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Ce surprenant progrès s’avérait légèrement plus important pour les hommes (+228 jours) que pour les femmes
(+215 jours), réduisant ainsi davantage l’écart entre les sexes, qui se révèle toujours à l’avantage des femmes. Pour
les hommes, l’espérance de vie à la naissance s’établissait à 78,56 ans, tandis que pour les femmes, elle était de
83,50 ans, soit un écart de 4,94 ans. Cet écart n’a cessé de diminuer depuis le maximum proche de 7 ans atteint en
1995 (6,8 ans, pour une espérance de vie globale de 76,9 ans).
Au niveau régional, la Flandre a enregistré le progrès le plus important : avec un gain de plus d’une demi-année
(+244 jours). L’espérance de vie y atteignait 81,97 ans. En Wallonie, le gain de 187 jours a porté l’espérance de vie à
la naissance à 79,48 ans. Grâce à un gain à peine moindre de 181 jours, l’espérance de vie est passée à 80,92 ans en
Région de Bruxelles-Capitale. La population étrangère résidant en Belgique présente toujours une espérance de vie
à la naissance légèrement supérieure à celle de la population belge, à savoir : 81,43 ans pour la première contre
81,02 ans pour la seconde. Cet avantage doit être mis en relation avec la composition majoritairement européenne
de la population étrangère du pays.
Pour le niveau provincial, il faut se référer aux tables trisannuelles 2012-2014. Il en ressort que le Brabant flamand
(81,83 ans), le Limbourg (81,77 ans), la Flandre occidentale (81,45 ans) et le Brabant wallon (81,36 ans) présentent
les meilleures situations sanitaires, tandis que les provinces de Luxembourg (79,44 ans), de Liège (79,33 ans), de
Namur (78,75 ans) et de Hainaut (78,30 ans) se situent sensiblement en dessous de la moyenne nationale (80,60
ans). Ces tables trisannuelles permettent également de constater que la baisse enregistrée en 2012 n’a pas affecté
profondément l’évolution à long terme qui reste nettement positive.
En 2014, la baisse sensible du nombre de décès enregistrés (-4,2 %), couplée au maintien de la croissance lente de
la population totale du pays (+0,5 %), a contribué au gain remarquable de l’espérance de vie à la naissance (+0,6
an). L’analyse prochaine des causes de décès devrait permettre d’identifier les causes sous-jacentes et la période de
l’année où ces gains sont survenus.