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VOL.46,No I1
SIÈGE SOCIAL: MONTRÉAL, NOVEMBRE 1965
Lestravaux
d’hiver
LE CHÔMAGE SAISONNIER
intéresse
touslescitoyens
du
Canadasans exception,et non pas seulementles
250,000
travailleurs
quisontalorssansemploi.
Il ne
s’agitpas là d’un problèmeéconomiqueque peut
résoudre
la Loisurl’assurance-chômage.
Ce n’estpas
non plusune taresocialeque l’onpeutfacilement
dissimuler.
Lorsque
le chômage
atteint
sonpointle plusélevé,
un quartde milliond’hommes
et de femmessontsans
travail
uniquement
parcequec’estl’hiver.
Quarante
pour cent au moins d’entreeux appartiennent
à
l’industrie
du bâtiment
ou de la construction,
tandis
quela majorité
desautresproviennent
desindustries
de base,commel’exploitation
forestière,
la pêche,
l’agriculture,
la transformation
desmatières
premières
etlestransports.
Ce qu’ily a de plusmalheureux
danstoutcela,
c’estquece ralentissement
d’activité
annuelesten
grandepartie
évitable.
Noussommes
lesvictimes
d’une
façon de penser qui remonteà l’époqueoù les
Canadiens
entraient
confortablement
en hibernation
dèslespremières
chutesde neige.
Aussiimporte-t-il
de fairele nécessaire
pourmieux
fairecomprendre
au public
lescauses
et leseffetsdu
chômage
d’hiver,
afinde modifier
l’opinion
bienétablie
selonlaquelle
ce chômageest inéluctable
et,après
avoirreconnuqu’unniveaud’emploiplusuniforme
pendanttoutela duréede l’annéeest réalisable,
d’élaborer
desplanset de prendre
lesmesures
voulues
poury atteindre.
Les économistes
les plusoptimistes
ne vont pas
jusqu’à
prétendre
qu’ilestpossible
de supprimer
toutes
variations
saisonnières
del’activité
industrielle.
Mais
lefaitdelesréduire,
neserait-ce
qued’untiers,
aurait
uneinfluence
considérable
sur notreéconomie.
Les
quatre-vingt-dix
millions
de dollarsquereprésente
cetteréduction
permettraient:
(1)de fournir
du travail
à pleintempsà 24,000personnes
pendantun an;(2)
deconstruire
7,500habitations
individuelles
de$12,000
chacune;
(3)de fairesuivreun coursuniversitaire
quatreansà 15,000étudiants
grâceà desbourses
de
$1,500parannée;(4)d’augmenter
de trentepourcent
pendantune annéecomplète
les fondsconsacrés
aux
écoles
etauxinstallations
scolaires,
cequicontribuerait
à mieuxpréparer
lesjeunesà réussir
dansla vie.
Le climat
Le climat
estle facteur
quiinflue
le plusprofondémentsurlesvariationz
saisonnières
de l’emploi.
Son
action
se faitsentir
danstoutes
lesrégions
du Canada,
maiselleestplusou moinsprononcée
suivant
l’activité
principale
descentres
encause--agriculture,
industrie,
commerce;
la diversité
des industries;
la natureet
l’importance
destravaux
de construction;
la situation
générale
de l’économie
dansla région.
Il est facile,maisinsensé,de direque nousne
pouvonspas grand-chose
pourchangerlesconditions
atmosphériques.
Le faitestquelesprogrès
techniques
accomplisdepuisquelquesannéesont permisde
vaincreun grandnombredes difficultés
qui empêchaient
autrefois
d’exécuter
certains
travaux
pendant
la saisonfroide.
C’estainsiquel’onpeutmaintenant
coulerdu béton au milieude l’hivermême pour
construire
lesplusgrandsouvrages
de génie,quele
camionnage
est possibleà peu prèsen toutesaison
grâceau perfectionnement
desmachines
utilisées
pour
dégagerles routes,que les charpentes
d’acieret
d’aluminium
ne posentaucunproblème,
que l’emploi
de l’électricité,
du mazout,du gazet de la vapeur
facilite
lechauffage
surleschantiers
deconstruction;
quelesabrisde contreplaqué
et de panneaux
de fibre
de boisprotègent
contrelesintempéries
et que des
bâtiments
entierspeuvent
êtreenrobés
de plastique.
