hélène grimaud kammerorchester basel

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HÉLÈNE GRIMAUD
KAMMERORCHESTER BASEL
| sa. 9 janv. 18h | symphonique
Kammerorchester Basel
(Orchestre de chambre de Bâle)
Yuki Kasai, violon et direction
Hélène Grimaud, piano
Igor Stravinsky (1882-1971)
Concerto en mi bémol majeur, «Dumbarton Oaks»
I. Tempo giusto
II. Allegretto
III. Con moto
[15 min]
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Concerto pour clavier n° 1, en ré mineur, BWV
1052
I. Allegro
II. Adagio
III. Allegro
[24 min]
Entracte
La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par
Sergueï Prokofiev (1891-1953)
Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25, «Symphonie
classique»
I. Allegro
II. Larghetto
III. Gavotta : non troppo allegro – poco meno
IV. Finale : molto vivace
[15 min]
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466
I. Allegro
II. Romance
III. Allegro vivace assai
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes.
Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Hélène Grimaud © Mat Henneck
[34 min]
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homophonique. Le premier mouvement
s’articule autour d’un fugato, le second éclate
en figures minuscules et éparses au-dessus
desquelles se déroulent les triples croches agiles
de la flûte, et le finale est une marche enjouée
où dialoguent les groupes instrumentaux ; il
culmine sur un fugato habile, mêlant un sujet et
son propre renversement.
Igor Stravinsky
Concerto en mi bémol majeur,
«Dumbarton Oaks»
Composition : commencée au château de Monthoux,
près d’Annecy, au printemps 1937 et achevée à Paris le
29 mars 1938. Commande de Mr. et Mrs. Robert Woods
Bliss pour leurs trente ans de mariage. Création : 8 mai
1938, dans la propriété des Bliss, Dumbarton Oaks,
à Washington, sous la direction de Nadia Boulanger.
Création française : Paris, 4 juin 1938, sous la direction
de l’auteur.
C’est au cours de sa troisième tournée en
Amérique du Nord (1937), marquée par la
création du ballet Jeu de cartes, que Stravinsky
est reçu chez les époux Bliss : ce couple
de mécènes américains désire lui passer
commande d’un concerto grosso à l’occasion
de son trentième anniversaire de mariage. Les
négociations n’ont pas encore abouti que le
compositeur est contraint de rentrer en Europe
soigner une lésion tuberculeuse au poumon
gauche. Il refuse d’entrer au sanatorium de
Sancellemoz, à Passy (Haute-Savoie), où sa
femme et sa fille luttent déjà contre la même
maladie. Il préfère prendre le vert quelques
jours au château de Monthoux, près d’Annecy.
C’est là qu’il commence la composition de
l’œuvre, achevée au mois de mars suivant. La
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création aura lieu le 8 mai 1938 lors d’une soirée
privée donnée par les Bliss dans leur propriété
de Dumbarton Oaks. Trop faible pour en assurer
la charge, le compositeur confie la baguette à
Nadia Boulanger, excellente connaisseuse de
sa musique ; il avait même assisté, dans l’hiver
1935-1936, aux cours d’analyse qu’elle donnait
sur ses œuvres, à l’École normale de musique
de Paris.
Une touche
d’irrévérence et
de gaîté
Stravinsky déclara lui-même avoir pris modèle
sur les Concertos brandebourgeois de Bach,
notamment le Troisième. Quinze exécutants
se partagent la partition, traités à tour de rôle
comme tuttistes ou comme solistes dans l’esprit
du concerto grosso. L’esprit de Bach plane
dès le piquant thème initial, avec ses figures
en doubles croches caractéristiques. À l’instar
de son illustre modèle, Stravinsky manie avec
une égale dextérité le contrepoint et l’écriture
Jugée plagiaire, l’œuvre s’est attiré de violentes
critiques. Or Stravinsky l’a réalisée avec un art
très personnel du timbre, et les changements
perpétuels de tempo, bousculés eux-mêmes par de
fréquents déplacements d’accent, apportent une
touche d’irrévérence et de gaîté aussi charmante
que propre à leur auteur. Mrs. Bliss, quant à elle,
semble s’en être trouvée fort satisfaite : dans la
foulée de la création, elle passa commande à
Stravinsky d’une pièce symphonique, destinée à
la célébration du cinquantenaire de l’Orchestre
de Chicago : la future Symphonie en ut. Dans
l’intervalle, la vie de Stravinsky va basculer : sa
musique fait les frais de l’exposition Entartete
Kunst [Art dégénéré] de Düsseldorf, en mai
1938 ; en moins d’un an, en 1938-1939, il perd
sa fille aînée, sa femme et sa mère. Il décide enfin
de soigner sa propre tuberculose à Sancellemoz
quand la guerre le surprend : il s’embarque à
la hâte pour les États-Unis, ignorant encore
qu’il s’y installera définitivement. A posteriori,
Dumbarton Oaks apparaît donc comme le
trait d’union prémonitoire entre l’Europe que
Stravinsky s’apprête à quitter et sa prochaine
terre d’accueil, l’adieu à toute une culture par
le truchement de celui que, peut-être, il plaçait
au-dessus de tous les autres : Johann Sebastian
Bach.
