
réciproque des banques, blocage du marché interbancaire1.
Les pouvoirs publics réagissent soit en prenant des participations dans les banques, soit en leur
octroyant des prêts pour reconstituer leurs fonds propres.Au total, entre juin 2007 et le début 2009,
les banques ont perdu près de 700 milliards de dollars et les principaux indices boursiers ont chuté de
40 à 60 %
Source : D'après Nicolas Couderc, Olivia Montel-Dumont, « Des subprimes à la crise mondiale », Les
Cahiers français, na 359, La Documentation française, novembre-décembre 2010.
Aux Etats-Unis, les ménages ont été incités à l’endettées du fait d’une moindre progression
de leur revenu. Ceci concerne notamment les ménages les plus modestes et les catégories moyennes.
Ceci a encouragée les ménages américains à s’endetter d’avantages pour maintenir leur niveau de
consommation. Cet endettement fonctionnait selon le mécanisme suivant appelé « effet de richesse ».
Nouvel Emprunt de 20 000$
Nouvel Emprunt de 40 000$
Emprunt total de 170 000$.
La croissance américaine est basée sur la demande et la consommation. Le ménage américain ne peut plus
payer les intérêts de son emprunt leur de l’année 5. La banque saisit sa maison et la met en vente pour
obtenir le remboursement de son prêt. Cependant, dans notre exemple, la banque récupéra que 70000$ alors
qu’elle avait prêté que 170 000$. Elle va donc perdre 100 000$.
« Le dollar c’est notre monnaie, le dollar c’est votre problème ».
On distingue 2 types d’emprunts :
Les emprunts à taux fixes et emprunts à taux variables dont le taux évoluent en fonction du taux fixé par
banque centrale. Les emprunts aux Etats-Unis sont le plus souvent à taux variable.
Les prêts subprimes sont des prêts avec des taux d’intérêts plus élevés du fait dut moindre solvabilité
(capacité de rembourser) de l’emprunteur. (Moins un emprunteur est solvable, et plus les taux d’intérêts sont
élevés). Tant que les taux d’intérêts étaient relativement bas, les ménages modestes ont pu s’endetter sans
problèmes, d’autant que dans le même temps la hausse du prix de l’immobilier rendait ses ménages plus
solvables. Le facteur déclencheur de la crise a été a partir de 2004 la hausse des taux d’intérêts par la banque
centrale américaine.
Grace aux taux variables les banques ont pu répercuter cette hausse des taux sur les prêts en cours. Les
ménages les plus fragiles ne parviennent plus à payer leurs intérêts. Ils sont donc expropriés de leurs
maisons par les banques, qui vendront ses dernières sur le marché immobilier. Cette hausse brutale de l’offre
de logement va provoquer une chute des prix, et la bulle immobilière va explosée.
Bulle spéculative : situation dans laquelle sur un marché, les prix des actifs augmentent et s’écarte
fortement de leur valeur habituelle.
Bulle immobilière : augmentation du prix de l’immobilier
Remarque : les actifs dont il s’agit ici ne correspondent pas à la population active mais à des biens durables
(Immobilier, actions etc.)
Remarque 1: la loi de l’offre et de la demande s’applique mal sur le marché des actifs (biens durables),
normalement leurs que les prix augmentent, la demande baisse. Sur les marchés d’actifs, c’est l’inverse,
lorsque les prix augmentent, les agents économiques, attirés par une perspective de plus-value, achète
d’avantage. Ceci conduit a des bulles spéculatives.