Psaume 1
Les Psaumes, divisés en cinq livres, constituent en quelque sorte le recueil des cantiques inspirés du
peuple d’Israël. On les a parfois appelés «le cœur des Écritures» parce que sous leur forme poétique ils
expriment avant tout des sentiments. Sentiments des fidèles Israélites pendant et après le règne de
l’Antichrist: souffrance, angoisse, crainte… mais aussi confiance, joie, reconnaissance. Et en même
temps sentiments et affections du Seigneur Jésus entrant par avance en sympathie dans les afflictions de
ce «résidu» juif (nous Le verrons également dans ses propres douleurs). Enfin, sentiments que peuvent
éprouver dans leurs circonstances les croyants de tous les temps. — Les premiers versets du 1er Psaume
définissent les caractères des bienheureux qui peuvent les chanter. Et, chose remarquable, avant tout autre
caractère, Dieu place celui de la mise à part, de la séparation du mal. Combien ce verset 1 a d’applications
dans notre vie de tous les jours. Il est la condition indispensable pour jouir de la Parole (verset 2) et pour
«porter du fruit» (verset 3; comparer Jérémie 17:7, 8; voir aussi Jean 15:5). Christ, comme Homme, a
réalisé parfaitement cette mise à part, ce plaisir dans la loi de l’Éternel et enfin cette plénitude de fruit
porté à la gloire de Dieu.