—
Claire Delamarche
Johann Sebastian Bach
Concerto pour clavier n° 1, en ré
mineur, BWV 1052
Composition : vers 1738, dans sa version finale.
Création : Leipzig, probablement au café Zimmermann, par
le Collegium Musicum de la ville.
La genèse de ce concerto, sans aucun doute le
plus célèbre de Bach, reste très mystérieuse.
On évoque parfois l’idée qu’un concerto perdu
pour violon préexistait à la version finale pour
clavecin. Quoi qu’il en soit, aucun doute ne
subsiste quant au fait que l’œuvre naquit bien
plus tôt que l’année 1738, année où Bach en
compile une version aboutie. En effet, compiler,
car comme nombre de ses concertos, le Concerto
BWV 1052 réemploie des pages instrumentales
de compositions antérieures – les Cantates BWV
146 et 188, datant respectivement de 1726 et
1728.
Bach excelle dans ce genre italien baroque du
concerto ; il le connaît parfaitement et l’apprécie
pour la liberté d’écriture qu’il présente. S’il lui
donne une impulsion nouvelle en introduisant
le clavecin soliste, ça n’est pourtant pas là
l’essentiel : l’éloquence et la maîtrise de l’écriture
y sont sans pareilles. À l’étroit dans son rôle de
Cantor de l’église Saint-Thomas, balancé entre
contraintes de toutes sortes et insatisfactions,
Bach s’exprime pleinement dans la musique
instrumentale. Son investissement à partir des
années 1729 auprès du Collegium Musicum
de Leipzig, un orchestre constitué largement
d’étudiants qui se produisait dans le célèbre café
Zimmermann, est très certainement synonyme
d’une grande liberté artistique.
Le Concerto BWV 1052 réunit trois mouvements
d’égales dimensions dans une alternance
classique vif/lent/vif (ici : Allegro/Adagio/
Allegro). La tonalité principale s’exprime dans
le thème à l’unisson du premier mouvement,
autour duquel se succèdent les tutti orchestraux
et les prises de paroles du soliste. Le mouvement
lent se caractérise par sa sobriété ; de manière
subtile, Bach y développe des contrastes au sein
d’une mélodie mise à nu, grâce notamment à
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l’exploration des différents registres du clavier.
Enfin, l’Allegro final laisse exploser une
virtuosité débridée, dans une veine qui n’a rien à
envier aux plus brillants concertos italiens.
—
Bénédicte Hertz
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25,
«Symphonie classique»
Composition : 1916-1917. Création : Petrograd, 21
avril 1918, sous la direction de l’auteur. Dédicace : à
Boris Asafiev.
Avant de composer sa Première Symphonie, dite
«classique», en 1916, Prokofiev avait sacrifié au
primitivisme. En effet, un an plus tôt, il avait
rencontré à Londres Serge Diaghilev, qui lui
avait commandé un ballet, Ala et Lolly, situé chez
les Scythes en des temps reculés. Prokofiev se jeta
sur ce projet avec son ardeur juvénile et chercha
à «faire quelque chose de grand, de monumental,
en affinité avec la nature». Ce ballet ne vit
finalement pas le jour, car Diaghilev préféra
laisser Le Sacre du Printemps de Stravinsky sans
postérité. Prokofiev en tira alors la Suite scythe,
dont la création à Saint-Pétersbourg déclencha,
à la grande joie du compositeur, «un tintamarre
formidable».
Une symphonie
dans le style
de Haydn
Dans la même année, le compositeur se tourna
vers un tout autre univers, celui du xviiie siècle
et particulièrement de Haydn, à la fois par un
esprit de discipline intérieure et par goût de
la provocation. «Je passai l’été dans la solitude
la plus complète aux environs de Petrograd […].
J’avais intentionnellement laissé mon piano en
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ville, voulant essayer de composer sans son aide.
[…]. Je conçus le projet de composer toute une œuvre
symphonique. Dans une telle œuvre, les colorations
de l’orchestre devaient être plus nettes et plus claires.
Ainsi naquit le plan d’une symphonie dans le style
de Haydn parce que, à la suite de mon travail
dans la classe de Tchérepnine [classe de direction
d’orchestre], la technique de Haydn m’était devenue
particulièrement limpide. […]. Enfin, le titre
choisi devait être un défi pour mettre les oies [de
la critique] en rage, et dans l’espoir secret que je ne
ferais qu’y gagner, si, avec le temps, la symphonie
s’avérait réellement classique.»
Ce jeune musicien «sain comme un paysan»,
pour reprendre l’expression d’un critique, ne se
précipite pas à l’aveuglette dans les pastiches
rococo : s’il emprunte à l’esthétique de Haydn un
effectif orchestral léger, un langage beaucoup plus
consonant, une rythmique moins percutante, il
retrouve aussi chez les classiques des traits qui lui
appartiennent profondément : formes simples et
claires, voire traditionnelles, vivacité dansante
du rythme et du phrasé, thèmes bien dessinés et
reconnaissables. Autant d’aspects qui ont valu à
l’œuvre son succès… Par ailleurs, le diatonisme,
l’art des modulations imprévues sont également
des signatures du compositeur, présents même
dans ses œuvres les plus modernes. Comme
Le Tombeau de Couperin de Ravel, qui lui est
contemporain, la Symphonie «classique» est donc
plus qu’un pastiche.
Le premier mouvement, en ré majeur, est
inauguré par un thème gracieux. La mesure à
quatre temps, chère à Prokofiev, est remplacée
par une métrique à deux, plus souple et
bondissante. L’orchestration est traditionnelle, le
contrepoint léger. Le second thème, faussement
précieux, déploie ses grands sauts sur une
basse d’Alberti déroulée par un basson bavard.
Le développement fait retentir une fanfare
impérieuse et cocasse sur les formules de
remplissage répétées jusqu’à l’essoufflement par
les bois. La réexposition, sage, suit le plan de la
première partie.
Le Larghetto qui suit fait entendre un thème
qui, bien qu’orné et de style galant, exhale une
mélancolie très particulière et annonce celui,
confié au hautbois, du Troisième Concerto pour
piano.
Au menuet traditionnel, Prokofiev a préféré la
gavotte, en vogue à l’époque baroque. Il n’hésite
pas à lui donner un caractère martial, avec ses
contours mélodiques très francs et son parcours
tonal capricieux. Le thème est repris ensuite par
les flûtes et clarinettes, malicieusement ponctué
par le basson.
Le finale évoque l’opera buffa par son
effervescence. Les basses d’Alberti sont babillées
infatigablement par les bois. L’orchestration
évoque par endroits l’orgue de Barbarie. Et c’est
par un tourbillon que s’achève l’œuvre, dont la
durée n’atteint pas un quart d’heure !
—
Anne Rousselin
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n° 20, en ré
mineur, KV 466
Composition : 1785 (achevé le 10 février 1785). Création : Vienne, salle du Mehlgrube, 11 février 1785, avec
Mozart à la direction et au piano.
Lorsqu’il compose son Vingtième Concerto
pour piano, Mozart jouit à Vienne d’une solide
réputation ; il vient en outre d’être admis en
cette fin d’année 1784 dans la franc-maçonnerie,
à la loge Zur Wohltätigkeit. Il participe et
organise multitudes de concerts publics ou
semi-publics, des «académies» pour un auditoire
aisé et friand de musique instrumentale. Les
années 1782-1786 seront celles du Cconcerto
pour piano : Mozart en compose quinze entre
L’Enlèvement au sérail (1782) et Les Noces de
Figaro (1786).
du timbalier, des bassonistes et des trompettistes.
Mozart, qui y jouait la partie soliste, avait
terminé l’œuvre la veille. Cela corrobore les
témoignages de l’époque attestant du peu de
temps de répétition et, par ricochet, du bon
niveau des musiciens capables d’exécuter une
telle œuvre après seulement quelques lectures.
