Programme de salle

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Duo
François-Frédéric Guy
& Xavier Phillips
© Caroline Dourtre
Musique de chambre
Mercredi 3 février 2016 à 20h
Salle de l’Esplanade
Durée : 1h15 + entracte
Vente et dédicace
de disques à l’issue
du concert
© Caroline Dourtre
Duo François-Frédéric Guy
& Xavier Phillips
FÉLIX
MENDELSSOHN
BARTHOLDY :
Sonate pour violoncelle
et piano n°2, en ré
majeur (op. 58)
BEETHOVEN VAN
BEETHOVEN :
Sonate n°4
FRANÇOIS-FRÉDÉRIC GUY :
Piano
XAVIER PHILLIPS :
Violoncelle
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— Entracte —
BEETHOVEN VAN
BEETHOVEN :
Variations en mi bémol
sur « Bei Männern,
welche Liebe fühlen »
extrait de La Flûte
enchantée de Mozart
DIMITRI
CHOSTAKOVITCH :
Sonate pour violoncelle
et piano, en ré mineur
(op. 40)
FÉLIX MENDELSSOHN BARTHOLDY
Sonate pour violoncelle et piano n°2,
en ré majeur (op. 58)
D’après la correspondance de Mendelssohn, la Sonate en ré majeur fut
commencée en novembre 1842 et terminée durant l’été 1843. Dédiée au
Comte Mathieu Wielhorski, mécène russe et violoncelliste amateur, elle
parut chez Kistner à Leipzig en septembre 1843. Elle fut jouée à Berlin le
29 octobre par Fanny Hensel, sœur du compositeur, qui assura lui-même
la création lors d’un concert prestigieux donné au Gewandhaus de Leipzig,
le 18 novembre 1843 (avec le violoncelliste Karl Wittmann), concert au
cours duquel il joua aussi le Trio en ré majeur op.70 n°1 de Beethoven, puis,
en tant qu’altiste, une partie d’alto dans son Octuor op. 20.
FÉLIX MENDELSSOHN BARTHOLDY
(1809-1847)
Né à Hambourg, le 3 février 1809 ; mort à Leipzig,
le 4 novembre 1847. Issu d’une famille de patriciens
berlinois, Félix Mendelssohn Bartholdy reçoit une
éducation raffinée ; sa culture est encyclopédique, ses
manières exquises, et la fortune familiale (le père est
banquier) toujours mise au service d’un idéal harmonieux
du corps et de l’âme. Enfant prodige, il travaille la
composition avec Zelter, compose à onze ans, et écrit quelques-uns de ses
chefs-d’œuvre à quinze ans : l’Octuor, l’Ouverture du « Songe d’une nuit
d’été » (1826). Mais les réalités de l’existence sont difficiles à affronter pour
un adolescent si brillant, sensible, juif de surcroît, malgré la reconversion
familiale au christianisme et la protection sociale amicale de Goethe.
