Les entreprises installées en Région flamande et raccordées au réseau de maximum 70 kV géré par Elia
peuvent introduire une demande de subsides auprès d’Elia. Ces aides sont destinées à rendre plus attrayants
les investissements dans la rationalisation de leur consommation énergétique. Le montant de ces subsides est
établi en partant d’un pourcentage précis du montant total de l’investissement. Ce pourcentage est en outre
lié au temps de récupération de l’investissement.
I. Un plan d’action URE pour la Flandre: les principes
Dans le contexte de lutte contre le réchauffement climatique, plusieurs autorités ont pris des mesures pour promouvoir une
consommation rationnelle de l’énergie. Les autorités flamandes ont décidé d’imposer aux gestionnaires de réseau de distribution
une obligation globale d’action. Ces gestionnaires doivent s’assurer que les clients raccordés à leur réseau peuvent obtenir les
subsides nécessaires lorsqu’ils prennent des mesures pour réduire leur consommation d’énergie.
I.1. Un rapport soumis à l’agence flamande de l’énergie
Pour démontrer l’exécution de son obligation d’action, Elia doit établir chaque année un rapport qui est soumis à l’agence flamande
de l’énergie. Le résultat global des économies obtenues durant l’année calendrier précédente est communiqué dans ce rapport à
la même agence, sans qu’il soit fait état de données individuelles des clients Elia.
I.2. Des subsides pour soutenir les économies d’énergie
Elia octroie des subsides aux clients raccordés à un niveau de tension inférieur ou égal à 70 kV en Région flamande. Ces subsides
ont pour objectif de soutenir des mesures envisagées par ces clients afin de réaliser des économies d’énergie primaire. Pour être
éligibles, les mesures doivent être applicables et réalistes, tant d’un point de vue énergétique qu’économique.
I.3. Montant des subsides
La règle suivante constitue le point de départ pour définir le montant des subsides : plus la mesure est rentable en soi, plus le
montant du subside nécessaire est limité. Les mesures sont subventionnées si leur temps de récupération est situé entre 2 et 10
ans, avec un pourcentage de subsides proportionnel à ce temps de récupération. Pour les mesures avec un temps de récupération
compris entre 2 et 5 ans, les subsides progressent de manière linéaire en fonction du temps de récupération, de 10% à 40% des
coûts d’investissement. Pour un temps de récupération compris entre 5 et 10 ans, le pourcentage d’aide est plafonné à 40%. Plus
aucun subside n’est accordé pour un temps de récupération supérieur à 10 ans. Ces règles sont résumées dans le tableau ci-
dessous, les subsides étant subdivisés en deux catégories:
Temps de récupération Subsides (en % des coûts d’investissement)
Catégorie A Entre 2 et 5 ans (Temps de récupération exprimé en nombre d’années* 10%) – 10%
Catégorie B Entre 5 et 10 ans 40%
Il est donc indispensable de connaître le temps de récupération d’une mesure pour pouvoir calculer le subside correct. Ce subside
est calculé comme suit:
Temps de récupération (année) = coûts d’investissement (€) / économies d’énergie (€/an)
•Touslescoûtsexternesquidécoulentdirectementdel’exécutiondelamesureentrentenlignedecomptepourdéterminer
les coûts d’investissement. L’envoi des différentes offres ou factures permet de justifier ce montant.
•Laréductiondelaconsommationd’énergiedoitêtreévaluéedanslecadred’uneétudeénergétiqueeffectuéeparunexpert
en énergie agréé. Cette étude énergétique doit être soumise à l’approbation d’Elia. L’économie d’énergie financière est alors
calculée sur la base du coût de l’énergie. Le coût de l’énergie est justifié sur la base des factures d’énergie des 12 derniers
mois ou en acceptant un coût de l’énergie fixe déterminé par Elia.
La méthode de calcul susmentionnée sert à déterminer le temps de récupération d’une mesure lorsqu’une modification ou un
remplacement est effectué dans des installations existantes. Mais lorsque les mesures d’économie d’énergie sont réalisées dans
de nouvelles installations, il n’existe pas de consommation de référence pour estimer l’économie d’énergie. Dans ce cas, la
consommation d’énergie de l’installation peu énergivore doit être comparée avec celle d’une installation standard. De même, si un
remplacement est proposé, l’"espérance de vie" des constructions actuelles doit être plus élevée que le temps de récupération.
Utilisation rationnelle de l’énergie
Plan d’action URE: des subsides pour réaliser des
économies d’énergie primaire en Flandre