L’industrie
pétrolière
a créédeshuiles
et desgraisses
quipermettent
auxmachines
et auxappareils
de fonctionnersansennuipardes températures
inférieures
à zéro.
Le Canadaabordece problème
d’unefaçonpositive
et pratique.
Nous essayonsde fairedavantage
que
d’atténuerle mal par des remèdesprovisoires
et
d’assistance.
Nousvoulonschangernotremanièrede
vivreen vued’édifier
uneéconomie
où il y aura,autant
quepossible,
du travail
pendant
toutel’année
pourla
totalité
de la main-d’oeuvre
disponible.
L’actiondu Canadadans ce domaine,où le gou-
vernement
fédéralconduit
la marche,
tientcomptedu
faitque toutesles régionsne sontpas touchées
au
mêmedegré.L’inégalité
du fardeauà porterdemande
l’intervention
concertée
des autorités
centrales
et
locales.Lorsqueles provinceset le gouvernement
fédéral
fontcausecommune
et unissent
leursefforts,
les résultats
n’ensontque plusimposants
et plus
profitables.
Les conséquences
du chômage
Quelleestexactement
la conséquence
la plusgrave
du chômage? Pourle Canadaen tantque nationc’est
la pertede productivité
dueau gaspillage
quereprésentel’inutilisation
de la main-d’oeuvre.
Pourles
provinces,
lesmunicipalités
et lecommerce,
cesontles
fraisde secourset la réduction
du pouvoir
d’achat.
Pourlesparticuliers,
c’estl’état
dedépression
qu’engendrent
l’oisiveté,
l’abaissement
duniveau
de vieet la
tristesse
devoirlesenfants
malnourris
et privés
des
agréments
qu’offre
notresociété
évoluée.
de douzemois,la diffusion
dansle publicde l’idée
qu’ilest d’uneimportance
capitale
de travailler
combattre
lesmauvaiseffetséconomiques
du chômage
d’hiver.
Voilà le programmeque le Servicenationalde
placementse proposede réaliser.Il a connude
modestes
débutsà la findesannéesquarante,
époque
où lesagentsrégionaux
de cetorganisme
commencèrent
à établirdes comitésd’emploid’hiverayantpou~
missiond’encourager
les travauxpendantla mortesaison.
Depuis1954,cesefforts
dispersés
et d’ordre
localontétécoordonnés
grâceà l’adoption
d’unprogrammenationald’encouragement
et d’éducation
en
faveurde l’emploi
d’hiver,
organisé
en collaboration
parle ministère
du Travail
et le Service
national
de
placement.
Un grandnombrede sociétés
d’envergure
nationale
ontjointleursefforts
à ce mouvement.
L’Association
des manufacturiers
canadiens
a instituéun comité
qu’elle
a chargéd’étudier
lesmoyensd’échelonner
les
programmes
de production
et de ventesurunepériode
L’unedesprincipales
caractéristiques
quidistinguent de douzemois.Lesorganisations
ouvrières
nationales
la main-d’oeuvre
desautresressources,
estqu’onne
ont publiquement
fournileurappui,et beaucoup
de
peut pas la stocker.La productivité
inemployée
syndicatslocauxont demandéà leurs membresde
pendant
lesmoisd’hiver
estperdueà jamais.
fairepartiedes comités.
Le Congrèsdu Travaildu
Canada
est
représenté
au
sein du sous-comitéde
La production
est le fondement
de la prospérité
l’emploi
d’hiver
et
de
tous
les eomitésd’emploi
nationale,
etla prospérité
nationale
estindispensable
régionaux.
L’Association
des
constructeurs
canadiens
au bonheurdes citoyens.Nous avonsbesoind’un
possède
un
comité
d’emploi
d’hiver
depuis
1955.
revenunational
élevé,dontla répartition
doitêtre
L’Association
nationale
des constructeurs
d’habitabaséedansune certainemesuresur l’importance
de
tionsa desreprésentants
auprèsdescomitésnatiol’apport
desparticuliers
dansla production
desmarnaux
et
locaux.