En 1827, son opéra Les Noces de Gamache échoue à Berlin. Deux ans plus
tard, il devient célèbre dans toute l’Allemagne en ressuscitant, à la
Singakademie de Berlin, la Passion selon Saint-Matthieu de Bach, oubliée
depuis cent ans. Mais quand il postule pour diriger cette institution, on lui
préfère le médiocre Rungenhagen, plus chrétien… Il épouse en 1837 la fille
d’un pasteur de Francfort, la ravissante Cécile Jeanrenaud ; on lui doit les
chefs-d’œuvre de l’oratorio romantique (Paulus, 1836, Elias, 1846). Wagner
ne l’accablera pas moins dans son pamphlet le Judaïsme dans la Musique
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(1850). Un grand voyage en Italie, en France, en Angleterre (1829-1832)
affine sa culture, et lui laisse des souvenirs pittoresques dont il emplit ses
cartons (il dessine et peint à merveille), et qui jalonneront son œuvre :
la Symphonie Ecossaise (1829-1842), la Symphonie Italienne (1833),
l’Ouverture des « Grottes de Fingal » reflètent son goût pour la nature
sauvage. L’Angleterre lui fait l’accueil le plus flatteur, le considère comme
l’héritier de Haendel, de Haydn et de Weber. Mais il échoue à Düsseldorf
où il est directeur musical (1833-1835). C’est en Saxe, à Leipzig (la ville de
Bach !), qu’il passe les meilleures années de sa vie, à la tête des Concerts
du Gewandhaus (1835-1847). Excellent pianiste, altiste, organiste et chef
d’orchestre, il défend Bach, dont il est « le prophète » selon Berlioz,
Beethoven et Mozart. Fort généreux et dévoué, il y reçoit Berlioz (1843),
crée les deux premières Symphonies de Schumann, et ouvre un
Conservatoire pour encourager les jeunes talents moins favorisés que
lui par la fortune. Surmené par ses activités multiples, il se partage entre
Londres, Leipzig et Berlin où, depuis 1840, le roi de Prusse FrédéricGuillaume IV l’a attiré ; il donne à Potsdam ses musiques de scène pour
Antigone (1841) et le Songe d’une nuit d’été (1843). En mai 1847 la disparition
brutale de Fanny, sa sœur bien-aimée et son double musical, le foudroie.
Il laisse un opéra (Loreley) et un oratorio (Christus) inachevés.
—
BEETHOVEN VAN BEETHOVEN
Sonate n°4
Cette « Sonate pour piano solo en mi bémol majeur » fut composée en 1796,
et publiée en 1797 à Vienne chez Artaria. Dédiée à la comtesse Babette de
Keglevics, elle fut qualifiée de « grande » par Beethoven : ce qui fait
supposer l’importance que lui accorda le musicien, non seulement en tant
que publication séparée, mais de par sa durée (c’est la plus longue des
trente-deux Sonates après la sonate op. 106 « Hammerklavier », - presque
une demi-heure). Mais « grande », également, par la richesse du matériau
thématique, par son élan soutenu, et par l’extension de la forme sonate
traditionnelle qu’elle représente : c’est avec cet Opus 7 que s’inaugure une
sorte de cycle « symphonique » dans lequel le piano semble s’attribuer
divers timbres d’orchestre, - un des caractères distinctifs de la future
Sonate Beethovénienne
— Entracte —
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BEETHOVEN VAN BEETHOVEN
Variations en mi bémol sur « Bei
Männern, welche Liebe fühlen » extrait
de La Flûte enchantée de Mozart
On peut dénombrer sept séries de variations –dont une pour violon
et piano, trois pour violoncelle et piano, une enfin pour harpe. Sauf
exception, aucune n’atteint la valeur musicale -encore moins le prestigedes grandes séries de variations pour piano (Eroica ou Diabelli), ni même
les plus modestes. Ce sont pures œuvres de circonstances, des « exercices »
pour ainsi dire, -et le jugement suivant d’un Jean Witold ne nous semble
pas avoir perdu sa pertinence : « Etant donné ses richesses d’idées, son
bouillonnement imaginatif, ses incessantes recherches vers un langage
nouveau, des combinaisons d’écritures originales, il nous parait tout
naturel que, comme presque tous les compositeurs de son époque,
Beethoven se soit attaché aux multiples facettes et aux agencement
rythmiques, de mélodies et d’expression que lui offrait la variation. »
Les sept variations pour violoncelle et piano sur « Bei Männern,
welche Liebe fühlen » extrait de « La Flûte enchantée » de Mozart, en mi
bémol majeur (WoO 46), datent probablement de l’année 1801, et furent
dédiées au comte de Browne. Elles furent éditées en 1802 par Mollo, à
Vienne.
