faire le
vecteur de pensées plus profondes ». Une façon de dépasser le tragique de la vie sans
perspective, de lui redonner un sens critique, un souffle salvateur.
Mathieu Arnal.
La dépêche du midi, publié le 23 septembre 2014
Lorsque l’enfant parait, le couple se défait…
C’est bien une histoire d’enfant et de couple que raconte « Haute-Autriche ».
Une pièce mise en scène par olivier jeannelle et magistralement interprété par le duo
Jeanelle et Cécile Carles.
Un couple, Heinz et Anni vivent modestement dans une ville reculée de l’Allemagne.
Un couple sans ressort, si ce n’est celui d’un match de foot à la TV achetée à crédit, qui vit
chichement et rêve beaucoup d’une vie meilleure. Un couple appelé à vieillir ensemble sans
heurt ni tracas dans une douce atmosphère cotonneuse. Jusqu’au jour où Ani apprend
qu’elle va bientôt être mère. Quoi de plus normal…
Pourtant la nouvelle ne réjouit guère le mari qui va bien sur lui demander de mettre fin à sa
grossesse sous prétexte qu’il n’est pas prêt à devenir père et qu’il n’a rien à raconter à son
futur enfant. Excuses qui n’en sont pas.
Il faudra à la fois l’amour, la patience et la détermination d’Anni pour remporter la victoire de
cette naissance.
Une pièce à la mise en scène atypique avec de courtes scène et entrecoupée de musique.
Si cela ne conduit pas à l’évidence, la manière est originale et permet aux personnages de
donner force et conviction. Une histoire qui peut faire écho à beaucoup d’hommes appelés
un jour à devenir parents. Et qui fait passer au public un beau moment de vie tout
simplement.
Silvana Grasso.
Le clou dans la planche, publié le 20 Septembre 2014
L'insoutenable satisfaction de l'être.
... et on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Léo Ferré.
Franz Xaver Kroetz n'est pas, il faut en convenir, le moins confidentiel des dramaturges du
XXe siècle. Dans Haute-Autriche, il rapproche dans cette chronique conjugale et sociale
deux populations et cultures cent fois cousines, celles du länder sud-est de l'Allemagne et de
la province autrichienne de Linz. Bien des sous-textes historiques pour une pièce aux
apparences pourtant fort modestes.
Une histoire de couple, oui ; mais avec l'Histoire grimaçant en arrière-plan. Pis, une
effrayante et drolatique continuité de propos vis-à-vis du présent. Médiocrité et misère
sociale franchissent allègrement les repères des frises historiques et les chaînes de
montagnes : cette Anni (Cécile Carles) et ceHeinz (Olivier Jeannelle), beaucoup les
plaindront, les mépriseront ; les plus cyniques en riront (oui oui, et copieusement). Et puis,
parfois, au hasard du sursaut intime d'un des deux personnages, ou d'une question
économique troublante d'actualité, certains les reconnaîtront.
"Mieux vaut un bon repas qu'un mauvais rêve"
Le petit Jésus est accroché au mur, et à l'esprit sans doute, mais, trônant au milieu du salon,
le souverain téléviseur dispense ses messes quotidiennes. Heinz et Anni n'aiment rien tant
que cette émission divertissante, à déguster avec une bière et un repas chaud ; un petit plat
cuisiné avec une idéale proportion de talent culinaire et d'économie. Les poireaux sont aussi
bons que les asperges, alors pourquoi donner dans le luxe ? Philosophie de l'assiette, il
n'est, selon Anni, d'autre nécessité que de se satisfaire. Satisfait, Heinz l'est moins que sa
femme. C'est pourtant lui qui veille aux dépenses, raisonne sur les comptes (…) Pour justifier
l'informulable – un malaise envers son existence, dont il palpe l'épouvantable banalité –
Heinz soumettra la naissance de l'enfant à un odieux bilan financier : en fonction de
l'addition, il faudra peut-être se décider à le "faire passer", même si c'est contraire à la loi, à
la religion et au désir d'Anni.
Quand on pense que la pièce nous est donnée par la compagnie Post-Partum...
