TEXTES BIBLIQUES concernant l'election et la predestination
I Paroles de Jésus-Christ.
Mt 11:25-27; 13:11-15; 16:17; 19:11, 25-26; 22:14; 24:22, 31, 40-42; 25:34.
Mc 4:11-12; 10:40; 13:20, 26.
Lc 10:20, 22; 17:34-37; 18:7, 26-27.
Jn 5:21; 6:37, 44-45, 65; 10:3, 26:30; 13:18b; 15:16, 19-20; 17:2, 6, 9, 11-12, 24.
II Paroles des Apôtres.
Jn 1:13; (Jean Baptiste en 3:27); 12:39-40, = Es 6:10.
Ac 2:39; 9:15-16; 10:40; 13:2, 48; 15:7b; 22:14; 26:16-17.
Rm 1:6; 8:28-30, 33; 9:10-29; 11:4-7, 28-29.
1 Co 12:3, 18; 2 Co 13:5-6.
Ga 1:15-16.
Ep 1:4-14; 2:8-10; 3:11.
Ph 1:29; 2:13.
Col 1:12; 3:12.
1 Th 1:4; 5:9; 2 Th 2:13.
2 Tm 1:9; 2:10. Tt 1:1-2.
Hé 1:14.
1 P 1:1-2; 5:13; 2 P 1:10; 1 Jn 1:13; Jude 1:3 in fine.
Ap 13:8; 17:8, 14; 20:15.
Nul donc ne peut lire et comprendre ces Articles, prétendre en contester la forme ou
le fond, s'il ne prend d'abord connaissance des textes ici rassemblés. D'une part, la
compréhension des quatre autres Articles lui sera ouverte; d'autre part, s'il conteste
ou en récuse telle partie, il devra se poser la question: "Pourquoi et comment m'est-
il possible de ne plus savoir ce que je viens d'apprendre, de refuser l'école du Saint-
Esprit, de récuser l'autorité du Christ?" - Ce n'est pas une bonne chose, dit
Calvin, de penser ne point savoir ce que nous savons; ... car l'Ecriture est l'école
du Saint-Esprit, en laquelle comme il n'y a rien d'omis qui soit salutaire et utile à
connaître, ainsi il n'y a rien d'enseigné qu'il ne soit expédient de savoir (Com. 1 Co
8:2 et Inst. III, xxi, 3). Pour conclure son exposé sur l'élection, et asseoir sa vérité,
Calvin ne peut mieux faire que rapporter l'enseignement du Christ dans l'Evangile
de Jean qu'il cite une douaine de fois (Inst. III, xxii, 7).
Comment, dès lors, est-il possible que des contradicteurs - Ariens, Arminiens et
Remonstrants - s'opposent au Christ, ne comprennent pas son langage, en
dénaturent le sens, lancent des objections irrecevables, infèrent des conclusions
scandaleuses ou immorels, en arrivent à affirmer que nous croyons ce que nous ne
croyons pas? Dès l'instant où une attitude humaine, quelle qu'elle soit, s'interpose
entre l'Ecriture et sa compréhension: ce peuvent être les "revendications" du sens
commun, du sens moral, de la raison naturelle et de se propre logique; en un mot,
toute "antériorité" ou "supériorité" sur l'Ecriture de l'homme, de la science ou de
l'Eglise.
En effet, les lois qui régissent nos pensées, nos actes et nos relations entre
personnes et avec Dieu sont spécifiques et font apparaître à rétablir des principes
essentiels à toute "logique chrétienne". Nul ne peut comprendre l'Ecriture, les
pensées et les actes de Dieu et du Christ, la puissance de l'Esprit, s'il ne s'est pas (ou
n'a pas été) "dépouillé du vieil homme avec ses pratiques, et n'a pas revêtu l'homme