LUDWIG VAN BEETHOVEN
(1770-1827)
Né à Bonn, le 16 (ou 17) décembre 1770 ; mort à Vienne,
le 26 mars 1827. Son père Johann, ténor à la Chapelle
de l’électeur de Cologne, le voulait « enfant prodige »
comme Mozart et, après des études générales fort
sommaires, le contraignit à une formation musicale d’un
rythme effréné ; à neuf ans, il était confié à Christian
Neefe, organiste de la Cour, - son premier maître
sérieux ; à quatorze ans, Beethoven était deuxième organiste de la chapelle
électorale. Envoyé à Vienne pour y travailler avec Mozart (mais leur
rencontre fut infructueuse), il en revient pour s’inscrire en 1789 à
l’université, et y étudier la littérature et la philosophie allemandes.
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Il quitta définitivement Bonn pour Vienne en 1792, - y travaillant avec
Haydn, puis avec Albrechtsberger et Salieri. A l’époque, Beethoven est un
mondain et se fait apprécier comme pianiste et improvisateur. Mais sa
personnalité est forgée et, hormis une série de voyages à Nuremberg,
Prague, Dresde et Berlin, il ne quittera pratiquement plus Vienne à partir
de 1796. Les premières années y sont heureuses ; toutefois, en 1802, le
drame éclate – une surdité naissante - que traduit un document poignant,
le « testament d’Heiligenstadt ». L’idée de suicide hante le musicien, - qu’il
surmontera par la pleine conviction de sa mission artistique. Mais,
irrémédiablement, le mal s’accentuera et, en dépit d’une célébrité devenue
universelle - visites de Rossini, de Schubert, de Weber, du tout jeune
Liszt -, le compositeur, muré de silence, sombrera dans la misanthropie.
En 1824, la Missa Solemnis et la Neuvième Symphonie connaissent un
triomphe qui le laisse indifférent. À partir de 1825, Beethoven ne cesse
d’être malade, mais, conscient de l’œuvre accomplie, semble trouver un
apaisement ; il mourra deux ans plus tard victime d’une double pneumonie,
pendant un violent – et symbolique – orage. À ses obsèques, un cortège
de vingt mille personnes, parmi lesquelles Schubert. Ses restes seront
exhumés et transportés au Cimetière central de Vienne, aux côtés de
Mozart…
Il nous paraît tout à fait présomptueux de définir en quelques lignes
l’essence du génie Beethovénien, qui « a donné l’exemple de tous les
dépassements et a si bien agrandi les formes traditionnelles qu’elles
paraîtront éternelles et capables de contenir toute invention musicale
à venir » (Roland de Candé). Relevons simplement que, placée à la
charnière des XVIIIe et XIXe siècles, l’œuvre transcende le classicisme et
porte en elle tout le romantisme : cependant elle dépasse également cette
alternative, dans laquelle on est trop tenté de l’enfermer. Ce qui se vérifie
particulièrement avec la production de chambre. L’éclatement du cadre
formel et tonal de la forme sonate – que l’on observe de même dans les
œuvres pour piano – précipite une évolution qui bouleverse les schémas
établis et les idées reçues pour telle ou telle époque, telle ou telle
sensibilité.
—
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DIMITRI CHOSTAKOVITCH
Sonate pour violoncelle et piano,
en ré mineur (op. 40)
Ecrite à Moscou en 1934, à la demande expresse d’un ami et organisateur de
concerts, Viktor Kubatski. Ce dernier la créa, avec le compositeur au piano
le 25 décembre 1934 dans la Petite Salle du Conservatoire Leningrad.
Plusieurs fois révisée, - il fallut attendre l’édition critique de 1982 pour
tenir compte de toutes les modifications.
DIMITRI CHOSTAKOVITCH
(1906 - 1975)
Né à Saint-Pétersbourg, le 25 septembre 1906 ; mort à
Moscou, le 9 août 1975. Il fit ses études musicales au
conservatoire de sa ville natale alors dirigé par Alexandre
Glazounov – avec Nikolaiev (piano) et Steinberg
(composition). En 1927, il prit part au premier Concours
Chopin à Varsovie, et obtint un diplôme d’honneur.