"Il faudrait pouvoir se lever et... jusqu'où les pieds vous portent"
On reconnaîtra sans peine l'empreinte réaliste d'un théâtre se donnant pour humble sujet : la
vie des gens. Ces autres. Ce miroir repoussant, accablant, proposant ici un portrait à charge
contre le petit bonheur portant nom de résignation (…)
Sacrée partition que cette pièce. Kroetz y juxtapose de très brèves scènes, volontiers
statiques, qui entraînent une esthétique du tableau et impliquent, de la part des comédiens,
des "mises en état" (émotif, notamment) très rapides.
On suit le couple de lieux privés en espaces publics, de leur salon jusqu'à leur lit, en passant
par les berges d'un lac (…)
Le choix d'une musique parfaitement anachronique, joue comme cheville rythmique entre
chaque tableau, en dévoile la fragile assise, emporte irrémédiablement personnages et
spectateurs vers la page suivante ; cette remarquable bande-son tient moins lieu d'intermède
que de catalyseur de la scène à venir.
Les lumières, quant à elles, rejoignent les tendances d'Olivier Jeannelle : pourquoi faire
simple quand on peut se décarcasser ? Elles décomposent le spectacle, le morcèlent en
ambiances variées (...)
Les comédiens ? Au cordeau. Fi des temps (morts) psychologiques, qui auraient pu engluer
ces deux personnages et rendre le spectacle fastidieux à crever.
Il est d'ailleurs important de le souligner, le sujet pouvant sembler moyennement affriolant : si
ce couple s'ennuie, il n'a rien d'ennuyant. Magie d'une plume caustique, d'une interprétation
finaude et d'une mise en scène démentant la sobriété du sujet. Car oui, si certains en
doutaient : la petitesse humaine peut faire du grand théâtre. ||
Manon Ona.
Tous crédits photographiques : Katty Castella
Cécile Carles. Née en 1978. Comédienne.
Elle a 14 ans lorsqu’elle rentre au Conservatoire d’art dramatique de Montauban.
Elle entre ensuite au Conservatoire d’Art dramatique de Toulouse, elle en sort avec mention très
bien, puis suit une formation professionnelle au Conservatoire d’art dramatique du Xème à Paris.
En 1998, elle joue sous la direction de Francis Azema dans « Cyrano de Bergerac ». Elle travaille
avec lui plusieurs fois : Tchekhov, Labiche, Lagarce, Schumann…
Elle travaille aussi avec différents metteurs en scène toulousains, Jean-Louis Hébré, Jean-Pierre
Armand, Maurice Sarrazin (Juliette, dans « Roméo et Juliette », Eric Vanelle,
Christian Eveno, Laurent Perez… Avec qui elle joue Molière, T. Williams, Michaux, L. Perez,
Shakespeare…
Elle co-fonde en 2007 la Compagnie Post-Partum avec qui elle crée « Je vous écris d’un pays
lointain » de Michaux.
En 2010, elle joue Eva Braun dans « Eva et M. Wolf », un monologue de et mis en scène par Alain
Régus.
Elle co-fonde le Collectif FAR en 2012 avec lequel elle crée « La Fausse Suivante » de Marivaux.
A son parcours théâtral, s’ajoute depuis 2008, plusieurs rôles dans des films et téléfilms avec
notamment Christophe Douchand pour M6…
Parallèlement à ses activités de comédienne, elle dirige plusieurs ateliers d’initiation et de
formation pour adultes et adolescents et intervient en milieu scolaire dans des collèges et lycées
de Toulouse.
Olivier Jeannelle. Né en 1968. Comédien – Metteur en scène.
Comédien formé au Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans entre 1985 et 1988. Il suit un
Cursus Universitaire à Paris VIII, puis dans divers cours de théâtre à Paris, notamment à l’Ecole de
la Belle de Mai – Jean-Christian Grinewald.