Car l’œuvre est des plus exigeantes. Elle se
livre en mineur, un mode que Mozart a très
peu utilisé dans ses concertos, et les trois
mouvements s’articulent selon un plan tonal
très simple, respectivement ré mineur, si bémol
majeur et ré mineur. Le premier mouvement
est un vaste Allegro d’une intensité dramatique
absolue. De forme sonate, avec deux thèmes
et une réexposition éclatante, il développe une
orchestration quasi-romantique, un caractère
presque sauvage et obsédant. La «Romance» se
présente sous la forme d’un rondo, dans lequel la
mélodie prend ses aises sur un refrain chantant
charmant et léger. C’est aussi sur un rondo que se
construit le mouvement final, un Allegro qui, aux
dires de Leopold Mozart (le père de Wolfgang)
dans une lettre à sa fille Nannerl, avait été
déchiffré lors du concert même : «Le copiste
n’avait encore pas le jour même fini son travail et
ton frère n’a pas eu le temps de jouer le rondo parce
qu’il devait revoir la copie.» Beethoven, qui vouait
une grande admiration à ce concerto, écrirait
plus tard les cadences pianistiques perdues de
Mozart.
—
B. H.
Le public viennois entendit le Vingtième
Concerto pour la première fois le 11 février 1785,
au Mehlgrube, une jolie salle du Neuer Markt
qui servait ordinairement de plancher de bal.
L’orchestre, selon l’habitude, devait être composé
presque exclusivement d’amateurs, à l’exception
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Biographies
Hélène Grimaud, piano
Née à Aix-en-Provence en 1969, Hélène
Grimaud est entrée au Conservatoire de Paris
(CNSMD) à l’âge de treize ans et a remporté le
premier prix de piano en 1985. Elle a poursuivi sa
formation avec György Sándor et Leon Fleisher.
En 1987, elle a donné son premier récital à
Tokyo et a été invitée par Daniel Barenboim
à jouer avec l’Orchestre de Paris. Elle a fait
ses débuts avec l’Orchestre philharmonique
de Berlin dirigé par Claudio Abbado en
1995, et avec l’Orchestre philharmonique
de New York et Kurt Masur en 1999.
Au cours de la seule année 2013, elle s’est
produite au Royaume-Uni, en France, en
Allemagne, en Italie, au Luxembourg, en Suisse,
en Russie, aux États-Unis, au Brésil, en Chine
et au Japon, avec notamment, l’Orchestre
philharmonique et le Philharmonia de
Londres, l’Orchestre symphonique de la Ville
de Birmingham, l’Orchestre philharmonique
tchèque, l’Orchestre symphonique de l’État
de São Paulo, l’Orchestre philharmonique de
Saint-Pétersbourg, l’Orchestre philharmonique
de Los Angeles, les Orchestres de Cleveland
et Philadelphie. Elle a participé le 14
janvier dernier au concert inaugural de la
Philharmonie de Paris, jouant le Concerto en sol
de Ravel avec l’Orchestre de Paris et Paavo Järvi.
En musique de chambre, Hélène Grimaud joue
avec Sol Gabetta, Thomas Quasthoff, Rolando
Villazón, Jan Vogler, Truls Mørk, Clemens
Hagen et les frères Gautier et Renaud Capuçon.
Pour Deutsche Grammophon, dont elle est
artiste exclusive depuis 2002, elle a récemment
publié les deux concertos pour piano de
Brahms sous la direction d’Andris Nelsons.
Elle est l’auteur de trois livres à succès, Variations
sauvages, Leçons particulières et Retour à Salem
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(2013). Elle soutient de nombreuses causes,
parmi lesquelles le Centre de conservation du
loup (qu’elle a fondé dans l’État de New York
en 1999).
Elle est artiste associée de l’AuditoriumOrchestre national pour les saisons 2014/2015
et 2015/2016.
Yuki Kasai, violon et direction
Yuki Kasai se passionne pour la musique de
chambre et a reçu de nombreux prix, notamment
celui de la Fondation Hans-Huber de Bâle en
2002 et celui du Concours international de
Salzbourg. En 2004, elle a remporté le Concours
de musique de chambre de la Fondation AliceSamter de Berlin.
Yuki Kasai se produit dans de nombreux
festivals : Ultraschall à Berlin, Forget à Québec,
Sommets musicaux de Gstaad (Suisse), Open
Chamber Music Weeks de Pruissia Cove et
Cheltenham (Angleterre) ; elle est l’invitée
du Wigmore Hall de Londres en compagnie
de musiciens comme Stephen Isserlis, Pekka
Kuusisto et Joshua Bell.