Il se produisit souvent comme virtuose, tant dans le
grand répertoire que dans ses propres œuvres. Sa personnalité novatrice
s’affirma dès l’âge de vingt ans dans la 1ère Sonate (1926), ses Aphorismes
(1927), suivis quelques années plus tard par un cycle de Vingt-quatre
Préludes (1933). Par la suite, cependant, Chostakovitch s’orienta davantage
vers la musique symphonique et de chambre, et ne revint au piano qu’à
deux reprises, - avec sa vaste 2e Sonate (1943) et le cycle des Vingt-quatre
Préludes et Fugues (1951), écrits en hommage à Bach. Il faut ajouter à cela sa
contribution à la musique pour enfants avec le Cahier d’enfants (1944-1945).
Redevable dans une large mesure à Prokofiev, mais aussi à Bartók et
Hindemith l’œuvre pour piano de Chostakovitch, comme tout le reste de sa
production, offre une grande diversité, entre le futurisme de la 1ère Sonate
et le classicisme – alliant ingéniosité et académisme – de ses Préludes et
Fugues, premier cycle de ce genre dans la musique russe. Bien que figurant
au répertoire de pianistes renommés, et ayant donné lieu à des
enregistrements prestigieux, ces œuvres restent relativement peu connues
du grand public occidental.
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François-Frédéric Guy
© Caroline Doutre
François-Frédéric Guy est considéré
comme un spécialiste du répertoire
romantique allemand et en particulier
de Beethoven dont il a enregistré les
32 sonates, l'intégrale de la musique de
chambre avec Tedi Papavrami au violon
et Xavier Phillips violoncelle, ainsi que
les 5 concertos avec l'orchestre
Philharmonique de Radio-France dirigé
par Philippe Jordan.
Il mène une carrière internationale
aux côtés des plus grands chefs (Marc
Albrecht, Bernard Haitink, Daniel
Harding, Philippe Jordan, Kent Nagano,
Esa-Pekka Salonen...).
Curieux de la musique de son temps,
il se produit dans les plus importants
festivals de création et se fait l'interprète
de Hugues Dufourt, Bruno Mantovani,
Marc Monnet ou Tristan Murail.
Son enregistrement à deux pianos
avec Jean-Efflam Bavouzet (Bartók,
Debussy, Stravinsky) a été accueilli avec
grand enthousiasme par la presse
internationale, est choisi par le Sunday
Times parmi les 100 meilleurs
enregistrements de l'année 2015 tandis
que son coffret consacré à la musique pour
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violoncelle et piano de Beethoven avec
Xavier Phillips est nommé par
Gramophone Enregistrement du mois
en janvier 2016.
Depuis 2012, il dirige régulièrement
du piano, notamment l’intégrale des
concertos de Beethoven, qu’il a donnés
récemment au festival Berlioz, aux festivals
de Montpellier et de Besançon, avec le
Sinfonia Varsovia, l'Orchestre de Chambre
de Paris, les orchestres d'Avignon, de Lille,
de Limoges et l'Orchestre Philharmonique
Royal de Liège.
Après son Beethoven Projet, il
commence en 2016 un Brahms Project
conçu avant tout comme un dictionnaire
amoureux du compositeur et non pas
comme une intégrale exhaustive.
Naturellement articulé autour du piano,
véritable dénominateur commun d'un
parcours original, il associe la musique de
chambre, le Lied, les concertos et le piano
solo.
