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Christian Guilié septembre 2006
En traits plein, nous avons tracé le
cycle théorique décrit plus haut et pointillés
le cycle réel.
Avec les hypothèses ci-dessus, les
évolutions 5,6,7,1 ne fournissent pas de
travail sur l'arbre. Elles sont ouvertes et
adiabatiques. Nous négligerons la quantité
des gaz brûlés résiduels au point 7. Durant
la phase d’échappement, les gaz évoluent
pour partie de manière isentropique
(détente prolongée dans le moteur) et pour
partie de manière irréversible au passage
brutal de la soupape d’échappement
(isenthalpe=>isotherme pour un GI). C’est
ce que l’on a représenté sur les diagrammes
de Clapeyron et entropique ci-dessous.
L’étude de ces évolutions présente peu
d’intérêt dans le cadre de ce cours. On a
coutume de remplacer la phase réelle
d’échappement par une évolution fictive 5-1 représentée en pointillés. A l’instar de l’échappement
5-6-7 quelle remplace, cette évolution isochore d’induit pas de travail.
Le pseudo cycle 1-2-3-4-5-1 est appelé « cycle mixte »
Seules les évolutions 1,2,3,4,5
reçoivent ou fournissent chaleur et
travail sur l'arbre. Pendant celles-ci, les
gaz moteurs occupent un espace clos.
On isole ces gaz et on obtient un
système fermé.
Le premier principe en système
fermé s’écrit :
iiiiii
uuqewe −=+
+++ 11,1,
IV-2 Calcul du travail et du rendement d’un cycle mixte
On reprendra le cours de rappels de thermodynamique de 2ième année au chapitre « gaz
parfaits » où le calcul de chaque évolution est explicité.
-
L’évolution 1,2
est une évolution adiabatique réversible donc
qe
=0, d’après le cours de
thermodynamique et si l’on appelle
ρ
le taux de compression volumique: