UniversitéKasdiMerbah de Ouargla Département d’électronique et des télécommunications
Faculté des nouvelles technologies de L’information Module : TP Mesure 1
Et de la communication Niveau : 2
ème
Année Licence Instrumentation Pétrolière
1
Chargé du TP : Mme : Ouaglent & Mr : Hammouchi Année Universitaire 2015/2016
TP no 3 : Mesure d’Inductances
I. Objectif
Effectuer la mesure des inductances par les 3 méthodes suivantes :
- Voltampèremétrique - les 3 voltmètres – la résonance.
On compare les différentes valeurs de (Ls) obtenues. On compare les incertitudes obtenues. On conclue sur
l'intérêt de chaque méthode, ses avantages et ses inconvénients.
2. Partie théorique
Une inductance pure n’existe pas dans la réalité. L’inductance est équivalente au groupement d’une inductance
pure et d’une résistance dont la valeur correspond aux pertes dans la bobine.
Les pertes sont de 2 types :
• Pertes par effet joule dues à la résistance (Rs) du conducteur constituant l’inductance.
• Pertes dans le circuit magnétique lorsque l’inductance comporte un noyau de fer.
2.1. Modèle du dipôle inductif
• Modèle série d’une bobine réelle
Sous fréquence industrielle (faible), il est d’usage de modéliser en régime linéaire une bobine réelle par une
résistance
et d’une bobine idéale d’inductance
en série (figure 1).
Figure 1. Modèle série d’une bobine réelle
•
Représentation vectorielle
• Impédance complexe :
• Module et argument (déphasage) :
3. Détermination de l’impédance d’une bobine
3.1. La méthode voltampèremètrique (VA) (Méthode de Joubert)
La méthode de JOUBERT ne prend en compte que la résistance due aux pertes par effets Joule dans la bobine,
pertes qui sont identiques en alternatif et en continu. Lorsque la bobine comporte un noyau de fer, les pertes
dans le circuit magnétique en courant alternatif s’ajoutent aux pertes joules.
Donc la méthode de JOUBERT n’est pas utilisable pour des inductances avec un noyau de fer. Son principe
repose sur la mesure de la tension aux bornes du l’inductance et du courant qui la traverse, en appliquant une
tension sinusoïdale, puis une tension continue.