21.27 - 2008-2009
Fédération de l'Enseignement Fondamental Catholique
Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique asbl
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- de qui on est ;
- de comment on agit ;
- du pourquoi on agit.
On peut y ajouter le concept de métacognition qui permet de prendre connaissance de ses propres
processus d’apprentissage et du produit de ses processus, ainsi que les mécanismes de
régulation ou de contrôle du fonctionnement cognitif.
H Pour permettre à l’enfant de se construire dans sa globalité, il faut développer les instruments
de pensée.
4. Les différents troubles6
4.1. La dysphasie
Ce que c’est Les signes diagnostiques Quelques pistes d’actions
- déficits spécifiques du
langage ;
- problèmes graves de
compréhension et/ou du langage
parlé ;
- un trouble permanent qui se situe
au niveau des fonctions
instrumentales du cortex
cérébral.
MAIS l’enfant :
- a un bon niveau intellectuel ;
- n’a pas un déficit mental,
émotionnel ou moteur.
- difficultés à percevoir
correctement les sons ;
- difficultés à les reproduire ;
- simplification ou déformation
des mots ;
- vocabulaire réduit ;
- syntaxe élémentaire ;
- difficultés en grammaire.
Ces critères peuvent être cumulés
ou non ; ils sont persistants.
- développer les autres canaux
de communication : gestes,
dessins, expression corporelle ;
- privilégier la méthode gestuelle
en lecture ;
- minimiser le rôle du facteur
vitesse dans les travaux à
effectuer ;
- éviter les consignes
complexes : privilégier des
phrases courtes
accompagnées de gestes.
4.2. La dyspraxie
Ce que c’est Les signes diagnostiques Quelques pistes d’actions
- trouble au niveau des
mouvements et des gestes
coordonnés, culturellement
appris (nouer un lacet par
exemple) ;
- difficulté d’anticiper et d’organiser
des gestes volontaires vers un
but (ex. : les projets moteurs
comme ouvrir une bouteille,
nouer les lacets…);
- la praxie, c’est le fait de faire, de
permettre une réalisation
automatisée harmonieuse. C’est
une fonction cognitive ;
- différent d’un retard moteur, où
l’enfant évolue à son rythme ;
- un trouble permanent qui se situe
au niveau des fonctions
instrumentales du cortex
cérébral.
MAIS l’enfant :
- a un bon niveau intellectuel.
À l’école maternelle :
- retard graphique ;
- difficulté d’assembler, d’empiler
des cubes ;
- maladresse gestuelle.
En primaire :
- signes de dysgraphie de plus en
plus importants ;
- difficultés dans la construction de
la notion de nombre ;
- difficultés dans l’organisation des
écrits ;
- difficultés dans la lecture de
tableaux à double entrée ;
- difficultés à saisir l’enveloppe
visuelle du mot.
- organiser un environnement
calme ;
- valoriser au maximum les
activités langagières ;
- entraîner la mémoire verbale,
visuelle et auditive ;
- adapter le matériel pour une
préhension plus facile ;
- travailler la compréhension de
texte à l’oral ;
- verbaliser les problèmes à
résoudre ;
- guider la main quand l’enfant
écrit ;
- privilégier l’oral et l’utilisation
de l’ordinateur.
6 Source : documents provenant de l’animation pédagogique de Bruxelles – Brabant.