1 2 Licence Semestre 1 3 HLPY10 - Initiation à la psychologie 48h CM et 12h TD a) HLPY10 V : Psychologie cognitive et ergonomie cognitive (12h CM et 3h TD) L'objectif du cours est de résenter les aspects fondamentaux et appliqués de la Psychologie cognitive et les grands concepts qui seront développés dans les UE suivantes, et présenter l’Ergonomie cognitive. La première partie du cours fait un tour d’horizon des grands types de processus cognitifs impliqués dans la perception, la reconnaissance, la représentation des connaissances, leur stockage en mémoire et le rappel contextuel de souvenirs. Les grandes fonctions de mémoires sont présentées ainsi que les processus de traitement de l’information en temps réel. Certains aspects pathologiques de ces fonctions de mémoire sont présentés. La seconde partie présentera l’Ergonomie, qui a pour objectif de comprendre les interactions entres les personnes et les autres éléments des systèmes, et vise à améliorer à la fois le bien être des personnes et la performance des organisations. Une place importante sera consacrée aux bases théoriques, aux méthodes, aux applications, et aux métiers de l’Ergonomie cognitive. Références: Falzon, P. (2004). Ergonomie. Paris : Presses Universitaires de France. Norman, L. (1980). Traitement de l’information et comportement humain. Editions Etudes Vivantes. b) HLPY10 X Psychologie du développement (12h CM et 3h TD) Cet enseignement constitue une introduction à la psychologie du développement en présentant la première étape du développement humain. Après avoir défini la psychologie du développement et présenté succinctement les grands courants théoriques fondateurs, cet enseignement s’intéressera au développement prénatal et néonatal : rappel de quelques notions d’embryogenèse, étude des capacités perceptives prénatales et néonatales, prématurité et incidences potentielles sur le développement ultérieur, facteurs de risques du développement. Références: Clément, C. & Demont, E. (2013). Les 20 grandes notions de la psychologie du développement. Paris : Dunod. Durand, K. (2005). Le développement psychologique du bébé. Paris : Dunod, coll. Topos. Lécuyer R. & Gentraz, E (2004). Le développement du nourrisson. Paris : Dunod. c) HLPY10 Y Psychologie sociale (12h CM et 3h TD) Etude scientifique du comportement social humain, la Psychologie sociale s'intéresse à la façon dont les gens se perçoivent, s'influencent et entrent en relation les uns avec les autres. Ce cours en présentera les principaux thèmes de recherche ainsi qu'un aperçu de la diversité des méthodes qu'elle emploie et de leur complémentarité. Seront notamment abordés : les phénomènes de socialisation, les forces sociales en jeu dans la soumission et la rébellion, l'influence sociale, l'imitation et l'agression. Références: Bègue, L. & Desrichard, O. (Eds) (2013). Traité de Psychologie Sociale. La Science des Interactions Humaines. Bruxelles: De Boeck. Cialdini, R. (2004). Influence et manipulation. Paris: First. c) HLPY10 Z Psychologie clinique et psychopathologique (12h CM et 3h TD) Ce cours a pour objectifs de souligner l'importance de la place de l’inconscient dans l'histoire des idées, de repérer les différents sens du concept de thérapie, d'intégrer les différentes approches qui ont amené la découverte du soin psychique moderne, d'appréhender les concepts importants de la psychopathologie clinique : le transfert, le ça, la méthode analytique, la relation d’aide etc... Il visera à comprendre dans sa globalité l'histoire de ces concepts. 