L’Institut
royald’architecture
du
chandisesconsommées
ou exportées
par notrepays.
Canada
a
constitué
un
comité,
en
1962,
en
vue
d’étudier
Si nouslaissonsse produireun étatde chosesoù
pourrait
prêterson conl’individu
n’aplusla possibilité
de fairepleinement parquelsmoyensl’Institut
cours;ce comitécomptemaintenant
des représentants
valoirsescapacités
de travail,
nousdiminuons
la
du Conseilcanadiendes ingénieurs
professionnels
récompense
de notrelabeur.
parmises membres.
Le chômage saisonniercoûte en moyenne 300
Ainsi,l’action
entreprise
parquelques
fonctionmillions
de dollars
parannéeau Canadaen salaires
et
naires
dans
les
bureaux
régionaux
du
Service
national
en pouvoird’achat.
Sanscompterla saignéeinutile
de
placement
s’est
transformée
en
quelques
années
en
desressources
du paysquecomportent
lesversements
une
vigoureuse
campagne
nationale
destinée
à
réduire
d’assurance-chômage
et lesautres
formesd’assistance.
le chômage
d’hiver.
Lesprestations
d’assurance-chômage
versées
au cours
des cinqmoisd’hiveratteignent
ordinairement
un
Il y a environ4½ millions
de chefsde famille
au
totaldeuxfoisplusélevéquependant
lesseptautres
Canada.
Or,dansla plupart
de leursmaisons,
il y a
moisde l’année.
desréparations
à faire,
quiexigent
lesservices
d’ouvriers
spécialisés
ou nonspécialisés.
Il s’agit
notammentde travaux
de plomberie,
d’électricité,
de réfecCommenty remédier
tionde cuisine,
de menuiserie,
de peinture,
de posede
de nettoyage,
etc.Ce sontlà autant
Il n’existe
pasdemoyenfacile
ou rapide
de remédier papier-tenture,
d’ouvrages
qu’ilestpratique
et économique
de faire
à ce problème,
maisl’ons’efforce
d’y trouverune
solution
et certains
progrèsontdéjàété accomplis exécuter
enhiver.
dansce sens.
Nousnousimaginons
que nousvivonsdansun pays
Les objectifs
éloignéscomprennent
notamment
la
miseau pointde techniques
et de machines
nouvelles,
des recherches
surla construction
en hiver,la conceptionde nouveauxprincipesd’administration
et
d’organisation,
la formation
et le recyclage
de la
main-d’oeuvre,
l’incitation
desmarchés
de produits
et
de services
à répartir
la distribution
surunepériode
jeune,maisprèsd’unmillion
de nosfoyersontplus
de cinquante
anset à peuprèsun demi-million
datent
de 75 ans.Au diredesspécialistes,
environ
un demimillion
de maisons
auraient
besoinde grandes
réparationsimmédiatement.
Toutemaison,
quelquesoitson
âge,demandedestravauxcontinuels
d’entretien,
de
réparation
et d’amélioration.
L’action
locale
d’hiverdansleursannonces.
La pressereconnaît
la
nécessité
et la valeurde ce programme
en y consacrant
desnouvelles
et mêmedesarticles
de fond.Lespostes
de radioet de télévision
fontsouvent
mentionde la
campagnedans leursinformations,
diffusentdes
nouvelles-éclair
à ce sujetet accordent
du tempspour
les causeries
et les discussions
en groupe,le tout
gratuitement.
Un programme
national
centralisé
ne pouvantavoir
la souplesse
nécessaire
pourrépondre
à la diversité
dessituations
à travers
le Canada,
lesgrandes
et les
petites
collectivités
ontcrééleurspropres
comités
et
entrepris
des campagnes
adaptées
à leurmilieu.
Il a
été démontréde façonindubitable
que les efforts
concertés
desgroupements
locauxen vue de remédier
au chômage
d’hiver
sontle moyenle plusefficace
pour
Lesindustries
en cause
atteindre
la finrecherchée.
L’unedes mesuresqui ont le plus contribuéà
Ily a uneautreraison
quimilite
en faveur
del’effort
le fardeau
du chômage
d’hiver
estl’initiative
local:
lesouvriers
sontpeuportés
à franchir
degrandes alléger
priseparlesindustries
dubâtiment.