En 2006, Yuki Kasai a été nommée violon
solo de la Kammerakademie de Potsdam
et de l’Ensemble Oriol de Berlin. Elle joue
régulièrement avec l’Orchestre de chambre
d’Europe et, comme violon solo invité, avec la
Deutsche Kammerphilharmonie de Brême,
l’Ensemble Resonanz de Hambourg et la
Camerata de Berne.
Depuis 2011, elle est le violon solo du
Kammerorchester Basel.
Kammerorchester Basel
Situé à Bâle, le Kammerorchester Basel
(Orchestre de chambre de Bâle) a été fondé en
1984 par de jeunes diplômés des écoles de musique
suisses. Les musiciens de l’Orchestre sont aussi
à l’aise sur instruments anciens que modernes.
L’Orchestre se produit sous la direction de
son premier violon et apprécie également la
coopération avec des chefs d’orchestre tels que
Paul Goodwin, Mario Venzago, Trevor Pinnock
ou encore Giovanni Antonini. Avec ce dernier,
les musiciens ont enregistré l’intégrale des
symphonies de Beethoven pour le label Sony.
Le disque des Symphonies nos 3 et 4 a permis à
l’Orchestre d’être nommé «ensemble de l’année
2008» par Echo Klassik. Sous la direction de son
premier violon Julia Schröder, et avec la soprano
Núria Rial, le Kammerorchester Basel a remporté
l’Echo Klassik 2012 dans la catégorie «meilleur
enregistrement d’opéra» pour son disque d’arias
de Telemann. L’Orchestre a publié de nombreux
autres disques, pour des labels comme Harmonia
Mundi, RCA Records et OehmsClassics.
Le Kammerorchester Basel se produit
régulièrement avec des solistes de renommée
internationale tels Cecilia Bartoli, Sol Gabetta,
Andreas Scholl, Sabine Meyer, Vesselina
Kassarova, Angela Hewitt, Renaud Capuçon,
Viktoria Mullova, Núria Rial, parmi d’autres.
En 2013/2014, l’Orchestre a collaboré avec les
solistes et chefs d’orchestre Christoph Poppen,
Heinz Holliger, Emmanuel Pahud, Sandrine
Piau, Julia Lezhneva, etc. Il a joué des œuvres
contemporaines, composées par Heinz Holliger,
Fazil Say et Maurilio Cacciatore. Il a assuré à
l’Auditorium de Lyon les concerts de fin d’année
2013/2014.
En 2013, Clariant a rejoint le Crédit suisse en
tant que principal mécène de l’Orchestre.
VIOLON SOLO
Yuki Kasai
VIOLONS I
Irmgard Zavelberg
Tamás Vásárhelyi
Mirjam Steymans-Brenner
Fanny Tschanz
Vincent Durand
VIOLONS II
Anna Faber
Jana Karsko
Valentina Giusti
Cordelia Fankhauser
Johannes Haase
ALTOS
Bodo Friedrich
Renée Straub
Anna Pfister
Stefano Mariani
VIOLONCELLES
Christoph Dangel
Hristo Kouzmanov
Georg Dettweiler
CONTREBASSES
Daniel Szomor
Johannes Knauer
FLÛTES
Isabelle Schnöller Hildebrandt
Frederic Sánchez
HAUTBOIS
Matthias Arter
Francesco Capraro
CLARINETTES
Etele Dosa
Guido Stier
BASSONS
Matthias Bühlmann
Claudio Matteo Severi
CORS
Konstantin Timokhine
Andreas Kamber
TROMPETTES
Simon Lilly
Jan Wollman
TIMBALES
Sebastiaan Molenaar
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prochainement à l’auditorium
sa. 16 & di. 17 janv.
happy days #3
PLAY BACH
16
> sa.
10h & 15h
jeune public / 7 ans
BACH = 14
Johann Sebastian Bach Concerto brandebourgeois nº 3,
en sol majeur, BWV 1048 – Concerto brandebourgeois
nº 5, en ré majeur, BWV 1050 – Concerto pour deux
violons en ré mineur, BWV 1043 – Suite pour orchestre
nº 2, en si mineur, BWV 1067
Les Nouveaux Caractères : Caroline Mutel, chant et mise
en scène – Jasmine Eudeline, violon – Martin Bauer,
viole de gambe – Clément Dazin, jonglerie – Fabrice
Guilbert, lumières – Sébastien d’Hérin, clavecin et
direction
16
> sa.
