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Résumé
Nous proposons dans un premier essai de développer un modèle d’équilibre général
calculable dynamique séquentiel avec l’infrastructure publique comme externalité positive
sur la productivité totale des facteurs. Les résultats des simulations démontrent que,
globalement, l’augmentation des investissements publics en infrastructures produit des
effets positifs sur les différents agrégats macroéconomiques. Toutefois, en Tunisie la
meilleure façon de financer ces infrastructures serait à travers l’aide internationale.
Dans le deuxième essai, nous proposons d'étendre le modèle présenté dans le
premier essai, afin de prendre en compte la dimension temporelle liée aux choix du
consommateur et du producteur. Nous présentons un modèle dynamique d’équilibre général
intertemporel. Nous essayons de comparer les résultats des simulations obtenus par le
modèle intertemporel avec les résultats du modèle dynamique séquentiel. Nos résultats
démontrent que dans les deux scénarios envisagés (crédit et taxe de vente), la quantité de la
valeur ajoutée est plus élevée dans le modèle intertemporel, par contre, en valeur c’est
plutôt le contraire.
Contrairement aux deux autres essais où nous considérons les infrastructures au sens
large, nous proposons dans le troisième essai de désagréger les infrastructures publiques.
Nous considérons trois types d’infrastructures, deux types d’infrastructures économiques
(les infrastructures agricoles, et les infrastructures des transports et des communications) le
troisième type est les infrastructures sociales. Nos résultats démontrent que dans les deux
scénarios de financement de l’augmentation des investissements publics en infrastructures
(crédit et taxe de vente), l’augmentation la plus importante est enregistrée dans le cas des
infrastructures des transports et des communications. Pour l’économie tunisienne, il serait
plus rentable de consacrer la plus grande partie des investissements publics pour les réseaux
des transports et des télécommunications.