REUNION PEDAGOGIQUE DU 10 MARS 2016
1. Echanges autour de thèmes pédagogiques
Le sommeil de l’enfant
L’acquisition de la propreté
2. Déroulement de la journée à thème du jeudi 18 mars
3. Les sorties et événements à venir
Médiathèque sur place
Photographe
Chasse à l’œuf
Sortie cueillette
Date de la fête et sortie de fin d’année
Prochaine réunion pédagogique : le mardi 24 mai 2016
1. Echanges autour de thèmes pédagogiques
Le sommeil :
Certains enfants rencontrent des difficultés par rapport au sommeil
que ce soit à la maison et/ou à la crèche : face à l’endormissement ou
durant leur sommeil (réveils successifs, pleurs…)
Et lorsque le sommeil est perturbé, la fatigue s’installe, le
comportement change (enfant plus énervé, pleure plus, joue moins)
et c’est toute la famille qui en pâtit.
Après nos nombreux échanges, voici quelques pistes pour améliorer
le coucher ou la qualité du sommeil de votre enfant.
Le cycle de sommeil (le « petit train ») :
La 1ère phase : l’endormissement
On se détend pour se laisser aller et dormir
La 2ème phase : le sommeil lent
Le corps se repose, l’organisme fabrique des anticorps et
l’hormone de croissance
La 3ème phase : le sommeil paradoxal
Sommeil des rêves, l’enfant récupère (évacue ses émotions de
la journée), développe son intelligence (rangement des
informations de la journée)
Pour ne pas « rater » le train il est important de repérer chez
l’enfant ses signes de fatigue (d’où l’importance pour les
professionnelles d’avoir des transmissions le matin sur les
horaires de couché et levé ou sur la qualité de la nuit pour
mieux accompagner les enfants à la crèche la journée)
A la crèche, le cycle est souvent perturbé par le bruit, et l’enfant
n’arrive pas toujours à raccrocher les wagons.
o Durée du sommeil en moyenne :
A 1 an : 12h nocturnes et environ 2 heures de sieste
Entre 1 an et 3 ans : 12h nocturnes et 1h30 à 2h de sieste
Entre 3 et 4 ans : 12 heures nocturnes et environ 1h de sieste
A partir de 4-5 ans : 10-12 nocturnes et plus de sieste.
Chaque enfant (comme les adultes) a son propre rythme, certains
ont besoin de moins d’heures de sommeil que d’autres. Pas
d’inquiétude tant que l’enfant ne montre pas de troubles qui
entraînent un comportement « anormal ».
Certains enfants mettent aussi du temps à s’endormir, tant qu’ils
restent dans leur lit, qu’ils ne pleurent pas et ne se relèvent pas, pas
besoin d’intervenir (on ne peut pas « forcer une enfant à
s’endormir !)
Pour les lève-tôt et lorsque l’enfant a plus de 2 ans il existe des
réveils adaptés où l’enfant peu regarder si c’est le moment de se
lever (symbole jour ou symbole nuit)
Aller se coucher le soir est plus souvent source d’angoisse pour
l’enfant que d’aller faire la sieste dans la journée. Il fait nuit, pas de
bruit dans la maison, et s’endormir peut être très angoissant,
l’enfant peut avoir peur de ne pas retrouver ses parents ensuite.
Les difficultés les plus fréquentes :
o Refus d’aller au lit (ou se relève, pleure, réclame à boire, des
câlins…) = appréhension, peur du noir, angoisse
Instaurer un rituel d’endormissement : lire 1 ou 2 histoires (et s’en
tenir à ce que l’on a dit), chanter une berceuse, faire un gros
câlin…
Laisser une petite veilleuse
Rassurer son enfant en lui disant qu’on le retrouve toujours à son
réveil (ou le prévenir si on sera déjà au travail le matin)
Il est conseillé de ne pas coucher les bébés dans le noir complet la
journée afin qu’ils différencient le jour et la nuit
o Les réveils nocturnes :
Vérifier d’abord que ce ne soit pas un problème de santé :
fièvre, poussée dentaire, otite, reflux etc…
Cela peut être un cauchemar (vers 2 ans-2 ans et demi) ;
Ou des terreurs nocturnes (vers 15-18 mois) c’est
impressionnant : l’enfant semble réveillé mais totalement
paniqué et ne réagit pas lorsqu’on lui parle : il dort
profondément, ne pas le réveiller, il ne se souvient de rien le
lendemain.
Ne pas systématiquement prendre l’enfant dans les bras :
essayer de le rassurer en lui parlant, en lui faisant une
caresse.
Le laisser un peu pleurer pour qu’il arrive à se rendormir
seul
Etre cohérent dans le couple sur l’attitude à adopter, tout
dépend de la patience de chacun et de votre propre
relation au sommeil mais le couché ne doit pas prendre
1h !
Un séjour à l’hôpital peut perturber par la suite la qualité du
sommeil.
o Prendre son enfant dans le lit parental ?
Ce n’est pas toujours un désir de l’enfant, parfois c’est le
parent qui a envie de profiter de son enfant, de le câliner,
de partager un moment privilégié ou pour s’assurer une
nuit sans réveil ou une « grasse » matinée » !
Les psychologues conseillent que chacun ait sa chambre et
qu’on ne partage pas le même lit (différence entre dormir
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