La saison 15-16 l'emmène à Moscou
avec Dmitri Jurowski, en Arménie avec
Edouard Topcian, à Rome avec Alejo
Perez, à Toulouse avec l'Orchestre du
Capitole et Josep Pons, à Kassel avec Anja
Bihlmaier, avec l'ONPL dirigé par Pascal
Rophé, mais aussi en récital et e musique
de chambre à Maastricht, Genève, au
Muziekgebouw d'Amsterdam, au
Wigmore Hall de Londres, à la Salle Flagey
de Bruxelles, au Festival de Pâques d'Aixen-Provence, à l'Arsenal de Metz, à la salle
Gaveau et à l'Opéra Garnier à Paris.
www.ffguy.net
Xavier Phillips
© Kaupo Kikkas
Xavier Phillips est né à Paris en 1971.
À quinze ans, il entre au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris
dans la classe de Philippe Muller et obtient
un Premier Prix en 1989. Il remporte
plusieurs prix internationaux (Deuxième
Prix et Prix Spécial des Jeunesses
musicales de Belgrade, Prix Spécial au
Concours Tchaïkovski de Moscou,
Troisième Prix et Prix Spécial au Concours
Rostropovitch à Paris, Premier Prix à
l’unanimité au premier Concours
d’Helsinki). Sa rencontre avec Mstislav
Rostropovitch - l’ayant particulièrement
remarqué lors de son concours - est
déterminante et marque le début d’une
longue collaboration au cours de laquelle
Xavier Phillips se perfectionne auprès du
maître. De 2014 à 2016, Xavier Phillips se
produit avec l’Orchestre de Paris dans le
Concerto de Lalo sous la direction de Paavo
Järvi, à la Salle Pleyel ainsi qu’en tournée
en Chine. Il est le soliste de Shelomo de
Bloch avec l’Orchestre Philharmonique
de Radio France sous la direction de
Fabien Gabel. Il est également au
Konzerthaus de Berlin avec le Rundfunk
Sinfonieorchester, au Victoria Hall de
Genève avec l’Orchestre de Chambre de
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Lausanne, ainsi qu’à la Cité de la musique
dans le Concerto n°2 de Chostakovitch, et
joue avec le Seattle Symphony Orchestra et
le Florida Orchestra sous la direction de
Ludovic Morlot et Stefan Sanderling, avec
l’Orchestre Symphonique du Québec sous
la direction de Jean-Marie Zeitouni ainsi
qu’avec le BBC Wales Orchestra. Il joue à
plusieurs reprises l’intégrale de la musique
de chambre pour piano et cordes de
Beethoven au concert avec le violoniste
Tedi Papavrami et le pianiste FrançoisFrédéric Guy, notamment au Printemps
des Arts de Monte Carlo, au Festival
Berlioz de la Côte Saint-André, ainsi qu’à
l’Arsenal de Metz. Son dernier disque avec
orchestre est consacré au concerto pour
violoncelle Tout un monde lointain d'Henri
Dutilleux avec le Seattle Symphony
Orchestra sous la direction de Ludovic
Morlot.
Aux États-Unis, Xavier Phillips est
nommé en tant que Soliste Instrumental de
l’Année aux Grammy Awards 2015. Après
ses débuts très remarqués avec l’Orchestre
de Paris en septembre 2001, Mstislav
Rostropovitch l’invite à jouer sous sa
direction la Symphonie Concertante de
Prokofiev avec le Washington National
Symphony Orchestra et le New York
Philharmonic. Puis il fait ses débuts avec le
Chicago Symphony Orchestra et se produit
avec l’Orchestre de Paris, et joue Tout un
monde lointain d’Henri Dutilleux, en
présence du compositeur, qui dira de lui :
« Xavier Phillips possède admirablement
cette œuvre et sait traduire toute l’essence de
ce monde lointain ». C’est dans ce même
concerto qu’il se produit avec l’Orchestre
du Théâtre Mariinsky (Valery Gergiev)