Ilfutun tempsoù
distances
pourne travailler
quedeuxou troismois.
la construction
fermait
presque
complètement
boutique
Plusieurs
causestendent,
en effet,à restreindre
la
troisou quatremois,maisle perfectionnement
mobilité
de la main-d’oeuvre:
fraisde déménagement, pendant
des techniques
et desmatériaux,
ainsi
désirdevivre
parmisesamis,
liensaveclesinstitutions du matériel,
qu’une
meilleure
organisation
de
la
part
des
entrelocales,
etc.C’estpourquoi
il importe,
d’unefaçon
preneurs,
a permis
de modifier
cetétatde choses.
générale,que les emploisdestinésaux chômeurs
saisonniers
soient
créésdansla localité.
Protégépar desabrisde plastique
ou de contreplaqué,
le
bâtiment
va
de
l’avant,
assurant
lacontinuité
Fortheureusement,
chaquecollectivité
compte,
dupouvoir
d’achat
en hiver,
utilisant,
lesservices
des
danslessecteurs
du gouvernement,
de l’industrie,
du
fournisseurs
pendant
toutel’année,
atténuant
le ralentravail,
du commerce,
de la bienfaisance
sociale,
des
tissement
économique
qui accompagnait
jusqu’ici
la
citoyens
influents
et soucieux
du bienpublic,
quisont
venue
de
la
saison
froide.
prêtsà accorder
leurappuià touteactivité
pouvant
profiter
à leurvilleou à leurvillage.
Lescomités
Les entrepreneurs
y gagnentde biendesmanières.
d’encouragement
des travauxd’hiverconstituent
un
L’emploi
estplusstable.
Lesbonnes
équipes
de travailchampd’actionidéalpources personnes
dévouées. leursne sontpas démembrées.
Les programmes
à long
terme
sont
plus
faciles
à
organiser
et
à
exécuter.
Les
Comment
cescomités
fonctionnent-ils
? Ilsétudient
frais
généraux
peuvent
être
répartis
sur
une
période
de
la situation
localede l’emploi,
afinde déterminer
douze
mois
au
lieu
d’être
concentrés
sur
une
partie
de
l’importance
et la duréedu chômagesaisonnier,
les
l’année
seulement.
spécialités
et lesmétiers
atteints,
et la marchequi
s’impose
pouraméliorer
leschoses.
On établit
ensuite
La façonde procéder
la pluscourante
estde terun programme
d’emplois
d’hiveren encourageant
le
minerl’extérieur
du bâtiment
pourl’hiver.Il est
commerce,
l’industrie
et lesparticuliers
à organiser ensuite
possible,
avecla lumière
et le chauffage
artileursactivités
de façonà conserver
le plusgrand
ficiels,
de poursuivre
lestravauxmêmependantles
nombred’emploispossiblependantl’hiveret en
froidsles plusrigoureux.
Le recoursaux enceintes
engageant
lesautorités
municipales
à profiter
pleine- protectrices
n’estpas une nouveauté
au Canada.Un
mentdes moyensd’encouragement
mis à leurdisposi- abride ce genrea étéutilisé
à Montréal
il y a plusde
tionet à échelonner
leurstravaux
de manière
à assurer 35 ans. Il permitaux ouvriersde commencerles
le maximumd’emploi
pendantla saisond’hiver.
travauxd’excavation
d’unimmeublede cinq étages
dès
la
fin
de
janvier.
Cinqplanchers
de bétt~n
furent
Cescomités
collaborent
étroitement
aveclesconseils
mis
en
place
en
deux
semaines,
et
en
moins
de
sept
municipaux,
auxquels
ilsfournissent
l’occasion
d’apsemaine.~
les
travaux
de
finition
intérieure
et
de
porterle concours
de leurdirection
éclairée
à une
peinture
étaient
terminés.
campagne
quia l’entier
appuidesaffaires,
destravailL’exploitation
forestière
et lesindustries
eonnexes
leurset du public.Les chambresde commerce,de
souffrent
aussidesfluctuations
atmosphériques.
