500 Honoré Dacosta et al.
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Fig. 1 Carte de situation et localisation des stations pluviométriques de l'étude.
Dans cette étude on a exclu toutes les stations ayant moins de 10 ans d'observations.
Pour la précision du tracé des isohyètes, on a pris en compte le réseau pluviométrique
gambien ainsi que les stations frontalières bissau-guinéennes, mauritanienne, guinéennes
et maliennes, soit au total 224 postes (Fig. 1). La critique et l'homogénéisation des pluies
annuelles ont été faites avec le vecteur régional (Hiez, 1977; Brunet-Moret, 1980) sur la
période 1921-1998. Dans l'ensemble les données sont de bonne qualité notamment pour
les stations longue durée qui correspondent le plus souvent à des stations synoptiques ou
des stations principales dans les centres urbains. Des séries chronologiques de pluies
annuelles homogènes ont été constituées de 1921 à 1998. En effet, avant cette date on
ne dispose que de quelques stations pluviométriques très distantes les unes des autres.
RESULTATS
Variations temporelles des précipitations annuelles
Les stations de Saint-Louis (nord), Dakar (centre ouest) et Ziguinchor (sud) dont les
observations remontent respectivement à 1876, 1896 et 1921 illustrent les variations
des pluies annuelles (Fig. 2). Cette fluctuation des totaux annuels est une
caractéristique des précipitations dans la zone soudano-sahélienne. Deux périodes bien
distinctes apparaissent avec comme date charnière 1968. Jusqu'en 1967, les pluies
annuelles sont nettement excédentaires. La succession d'années déficitaires est plus
brève, deux à quatre années, comme c'est le cas en 1913-1915 et 1941-1945. Après
1967,
on note un effondrement des totaux annuels avec une succession d'années sèches
plus longue, sur deux à trois décennies dans lesquelles on compte très peu d'années
excédentaires comme 1975 ou 1988.