Adam, bien avant de créer Eve, il lui donna
pour compagne une femme de terre qui s’ap-
pelait Lilit. D’après cette croyance Lilit se dis-
puta avec Adam, ne voulant pas lui être sou-
mise, blasphéma le nom ineffable de Dieu et
s’enfuit. Dieu alors envoya ces trois anges
pour convaincre Lilit de retourner à son mari,
et, si elle obéissait, tout se terminerait bien
alors que si elle désobéissait, cent diables mis
au monde par elle-même (c’est-à-dire ses en-
fants) mourraient chaque jour. Elle refusa
d’obéir et dit que sa mission serait celle de
tuer les nouveau-nés (dix jours après leur nais-
sance pour les garçons et trente jours après
pour les filles), sauf ceux dont les noms se-
raient écrits sur quelque cédule. Elle accepta
donc la peine prescrite, c’est-à-dire que mour-
raient quotidiennement cent de ses enfants.
C’est en raison de cette croyance que les juifs
écrivent dans les chambres des accouchées les
noms des anges, pour obliger Lilit à ne porter
aucun dommage à l’enfant à naître. Cette pra-
tique met en évidence l’AVEUGLEMENT du
Judaïsme talmudique, qui attribue au diable, pur
esprit, la faculté de mourir (10).
LA CIRCONCISION
La nuit précédant la circoncision de
nombreux hommes et femmes se réunissent
dans la maison où le lendemain matin doit
s’accomplir le rite. Après un bref discours
du rabbin en l’honneur de la circoncision,
tous jouent de la musique, dansent, man-
gent, boivent. Puis, alors que certains ren-
trent chez eux, les autres restent toute la
nuit pour protéger le bébé des embûches de
la sorcière Lilit. La pièce destinée à la cir-
concision est ornée de beaucoup de sièges,
parmi lesquels il y en a un spécial sur lequel
personne ne s’assoit; seul y est déposé le vo-
lume de l’Ancien Testament ouvert puisque
les juifs croient qu’au moment de la circon-
cision le prophète Elie vient s’y asseoir (11).
Leon da Modena aussi confirme ce céré-
monial. “Le matin [de la circoncision] sont
préparés deux sièges ornés de soie, l’un pour
le parrain, l’autre, d’après certains, au nom
du prophète Elie, qui toujours invisible se
retrouve dans toutes les circoncisions” (12).
L’exécuteur (Mohel) doit être un
homme et est reconnaissable aux ongles des
pouces plus longs que ceux des autres
doigts. C’est lui qui entonne l’hymne de la
circoncision qu’il chante avec les assistants.
L’hymne terminé, le parrain s’assoit sur la
présenter ce livre… d’utilité, vous fournis-
sant de brefs et clairs motifs pour réfuter et
mettre en évidence LA FAUSSETE DES
RITES JUDAIQUES dont les juifs sont en-
flés et superbes, en se vantant faussement
d’être les observateurs de ce que prescrit la
sainte Loi” (5). Il réfutait le traité du rabbin
Leon da Modena, lequel, à son avis, “tait
malicieusement une bonne partie des céré-
monies que pratique le Judaïsme, pour fuir
la honte et la confusion qui pourrait en ad-
venir à la nation juive” (6) (7).
La description de certains rites, chez Leon
da Modena, est cependant si chargée d’ori-
peaux qu’elle en vient presque à en cacher le
fond superstitieux et pour cela nous verrons
“les étranges rites que pratique, à présent, la
misérable Synagogue, privée de la connais-
sance de Dieu et, comme peine du déicide,
abandonnée et réprouvée par Lui” (8).
La RECOMMANDATION que Medici
fait dans l’introduction de son livre peut valoir
aussi pour nous: “Cher ami lecteur, je vous prie
de NE PAS RIRE, ce qui pourrait vous arri-
ver, en lisant des choses aussi extravagantes.
EXCITEZ-VOUS plutôt aux LARMES en
considérant à quel degré de misère est réduite
la très malheureuse Synagogue” (9).
Le même Medici, dans une lettre d’intro-
duction “au lecteur juif”, affirme que le
Judaïsme post-biblique par pur caprice veut
persister volontairement en une malheureuse
cécité, raison pour laquelle il se résoud à écri-
re avec l’intention de faire comprendre à ses
ex-coreligionnaires que ce qu’ils observent du
Cérémonial n’est rien d’autre qu’une pure
SUPERSTITION, puisqu’avec la venue du
Messie le Cérémonial de l’Ancienne Alliance
a cessé d’être en vigueur. Il proteste en outre
que dans la narration des Rites et des cou-
tumes juives il n’y aurait pas de parole qui ne
soit pas le plus fidèlement tirée des livres les
plus autorisés et authentiques de la Synagogue
juive elle-même, c’est-à-dire le Magazor (ou
Rituel), le Sulchanharuh et le Talmud.
LE PASSE: LA NAISSANCE CHEZ LES
JUIFS
Aux quatre angles du lit des nouveau-
nés sont écrites en caractères hébreux les
paroles: “Sanvi, Sansanvi, Samangalef,
Adam, Eve, dehors Lilit”.
Sanvi, Sansanvi et Samangalef sont pour
les juifs les noms de trois anges; Lilit au
contraire serait une sorcière: quand Dieu créa