Cermêmequeleséglises,
lesassociations
féminines,
la
Légioncanadienne,
lesorganisations
agricoles
et les
tainsexploitants
ontréussià réduire
lesvariations
clubsde bienfaisance
sociale
participent
activement
à
saisonnières
del’emploi
en prolongeant
la période
dela
l’oeuvredes comités.Et tousces organismes
sont
coupeet datransport
dubois.Illeura fallupourcela
secondés
parlesjournaux,
la radioet lesagences
de
construire
des routesutilisables
en toutesaison,
publicité
de chaque
localité.
adopter
desméthodes
de coupeplanifiée
et sélective,
employer
plus
de
machines,
assurer
de
meilleurs
Le financement
de cettecampagne
ne s’estpasrévélé
logements
et
des
moyens
de
distractions
aux
employés
tropdifficile.
A la publicité
d’envergure
nationale,
afin
de
pouvoir
compter
sur
une
main-d’oeuvre
stable.
assurée
par le ministère
du Travail,
vients’ajouter
celledesbureaux
locaux
du Service
national
de placement,quidisposent
à cettefinde budgets
spéciaux.
Les
marchands
locauxacceptent
volontiers
de prêterleur
collaboration
en insérant
desmessage~
surlestravaux
Le chômage
saisonnier
dansl’agriculture
estmoins
considérable
quenele faitsupposer
le va-et-vient
dela
main-d’oeuvre.
Cecirésulte
plutôt
dufaitquel’accroissementdu nombredes ouvriersagricolesqui se
possible.
L’envoi
dessoumissions
et l’adjudication
de:
contrats
doivent
intervenir
au bonmoment;
lestravau"
de modification,
de réparation
et d’entretien
quist
rapportent
auximmeubles
appartenant
à l’Étatont1~
priorité
pendant
l’hiver;
l’achat
desmatériaux
et de:
fournitures
doitautant
quepossible
sefairedemanière
à assurer
le maximum
d’emploi
durantla saisonfroide
A titred’exemple,
dansla construction
du Campde
Gagetown,
37 p. 100 des 14 millionsde dollarsdt
travaux
exécutés
en quatreansontétéfaitspendanl
les mois d’hiver.On y a employéjusqu’à16,00(
hommesun certainhiver.
Afinque leshautsfonctionnaires
demeurent
touLa fabrication
etla vente
joursconscients
de la nécessité
de réserver
lestravaux
et d’entretien
pourl’hiver,
tousles
Si l’industrie
de la fabrication
danssonensemble de réparation
ministères
et
les
organismes
de
l’État
insèrent
surles
estfaiblement
touchée
parl’action
dessaisons,
il n’en
formules
de commande
unenotequi se litainsi:"Cet
restepasmoinsquecertaines
desindustries
lesplus
ouvragene peutattendre
à l’hiverpourles raison~
saisonnières
appartiennent
à cettecatégorie.
Telles
suivantes..."
Si l’onne donnepas de raisonsvasont,parexemple,
lesindustries
de l’alimentation,
du
le travail
estautomatiquement
remisà l’hiver
traitement
desfruitset du poisson,
et desproduits lables,
du bois.
Le gouvernement
fédéral
encourage
aussipardivers
l’industrie
privée
et lesparticuliers
à favoriser
Un établissement
de détaild’Ottawa
quia rattaché moyens
Parmices moyens,il y a lieude
sa campagne
de venteà la campagne
nationale
"Faites- l’emploid’hiver.
le maintenant",
a réussien un seulhiverà augmenter mentionnerle Programmed’encouragementde la
sesventes
engénéral
de dix-huit
pourcentetsesventes constructionde maisonsen hiver,le Programme
d’encouragement
destravauxd’hiver
danslesmunicide matériauxpour l’amélioration
des maisonsde
palités,
le Programme
supplémentaire
de construction
vingtpourcent.Une autreentreprise
a rompuavec
destiné
auxzonesde chômage
intense
en hiver,
la tradition
en offrant
un contrat
globalcomprenant d’hiver
les prêtspourl’amélioration
desmaisons,
lesprêts
l’estimation
gratuite,
lesplans,
lestravaux
garantis,
les
auxaméliorations
agricoles
et lesprêtsaux
matériaux
et le crédit,
le toutappuyé
paruneintelli- destinés
petites
entreprises.
gentecampagne
de publicité.