4 HLPY121 - Méthodes I a) Statistiques descriptives Objectifs Connaitre le cadre général de la démarche scientifique en psychologie et de la méthodologie expérimentale. Acquérir les connaissances élémentaires en statistiques descriptives appliquées à la Psychologie. Résumé Le Cours magistral présente les différents objectifs et enjeux des statistiques appliquées aux sciences humaines. Puis, sont présentées les notions élémentaires et les principales procédures statistiques visant (a) à organiser et présenter des données, (b) à résumer ces données, (c) à situer un individu dans un ensemble et (d) à étudier les relations entre les variables. Bibliographie Howell, D. C. (1998). Méthodes statistiques en Sciences Humaines (Chapitres 1 à 4). Paris : De Boeck. b) Démarche expérimentale Objectifs Connaitre le cadre général de la démarche scientifique en psychologie et de la méthodologie expérimentale. Résumé Le Cours magistral présente les enjeux et réponses de la méthode scientifique dans la recherche de connaissances en psychologie. Les différentes approches en psychologie sont présentées (observation, corrélations, expérimentation). Les notions d’hypothèses et de variables indépendantes et dépendantes sont présentée relativement à la l’expérimentation, ainsi que les plans d’expériences et l’interprétation des résultats décrits en termes d’effets principaux, interactions et effets simples. Bibliographie Myers D. & Hansen , H (2003). La méthode expérimentale. Paris : De Boeck. c) Démarche clinique Partie 1 : Démarche clinique non psychanalytique Les objectifs du cours sont les suivants : - Illustrer la logique générale des approches cliniques non psychanalytiques ; - Montrer des exemples de modèles scientifiques des troubles mentaux; - Montrer la logique des classifications internationales des troubles mentaux; - Illustrer les dimensions du bilan clinique; - La place du psychologue dans le contexte médical ; - Montrer la logique de la psychopathologie cognitive ; - Introduire la démarche des TCC. Partie 2 : Démarche clinique de la personne âgée Le cours magistral présente différentes approches cliniques opérationnalisées autour de mises en situation dans la prise en soin de la personne âgée. Après avoir situé le psychologue dans la sphère médicale, le cours se centre sur les méthodes qui peuvent être mises en place (Entretien clinique, bilan cognitif, atelier de remédiation, groupe de parole ...) auprès des différents acteurs (patients/résidents, famille/aidants, équipes soignantes, ...). Bibliographie : 5 Guy Besançon. Manuel de psychopathologie. Collection: Psycho Sup, Dunod. 2016 - 256 pages - 155x240 mm. EAN13 : 9782100743582 Mirabel-Sarron C, Les th´erapies comportementales et cognitives: bases th´eoriques et indications, Annales mediopsychologiques (2010), doi:10.1016/j.amp.2011.05.008 6 HLPY122 - Neurobiologie 1 18h CM – 6h TD Objectifs Acquérir les bases fondamentales : - du fonctionnement cellulaire et plus particulièrement du noyau - du développement du système nerveux - d’anatomie du système nerveux central et périphérique - de neuroplasticité Résumé Avant de parler de neurone, de système nerveux et de pathologies cérébrales, il est nécessaire de connaitre les constituants de la cellule. Une attention particulière sera portée sur le noyau, depuis l’ADN jusqu’à la synthèse des protéines. Les effets des mutations seront analysés. Le cycle cellulaire, la division de la cellule (mitose et méiose) seront étudiés en relation avec l’ADN et la notion de cancer. Le cours sur le système nerveux permettra de connaitre son origine (neurogénèse), sa composition (SNP et SNC) et l’ensemble de structures particulières permettant son bon fonctionnement (méninges, barrière hématoencéphalique…). Les systèmes nerveux périphériques autonomes et somatiques seront décrits et comparés. Le système nerveux central sera longuement décrit à travers la moelle épinière, le tronc cérébral et le cerveau. Nous aborderons les différentes cellules du SNC, leur rôle et leur composition (cellules gliales, neurones). Les différentes structures et leur rôle principal seront présentés ainsi que les notions de connexions entre structures. Divers exemples de pathologies liées aux structures seront présentés afin d’illustrer l’anatomie par un volet fonctionnel. Les concepts de neuroplasticité seront abordés. Nous verrons la plasticité au cours du