INTRODUCTION
Les performances économiques et financières des années 2001 à
2008, en particulier l’amélioration de la position financière
extérieure et l’accumulation de ressources d’épargne budgétaire,
ont permis à l’économie nationale de faire preuve de résilience face
au choc externe de grande ampleur intervenu en 2009, inhérent à
l’intensification de la crise financière internationale et à la crise
économique mondiale. La consolidation de la position financière
extérieure entre 2010 et 2013 et le degré de stabilité monétaire et
financière en témoignent.
L’activité économique est restée dynamique en 2014, tirée par la
croissance hors hydrocarbures quoiqu’à un rythme en recul par
rapport aux années 2012 et 2013, en situation de creusement du
déficit budgétaire. Aussi, la vulnérabilité des finances publiques à la
volatilité des prix des hydrocarbures est plus marquée en 2014, la
marge de manœuvre de la sphère budgétaire dans l’allocation des
ressources à la croissance s’est amoindrie. Par ailleurs, la forte
expansion des crédits à l’économie, appuyée par des conditions
financières plus favorables et des mesures de soutien aux PME,
contribue à la relance de l’investissement productif et au dynamisme
de l’activité économique hors hydrocarbures.
La stabilité du taux de change effectif a étayé l’objectif de politique
monétaire en 2014, en contexte de rebond du rythme d’expansion
monétaire. Si l’efficacité de la conduite de la politique monétaire a
été décisive en 2014 en matière de résorption de l’excès de liquidité
sur le marché monétaire, l’année sous revue a enregistré une bonne
tenue de l’inflation pour la seconde année consécutive. A l’exception
du « pic » d’inflation de l’année 2012, l’inflation est sous contrôle
et en phase avec l’objectif cible arrêté depuis 2011.
L’efficacité de la conduite de la politique monétaire a contribué à la
stabilité financière dont le cadre a été renforcé au cours des quatre
dernières années, d’autant que l’année sous revue a été marquée par
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