Les régies de quartier dans la loi ESS Le Comité National de Liaison des Régies de Quartier a publié, dans le numéro 63 de son journal d’information, un dossier thématique sur la loi ESS. Ce dernier propose une réflexion sur l’impact de cette loi sur les régies de quartier. Cette publication témoigne de la façon dont les Régies de Quartier parviennent à faire vivre au quotidien les fondamentaux de l’économie sociale et solidaire. Ces différents textes permettent aussi de mettre en lumière le fait que la création d’activité économique n’est pas forcément découplée des démarches d’implications citoyennes. Editorial du numéro 63: Une gouvernance démocratique, facteur déterminant de l’Économie sociale et solidaire (ess), est une valeur essentielle du projet des Régies de Quartier et de Territoire. Elle s’exerce au sein des instances dirigeantes, conseil d’administration et Bureau, en y associant des élus, des bailleurs, et des représentants d’habitants. Ces derniers participent ainsi à la gestion urbaine et sociale des espaces publics. Et plus encore, leur implication dans le quotidien des actions de leur Régie fait vivre une autre dimension de la démocratie. À Trélazé, les seniors sont reconnus comme les plus compétents pour proposer les modalités du service « mobilité » dont ils sont les usagers. En confiant à la Régie de Calais l’animation de groupes de locataires, le bailleur a pour but qu’ils s’approprient concrètement les espaces communs dans lesquels ils vivent. En Arles, les salariés de la Régie et des habitants ont participé aux discussions et aux initiatives pour sauvegarder l’avenir économique de leur Régie. La mobilisation des différents acteurs est la condition pour réussir. « Faire autrement : rechercher les solutions ensemble », n’est-ce pas, comme le souligne le directeur, le sens profond de l’économie solidaire ? Clotilde Bréaud, présidente du CNLRQ Pour consulter l’ensemble de cette publication, cliquez sur ce lien