développement avec la mise en place des réseaux de neurones sous tendant les grandes fonctions cognitives, mais également la plasticité chez l’enfant et l’adulte. Enfin brièvement nous traiterons la plasticité post lésionnelle, suite à des AVC, traumas crâniens ou suite à des chirurgies cérébrales. Références bibliographiques Neurosciences, .De Boeck Editeur Psychobiologie, De Boeck Editeur Précis d’anatomie, Kamina Biologie pour psychologues, Dunot 7 Licence Semestre 2 8 HLPY201 - Psychologie Cognitive 10h CM – 10h TD Objectifs Cours de psychologie cognitive visant à présenter deux processus mentaux fondamentaux sous l'angle neuropsychologique et expérimental : la mémoire (partie HLPY201X du cours) et la perception (partie HLPY201Y du cours). La mémoire sera abordée sous l'angle de la psychologie générale et différentielle. Les aspects développementaux et pathologiques seront également abordés. La partie perception aborde les processus perceptif par trois approches complémentaires : une approche cognitive neuroscientifique, une approche neuropsychologique et une approche psychopathologique. Résumé La partie de cours sur la mémoire tente de répondre à plusieurs questions générales par une approche neuropsychologique et expérimentale. Quelles sont les capacités de la mémoire sur une période donnée ? La mémoire est-elle entraînable ? Existe-t-il des mémoires exceptionnelles ? Peut-on mémoriser les 67890 premières décimales du chiffre π ? Quel est le meilleur moment pour rafraîchir sa mémoire avant qu'un apprentissage tombe dans l'oubli ? La mémoire décline-t-elle avec l'âge ? Quelles sont les différentes défaillances possibles de la mémoire ? Après avoir distingué la mémoire à court terme de la mémoire à long terme, ce cours développera l'idée que l'oubli n'est pas qu'un simple effet du temps (pas plus que le temps n'est la cause de la formation de la rouille des métaux ferreux). Le processus d'interférence semble au contraire plus directement responsable de l'oubli et permet de mieux distinguer les processus de stockage, d'encodage et de récupération. La notion d'interférence (proactive et rétroactive) met au centre des capacités de mémorisation le processus d'attention et permet de développer des techniques de mémorisation plus efficaces. Un autre avantage de la notion d'interférence est qu'elle permet de faire l'économie de la distinction entre mémoire à court terme et mémoire à long terme. Seront abordés également la question de la suggestibilité de la mémoire et du caractère reconstructif des souvenirs. Les faux-souvenirs seront étudiées également sous l'angle développemental et expérimental (i.e., induction de faux-souvenirs). Une conclusion importante du cours sera que l'oubli est une caractéristique normale et souhaitable du fonctionnement cognitif, car il conduit à une extraction des informations les plus pertinentes et optimise les processus de décision. Concernant la partie de cours sur la perception, le premier chapitre constitue une introduction aux phénomènes perceptifs. Les étapes des processus perceptifs sont abordées sous l’angle de la psychologie cognitive expérimentale. Les bases cérébrales des processus perceptifs sont également présentées. A l’issue de cette introduction, les étudiants seront capables de définir ces étapes perceptives, de reconnaître leurs particularités et leurs importances, de définir les grandes voies neurocognitives de la reconnaissance des objets (la voie occipito-temporale) et de la localisation spatiale des objets (la voie occipito-parentale), de connaître leurs fonctionnalités et certains tests neuropsychologiques qui permettent de les étudier. Le chapitre II aborde la neuropsychologie de la Perception via la présentation des troubles de la perceptions à la suite de certaines lésions cérébrales : l’agnosie visuelle et la prosopagnosie. A la suite de ce cours, les étudiants seront capables de reconnaître les caractéristiques de ces syndromes et de définir