Pendant
chacundestrois
moisqueduracetteoffre,
cetteentreprise
exécuta
plus
d’unecentaine
de contrats
de ce genreallantde $250
L’affaire
de tous
à $2,500chacun,
alorsqu’elle
n’avait
pu obtenir
que
L’emploi
d’hiverest notreaffaireà tous,carla
sixcontrats
pendant
tousleshiversprécédents.
Elle
prospérité
desaffaires
en général
estliéeau maintien
duts’assurer
lesservices
de46 hommes
de métier,
qui,
dessalariés
pendant
toutel’année.
C’est
sanscetteinitiative,
seraient
demeurés
sansemploi. en activité
pourquoinousvoyonsdes Canadiensappartenant
à
En apportant
le concours
de leurimagination
et de
tousles milieuxindustrie,
commerce,
travail,
gouleuresprit
créateur
à l’emploi
d’hiver,
ungrandnombre vernement,
grandpublic--unir
leursforcesdansun
d’entreprises
ontété amenéesà établirde nouveaux effortcommunpourencourager
lesmarchés
d’hiver
et
marchés.
Ellesontainsichangéleshabitudes
d’achat assurer
ainsiplusd’emplois
à la population
pourle
desconsommateurs
grâceà la réclame
et à l’éducation. plusgrandbiende chacun.
Ilestpermis
desupposer
quela publicité,
quia si bien
Il ne s’agit
pasd’uneuvre de charité
ou de philansu direauxgensquoiacheter
se révélera
toutaussi
thropie.
C’estunequestion
pratique
d’uneimportance
efficace
pourleurdirequandacheter
et contribuer
par
absolument
vitale.Un devoirdontl’acceptation
et
là à stabiliser
laproduction
et l’emploi
pendant
toute
l’accomplissement
contribueront
dansunetrèsgrande
la duréede l’année.
mesureà consolider
la situation
économique
de notre
pays.
L’encouragement
desautorite;s
Appuyer
la campagne
destravaux
d’hiver,
c’estavoir
Les gouvernements,
à tous les échelons,
doivent
le sensdesaffaires.
Noussommesde plusen plusloin
donnerle bon exemple.L’idéeque les autorités
de l’ancienne
idéenégative
selonlaquelle
le chômage
publiques
ontle devoirde veiller
à ce quecertains d’hiver
étaitunechoseinévitable.
La preuvese fait
travaux
de construction
et de réfection
soient
exécutés sousnos yeux que l’actionpositiveet soutenue,
pendant
l’hiver
n’est
pasnouvelle.
Ilenestfaitmention moyennantla collaboration
des gouvernements,
des
dansune recommandation
de l’Organisation
interhommesd’affaires,
desindustriels
et du public,
peut
nationale
du travail
en datede 1919.
résoudre
lesproblèmes
économiques
et sociaux
quise
posent
aux
particuliers
et
aux
familles,
et
contribuer
au
Le gouvernement
du Canadaobligetousses minisbonheuret à la prospérité
des collectivités
et du
tèreset sesorganismes
à établir
leursprogrammes
de
Canadatoutentier.
dépenses
de façonà créerle plusd’emplois
d’hiver
manifeste
au coursde l’étéprovient
en grandepartie
de l’emploi
d’étudiants,
de membresde la famille
et
d’autres
travailleurs
à tempspartiel
quine peuvent
pas
travailler
à pleintempspendant
le restede l’année.
Dansl’exploitation
desminéraux
non métalliques,
la plusimportante
caused’oscillation
saisonnière
en
matièred’emploiest la fluctuation
du marché.La
demandede gypseest influencée
par le caractère
saisonnier
de l’industrie
de laconstruction,
tandis
que
dansle cas de la tourbe,c’estle printemps
que la
demande
estla plusforte.
"LeMinistère
desPostes,
à Ottawa,
a autorisé
l’affranchissement
en numéraire
et l’envoi
comme
objet
de deuxième
classe
de la prësente
publication".
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