15h
récital
RICHARD GOODE
Johann Sebastian Bach Suite française n° 5, en sol
majeur, BWV 816 – Inventions à trois voix (Sinfonie)
BWV 787 à 801 – Partita n° 2, en ut mineur, BWV 826
Richard Goode, piano
En partenariat avec Les Grands Interprètes.
Tarif : de 10 € à 36 € / réduit : de 8 € à 31 €
16
> sa.
16h
conférence
GILLES CANTAGREL
PARLE DE BACH
Gilles Cantagrel, musicologue
En complicité avec
Tarif : 3 € / Gratuit pour les abonnés et pour les spectateurs du concert Bach,
Magnificat à 18 heures.
Walter Carlos / détail de la pochette «Switched on Bach», CBS 1968
auditorium-lyon.com
ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95
10
16
> sa.
18h
symphonique
BACH, MAGNIFICAT
Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 4,
en ré majeur, BWV 1069 – Magnificat, BWV 243
Orchestre national de Lyon
Chœur de chambre de Namur
Ton Koopman, direction
Monika Eder, soprano / Bogna Bartosz, mezzosoprano / Tilman Lichdi, ténor / Klaus Mertens,
baryton
Tarif : de 10 € à 36 € / réduit : de 8 € à 31 €
16 20h30
> sa.
orgue
MARATHON BACH
Johann Sebastian Bach Das Orgelbüchlein –
Fantaisie en sol majeur, BWV 572 – Prélude de
choral «Wachet auf ruft uns die Stimme», BWV
645 – Prélude de choral «Nun komm der Heiden
Heiland», BWV 659 – Fugue en sol mineur, BWV
578 – Passacaille et Fugue en ut mineur, BWV
582 – Concerto en la mineur d’après Vivaldi, BWV
593 – Fantaisie et Fugue en sol mineur, BWV 542 –
Fantaisie en ut mineur, BWV 562 – Partite diverse
sopra : Sei gegrüßet, Jesu gütig BWV 768 – Toccata
et Fugue en ré mineur, BWV 565
Ton Koopman, Laurent Jochum et Vincent Warnier,
orgue
Élèves et professeurs des classes d’orgue du CRD
d’Oyonnax, du CRR d’Annecy, du CRR de Lyon et du
CNSMD de Lyon
17
> di.
16h
musique de chambre
CONCERTOS
BRANDEBOURGEOIS
Johann Sebastian Bach Concerto brandebourgeois
n° 3, en sol majeur, BWV 1048 – Concerto
brandebourgeois n° 5, en ré majeur, BWV 1050
– Concerto pour deux violons en ré mineur, BWV
1043 – Suite pour orchestre n° 2, en si mineur,
BWV 1067
Les Nouveaux Caractères
Sébastien d’Hérin, clavecin et direction
Jasmine Eudeline et Benjamin Chénier, violon
Jocelyn Daubigney, flûte
Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €
> di.
jazz
17 19h
BACH EN JAZZ
Improvisation sur des œuvres de Johann Sebastian
Bach / Benedetto Marcello et Wolfgang Amadeus
Mozart
Dimitri Naïditch, piano, arrangements, composition
Gilles Naturel, contrebasse
Arthur Alard, batterie
Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €
En coproduction avec Jazz à Vienne.
Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €
17
> di.
11h
musique de chambre
BACH/TELEMANN
Georg Philipp Telemann Quatuor pour flûte,
hautbois, violon et basse continue en sol majeur
TWV43:G2 / Johann Sebastian Bach Cantate BWV
82, «Ich habe genug» – Sinfonia de la Cantate 209,
«Non sa che sia dolore» – Air «Ach Herr ! Was
ist ein Menschenkind», extrait de la Cantate BWV
110, «Unser Mund sei voll Lachens» – Concerto
brandebourgeois n° 4, en sol majeur, BWV 1049
Sarah Jouffroy, alto / Klaus Mertens, basse
Ton Koopman, clavecin
Musiciens de l’Orchestre national de Lyon :
Giovanni Radivo, Jaha Lee et Catherine Menneson,
violon / Fabrice Lamarre, alto / Nicolas Hartmann,
violoncelle / Jocelyn Aubrun et Emmanuelle
Réville, flûte / Guy Laroche, hautbois
Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €
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HERMÈS GRANDEUR NATURE
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