leurs sous-types à l’aide des connaissances des processus perceptifs apprises dans le chapitre I. Le chapitre III aborde une approche psychopathologique de la perception par l’apport des neurosciences cognitives à l'étude des phénomènes hallucinatoires. A la suite de cet enseignement, les étudiants seront capables de définir les différents types d’hallucinations et ceci sous l’angle de leurs caractéristiques perceptives, de comprendre les mécanismes cérébraux des hallucinations et les méthodes neuroscientifiques d’exploration de ces phénomènes. L’apport de ces connaissances sur la prise en charge des hallucinations par des approches cliniques scientifiques sera également abordé à la fin du cours. Références bibliographiques Lieury, A. (2015). Manuel visuel de psychologie cognitive. Paris : Dunod. (ou tout autre manuel d'introduction à la psychologie cognitive) Lemaire, P. (1999). Psychologie cognitive. Bruxelles : De Boeck. (chapitre 3, vu en TD). Didierjean, A. (2015). La madeleine et le savant : Balade proustienne du côté de la psychologie cognitive. Paris: Seuil. (pour comprendre une fois pour toute pourquoi on en revient toujours à cette fameuse madeleine) Jimenez, M. (1997). La Psychologie de la Perception. Ed. Flammarion. ISBN 2-08-035496-5. 9 Jeannerod, M. (2007). L’Homme sans visage. Et autres récits de neurologie quotidienne. Odile Jacob, Paris. Sacks, O. (2012). Hallucinations. Editeur : Alfred A.Knopf. 10 HLPY202X et Y- Psychologie Sociale I 20h CM – 10h TD Objectifs Cet enseignement se décompose en deux grandes parties. La première porte sur les relations humaines (HLPY202X) et la seconde aborde le thème de la psychologie des organisations (HLPY202Y). Il s’agira également de familiariser les étudiants avec des courants de recherche majeurs qui sont à l’origine de la psychologie sociale et la psychologie du travail et des organisations. L’objectif étant de les initier à la compréhension et à l’interprétation des phénomènes de société et particulièrement à ceux se produisant au sein des organisations. Résumé Relation humaines. La présentation des caractéristiques de l’approche psycho-sociale sera le point de départ de ce cours. Elle permettra d’expliquer et prédire les événements psychologiques que sont les comportements, les jugements et les performances. Pour ce faire, nous aborderons des thèmes comme la performance en groupe, l’organisation scientifique du travail, le leadership ou encore le groupe. Ces thèmes seront analysés et expliqués selon les quatre niveaux d’analyse définis par Doise (1982). Références bibliographiques Délouvée, S. (2010, 2013). Psychologie sociale. Paris : Dunod Augustinova, M. & Oberlé, D. (2013). Psychologie sociale du groupe au travail. Bruxelles : De Boeck Fiske, S. (2008). Psychologie sociale. Bruxelles : De Boeck Mugny, G., Oberlé, D., & Beauvois, J.-L. (1995). Relations humaines, groupes et influence sociale. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble Psychologie des Organisations. Le cours examine la place de l’individu dans le milieu professionnel. Après un bref historique sur la naissance et le développement de la psychologie du travail et des organisations, nous étudieront les facteurs qui favorisent la motivation des employés, ainsi que leur satisfaction et d’autres attitudes liées au travail. Des questions sur la discrimination au travail (à l’embauche et sur le poste de travail) seront analysées en se basant sur les études scientifiques publiées récemment. Références bibliographiques Landy, F. J., Conte, J. M. (2010). Work in the 21st Century. An introduction to industrial and organizational psychology. Wiley. Levy, P. E. (2003). Industrial/Organizational Psychology. Understanding the workplace. Wadsworth Publishing. Chapitre 9. Motivation; Chapitre 10. Job Attitudes Louche, C. (2012). Psychologie sociale des organisations. Armand Colin 11 HLPY 203 - Psychopathologie de l'adulte 24h CM + 8h TD Objectif : présenter les grandes