Document non contractuel
29/09/2016
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Sécuriser la reprise des
actes accomplis pour une
société en formation
Toute création de société entraine un certain nombre de dépenses inévitables pour les futurs
associés : honoraires de consultants, achats de fournitures, de matériels, frais d’annonces
ou de publicité, frais d’immatriculation, etc.
Ces dépenses pourront leur être remboursées par la société après la création, mais à
condition de respecter la procédure requise à cet égard.
Le formalisme lors de la conclusion des actes
Pour permettre la reprise des actes conclus avant l’immatriculation de la société, des
conditions relatives à la personne signataire et aux mentions à faire figurer sur les actes
doivent être respectées.
La personne signataire
Les actes peuvent être conclus par une ou plusieurs personnes physiques ou morales. Le
plus souvent, ces personnes sont les futurs associés ou actionnaires de la société en
formation. Elles agissent « au nom et pour le compte de la société en formation ».
Les associés peuvent, dans les statuts ou par acte séparé, donner mandat à l’un ou
plusieurs d’entre eux, ou au gérant non associé qui a été désigné, de prendre des
engagements pour le compte de la société.
Le mandat doit déterminer avec précision les modalités d’intervention et la nature des actes
à accomplir. A défaut, les contrats conclus en vertu d’un mandat trop général doivent faire
l’objet d’une approbation des associés après l’immatriculation de la société.
L’acte conclu
Seuls les actes juridiques peuvent faire l’objet d’une reprise. Avant la signature des statuts,
les personnes agissant au nom et pour le compte de la société peuvent conclure des actes
nécessaires à la création de la société, tels que la conclusion d’un bail ou d’un contrat,
l’ouverture d’un compte, l’achat de fournitures…
S’agissant du formalisme à adopter sur les actes conclus, les mentions nécessaires ne sont
pas précisées par les textes mais la jurisprudence permet d’identifier les mentions
essentielles à inscrire. Ainsi, la formule « agit au nom et pour le compte de la société X en
formation » doit apparaitre dans l’acte.
La société en formation doit également pouvoir être identifiée.
Une fois les actes conclus au nom et pour le compte de la société en formation dans les
conditions précitées, une procédure doit également être respectée afin de libérer le
signataire et permettre la reprise de l’acte par la société.