ainsi qu’avec l’Orchestre de la Suisse
Romande (Marek Janowski). Puis il est
l’invité de l’Orchestre Philharmonique
de la Scala, Houston Symphony,
BBC Scottish Orchestra,
Rundfunksinfonieorchester Berlin,
Orchestre National de France, Berliner
Symphoniker, Orchestre Philharmonique
de Radio France, etc. sous la direction de
chefs tels que Mstislav Rostropovitch,
Riccardo Muti, Valery Gergiev, Kurt
Masur, Christoph Eschenbach, James
Conlon, Jesus Lopez-Cobos, Marek
Janowski, Serge Baudo, Vladimir
Spivakov, Vladimir Fedosseyev, Ion
Marin, Kazushi Ono, Gunther Herbig,
Eliahu Inbal. Dans sa discographie on note
qu’il obtient un Choc du Monde de la
Musique pour Impressions de Ravel (avec
Jean-Marc Phillips-Varjabedian - Warner
Classics), Kodaly (harmonia mundi Lontano) avec son frère, Works for Cello &
Orchestra (Lalo, Fauré, Caplet chez EMI
Classics), puis paraissent les Sonates de
Schnittke, Chostakovitch et Prokofiev
avec Hüseyin Sermet (harmonia mundi),
ainsi que le Grand Prix du Disque pour la
musique de chambre d’Albéric Magnard
(Auvidis Valois). Il est à noter que le disque
Armenia, consacré à la musique
arménienne d’hier et d’aujourd’hui, (avec
Jean-Marc Phillips-Varjabédian et Vahan
Mardirossian chez Warner Classics) a
remporté le Choc de l’année 2007.
Parallèlement à ses activités de soliste,
soucieux de partager et de transmettre son
savoir, Xavier Phillips consacre une grande
partie de son temps aux activités
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pédagogiques. Il occupe depuis 2013 un
poste de Professeur à la Haute École de
Musique de Sion, site de Lausanne.
Xavier Phillips réserve également une
place privilégiée à la musique de chambre
qu’il aime partager avec des artistes tel que
Schlomo Mintz, François-Frédéric Guy,
Tedi Papavrami, Jean-Marc PhillipsVarjabédian, Régis Pasquier, David
Grimal, Emmanuel Strosser, Vahan
Mardirossian, Igor Tchetuev, Vanessa
Wagner, Romain Guyot, etc. Xavier
Phillips joue un violoncelle de Matteo
Gofriller de 1710.
www.xavierphillips.com
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Bientôt à l’Arsenal
Jeudi 4 fév. 2016, 20h
Tragédie
Olivier Dubois
(Chorégraphie)
Danse
Samedi 6 fév. 2016, 20h
HIT
Baptiste Trotignon
Jazz
Mardi 1er mars 2016, 20h
Grands motets pour
la Semaine Sainte
Marc-Antoine Charpentier
Ensemble
Correspondances
+ Exposition
Du 5 fév. au 30 avril 2016
L’Odyssée de l’errance
Olivier Jobard &
Claire Billet
Baroque
Jeudi 3 mars 2016, 20h
Le Salon de musique
Musique de chambre
Dimanche 7 fév. 2016, 11h30
Autour des Variations
Goldberg de Bach IV
Anne-Catherine Bucher
(Clavecin)
Café baroque
Dimanche 7 fév. 2016, 12h30
Le Brunch
Les Dîners Insolites
du Patrimoine
Vendredi 4 mars 2016, 20h
Dub Love
Cecilia Bengolea
& François Chaignaud
Cie Vlovajob Pru
Balkans Transit © Olivier Jobard
+ Vernissage :
Vendredi 5 fév., 18h30
Danse
Toute la saison sur
www.arsenal-metz.fr,
et sur les réseaux sociaux
Arsenal
Metz en Scènes
Direction Générale :
Zériga Laaraba (par intérim)
Déléguée Artistique :
Michèle Paradon
3 avenue Ney
F-57000 Metz
12
BAR
Bill. : +33 (0)3 87 74 16 16
Adm. : +33 (0)3 87 39 92 00
Le Bar de l'Arsenal
est ouvert une heure
avant le début des
spectacles, pendant
les entractes, et
environ une heure
après les spectacles.
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