pathologies mentales de l'adulte, les différents courants de la psychologie clinique concernant l'étiologie notamment la psychologie dynamique. Les TD sont essentiellement des études de cas destinées à faire prendre conscience de cette position clinique. Résumé : Après une brève introduction de quelques définition : symptôme, syndrome, maladie, psychopathologie etc. ainsi que des grands courants étiologiques et thérapeutique et des des différentes classifications utilisées en psychologie clinique, le cours présente quelques notions de psychanalyse sur l'évolution pulsionnelle infantile qui seront mises en relation avec les pathologies adultes dans le cours et illustrées dans les TD Seront développées ensuite les différentes pathologies de l'adulte : les psychoses avec notamment la schizophrénie, les psychoses délirantes chroniques et les formes de paranoïa, la psychose hallucinatoire chronique et la paraphrénie. Seront abordées ensuite les psychoses aigües : psychose délirante aigüe et psychose maniaco-dépressive. Les névroses : hystérie, névrose obsessionnelle et névroses phobiques seront présentées dans les aspects symptomatiques, structurels et étiopathogéniques. Enfin nous aborderons les états-limites notamment avec l'éclairage qu'en propose Jean Bergeret. Bibliographie (non exhaustive) Bergeret, J. (2003). La personnalité normale et pathologique (3e éd.). Dunod. Bergeret, J., Becache, A., Boulanger, J.-J., Chartier, J.-P., Dubor, P., Houser, M., & Lustin, J.-J. (2012). Psychologie pathologique (11e édition.). Elsevier Masson. Freud, S. (1920). Au-delà du principe du plaisir (Vol. 1-1). Paris: Presses universitaires de France (2000). Freud, S. (1986). Métapsychologie (Gallimard.). Gallimard. Freud, S. (1989). Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse. Folio. Freud, S. (2004). Introduction à la psychanalyse (Payot.). PAYOT. Roussillon, R., Chabert, C., Ciccone, A., Ferrant, A., & Collectif. (2007). Manuel de psychologie et psychopathologie clinique générale. Masson. 12 HLPY204 - Psychologie du développement I 20h CM –8h TD A) Catégorisation et raisonnement logique - 6h CM 2h TD B) Développement et socialisation - 6h CM 2h TD C) Développement psychomoteur (dessin chez l'enfant) - 8h CM 4h TD Objectifs A) Présenter le développement de la catégorisation, des concepts et du raisonnement logique chez l’enfant. B) Présenter les approches psychosociales du développement de la personne. C) Présenter le développement des capacités posturales, motrices et perceptivo motrices du jeune enfant, à la naissance et chez le nourrisson. Résumés A) La catégorisation est une habileté essentielle pour simplifier le monde en considérant comme semblables des stimuli différents. Le cours expose l’émergence successive des pré-concepts, concepts, prototypes et catégories chez l’enfant en détaillant les paradigmes expérimentaux utilisés. Le cours présente aussi le développement de la pensée logique et du raisonnement formel chez l’enfant et l’adolescent en partant de l’analyse des situations problèmes proposées aux sujets. B) Présentation de trois courants théoriques ayant une approche psychosociale du développement de la personne : 1) Henri Wallon, 2) L.S. Vygotski et J.S. Bruner, 3) J. Bowlby. C) Cet enseignement (8 heures CM + 4 heures TD) propose une introduction au développement de la motricité de la naissance à deux ans : développement postural, développement de la locomotion, développement de la préhension. En illustration de ce développement moteur, sera abordé une présentation des aspects développementaux de l’activité graphique chez l’enfant. De façon complémentaire, seront présentées, au cours des deux séances de travaux dirigés, les principales méthodes d’étude du jeune enfant. Références bibliographiques • BEE H. & BOYD D. (2006) Les âges de la vie : psychologie du développement humain. Québec, ERPI (3ème édition). • Blaye, A., Lemaire, P. (2007). Psychologie du développement cognitif de