Entre 1989 et 1997, il co-fonde l’Empreinte Cie qui, entre Paris et la Lorraine (conventionnement
DRAC) explore un théâtre social et engagé. Il joue : Ravalec, Bourdon, Langhoff, Martone, Perec,
Zorilla, P.Turrini…
A Paris, il joue aussi sous la direction de M. Aubert, J-G. nordmann, D. Soulier et J-C Grinewald au
Théâtre National de Chaillot dans « les chutes du Zambeze »…
Entre 1997 et 2003, il fonde Anapiesma Cie installée en milieu rural. Il joue et met en scène Turrini,
Jodorowsky, Aub, Kalisky, Lorca, Durringer, Grumberg, Hunstad…
Entre 2003 et 2008, il intègre le Groupe Ex-Abrupto-D. Carette au Théâtre Sorano, avec qui il joue
Molière, Dumas, Petrone, Brecht, T. Williams, Peer Gynt dans « Peer Gynt » d’Ibsen … Il met en
scène « Les Caprices de Marianne » de Musset, et co-met en scène pour une dernière collaboration
avec D. Carette « La Cerisaie » de Tchekhov.
Il joue aussi sous la direction de A. Lefèvre, M. Sarrazin, J.J. Mateu…
En 2008, il intègre l’Emetteur Cie avec qui il crée avec L. Perez, « La Secrète Obscénité de tous les
jours » de M.A de la Parra. Spectacle qui tourne toujours à Toulouse et ailleurs, notamment dans le
cadre du Réseau Chainon, et qui est joué en juillet 2012 et 2013 en Avignon.
Il joue également en 2010, sous la direction de Laurent Pelly dans « Funérailles d’Hiver » de
Hanokh Levin au Théâtre National de Toulouse puis au Théâtre du Rond Point à Paris.
Il co-fonde le Collectif FAR en 2012 avec lequel il crée « La Fausse Suivante » de Marivaux.
Parallèlement à ses activités de comédien, il dirige plusieurs ateliers d’initiation et de formation
pour adultes et adolescents et intervient en milieu scolaire dans des collèges et lycées de la
Région (notamment CHAT Pibrac, Projets Avenir à Déodat, Atelier du TNT et du TPN…). Il prépare
le Diplôme d’Etat pour 2013.
La production.
Planning de création.
Septembre 2013 : travail de table.
09 au 16 octobre 2013 : résidence - R. Murat - Toulouse.
04 au 09 mars 2014 : résidence - Le Vent des Signes - Toulouse.
11 au 14 mars 2014 : résidence - Centre culturel de Vic en Bigorre -Hautes-Pyrénées.
28 avril au 2 mai 2014 : résidence - Remue Méninges Anères - Hautes-Pyrénées.
21 au 28 aout 2014 : résidence - Le Vent des Signes - Toulouse.
02 au 05 septembre 2014 : résidence - Le Vent des signes - Toulouse.
08 au 12 septembre 2014 : résidence - Théâtre des Mazades - Toulouse.
Création au théâtre du Grand-Rond - Toulouse - du 16 au 27 septembre 2014.
Conditions.
Prix de la cession : 1300 euros TTC.
Transports : sur la base de o,55 euros TTC / km aller, retour au départ de Toulouse.
Repas et hébergement : pour 3 personnes.
Droits d’auteur : frais SACD à la charge de l’organisateur.
Contacts.
Artistique :
Cécile Carles : 06 75 50 86 17 / [email protected]
Diffusion :
Laure Hunot : 06 61 48 63 94 / [email protected]
La fiche technique Haute-Autriche.
Montage : 2 services minimum.
Espace Scénique :
6m X 4m minimum avec dégagement vers coulisse nécessaire au fond cour.
Lumières :
24 circuits 2Kw. Avec console 24 circuits.
9 PC 1Kw
5 Pc 500W
4 Découpes 1Kw
1 Quartz 500W
3 PAR 64 – avec 1 lampe CP60, CP61 et CP62
1 PAR 30 (peut être remplacé par un PAR 500W ou un PC 500W)
1 F1
1 mini découpe (fournie par la compagnie)
1 stroboscope (fourni par la compagnie)
1 coupole (fournie par la compagnie)
Prévoir une alimentation directe au plateau pour téléviseur.
Une version simplifiée avec 12 circuits 2Kw est également disponible (nous
contacter).
Son :
Double lecteur CD
Console mixage
Amplification et diffusion salle en façade et diffusion scène lointain.
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