Corrigés
1) a) Tout se passe comme si entre t et t+dt un petit bout de masse δm était passé de l’altitude 0 à l’altitude x., d’où
Autre façon de voir : L’ énergie potentielle de pesanteur ne varie que dans la partie verticale dont chaque petit
maillon de masse δmmaillon situé à l’ordonnée xmaillon contribue à l’énergie potentielle δEp= - δmmaillongxmaillon .(signe
– car l’axe x est choisi descendant). Si on ajoute les contributions de tous les maillons verticaux on s’aperçoit que
par symétrie (puisque la masse est répartie de façon homogène) l’énergie potentielle de cette partie verticale est
Ep= -mgx/2 où m désigne la masse de la partie verticale à t et x sa longueur à t.
A t + dt on a donc Ep+ dEp= - ( m +δm)g(x+dx)/2 d’où dEp = - ( m + δm)g(x+dx)/2 + mgx/2.
Le calcul conduit à 5 termes dont 2 s’éliminent. Un autre contient le produit de 2 infiniment petits δm dx alors
que les 2 derniers ne contiennent qu’un seul infiniment petit. On néglige donc le plus faible de ces 3 termes ce qui
mène à :
dEp= -δmgx/2 – mgdx/2
En utilisant la définition de la densité linéïque , on a δm = λdx et m =λx ce qui donne dEp = -δmgdx
Autre façon de trouver mais cela cache la vision du phénomène : Ep = - mgx/2 à t
On différentie, sachant que la masse verticale m et sa longueur x varient : dEp= - dm g x/2 – mg dx/2
dm désigne la variation de masse de la partie verticale correspondant au déplacement dx de la chaîne pendant dt
C’est donc aussi δm. On aboutit là aussi au même résultat.
Une autre façon encore est de partir de la définition δW= - dEp . Il faut ici calculer le travail du poids de chaque
maillon descendant pendant dt.
Chaque maillon a la masse δm. Ils ont chacun le même déplacement dx. D’où dEp= -
; l’intégration donne
dEp=-δmgΔx = -δmgx
La difficulté ici est de bien comprendre qu’on intègre sur x et non sur m.
b) δm = λdx d’où dEp= - λ g x dx
c)
d) En l’absence de frottement l’énergie mécanique se conserve : dEc+dEp= 0 ou encore
Le signe – implique l’absence d’oscillations
ce qui correspond à l’intuition physique.
e) La solution s’écrit x = Aeωt+ Be-ωt
Les conditions initiales donnent à t=0 , x = L-l0 et
= 0 d’où L-l0 = A + B et 0 = (A-B)ω
On en conclut A = B = (L-l0)/2
Finalement
€
x=L−l0
2
e
ω
t+e−
ω
t
( )
=L−l0
( )
ch
ω
t
2) a) L’anneau dans le champ de pesanteur et lié au ressort est pseudo-isolé puisque non soumis à des frottements : la
seule force ne dérivant pas d’une énergie potentielle est la réaction perpendiculaire à la trajectoire ; son travail est nul.
Donc Em= Cte Comme on ne demande pas d’équation différentielle on peut se contenter d’écrire Em(A0) = Em(C )
Cela conduit à k OA0
2+ m v0
2 = 0 +2 mga + k (2a)2 après multiplication par un facteur 2 et en ayant pris l’origine
des énergies potentielles de pesanteur en O. VEILLER à bien SEPARER les 2 termes d’énergie potentielle d’élasticité
et de pesanteur puisque le ressort n’est PAS VERTICAL.
De plus géométriquement OA0
2 = 4a2sin245° = 2a2
On déduit des 2 relations précédentes v0
2= 2ga + 2ka2/m après 1 ligne de calcul.
b) Le théorème de l’énergie mécanique fait disparaître l’action de contact Rn. Pour l’obtenir, il faut appliquer le
théorème du centre d’inertie à m :
Lorsque m est en O , la tension est nulle ; la projection sur la verticale conduit à –Rn+mg =-ma
Pour un mouvement circulaire v = a
Après remplacement on obtient Rn(en O)= m(g + v2(en O)/a)