l'enfant. Bruxelles : De Boeck. Collection : Ouvertures psychologiques. • Bowlby, J. (1969/2002). Attachement et perte : L'attachement. Paris : P.U.F. • Bruner, J.S. (1966/1981). Le développement de l'enfant. Savoir faire, savoir dire. Paris : P.U.F. • GASSIER J. (1982). Manuel du développement psycho-moteur de l’enfant. Paris, Masson. • GUIDETTI M. (2002) Les étapes du développement psychologique. Paris, A. Colin. • KOUPERNIK C. & DAILY R. (1968). Développement neuro-psychique du nourrisson : sémiologie normale et pathologique. Paris, PUF. • LEHALLE H. & MELLIER D. (2005) Psychologie du développement. Paris, Dunod. • Rossi, S. & Van der Henst, J-B (2008). Psychologies du Raisonnement. Bruxelles : De Boeck. Collection : Ouvertures psychologiques. 13 • Vygotski, L.S. (1933/1997). Pensée et langage. Paris : La Dispute. • Wallon, H. (1941/2002). L'Évolution psychologique de l'enfant. Paris : Armand Colin. • Wallon, H. (1942/1970). De l'acte à la pensée. Paris : Flammarion. 14 HLPY221Y - Entretien et méthodes cliniques. 8h CM Objectifs Ce cours constitue une introduction aux questions relatives à la rencontre clinique : quelles sont les spécificités d’une rencontre clinique par rapport à d’autres types d’entrevues ? Quelles sont les différentes formes d’entretien cliniques ? Quelles sont les différences entre l’approche a-théorique et l’approche psychanalytique ? Résumé - explicitation des différences et « points de vacillation » entre l’entretien clinique et d’autres modes d’interlocution (conversation, discussion, interrogatoire, confession) - une fois déterminés la spécificité de l’entretien clinique, nous en aborderons différents cadres possibles : entretien clinique d’évaluation, entretien clinique directif, semi-directif, et non-directif, rencontres cliniques médiatisées ; - de nombreuses formes de rencontres cliniques ne peuvent pas être comprises sans prendre la mesure de l’impact de la psychanalyse sur la psychologie clinique en France, nous aborderons les liens entre psychanalyse et psychologie clinique d’un point de vue historique et épistémologique, - ce qui permettra d’aborder les discussions actuelles sur les différentes méthodologies qui orientent les lieux de soins, notamment le débat entre approche a-théorique et psychanalytique. Références bibliographiques - Chabert C & Verdon B., Psychologie clinique et psychopathologie, Puf, Licence psycho, 2008. - Chouvier B. & Attigui P. L’entretien clinique, Armand Colin, 2012 15 HLPY221 - Méthodes II 16h CM – 24h TD A) Introduction à l'expérimentation (10h TD) B) Statistiques descriptives II (14h TD) C) Entretiens et Méthodes cliniques (8h CM) D) Méthodes d'études du développement (8h CM) Objectifs A) Apprendre à programmer sur ordinateur une expérience de psychologie, de manière à comprendre les fondements de la démarche expérimentale (variables dépendantes et indépendantes, hypothèses théoriques et opérationnelles, répétitions de la mesure…) par l’action et la pratique. B) Les séances de TD permettent d’acquérir les compétences en statistiques descriptives et d’approfondir les connaissances acquises au semestre 1. C) Ce cours constitue une introduction aux questions relatives à la rencontre clinique : quelles sont les spécificités d’une rencontre clinique par rapport à d’autres types d’entrevues ? Quelles sont les différentes formes d’entretien cliniques ? Quelles sont les différences entre l’approche a-théorique et l’approche psychanalytique ? D) Présenter les principales approches et méthodes d’étude en psychologie du développement. Résumés A) Après un rappel de l’essentiel des bases théoriques de la démarche expérimentale, les deux premières séances de TD sont consacrées à l’apprentissage du Director, logiciel de présentation d’animations. Plus précisément, pendant le premier TD, l’étudiant apprend : 1) à construire, ou à importer dans Director, les stimuli qu’il utilisera dans son expérience (textes, dessins, photos, sons) ; 2) à présenter ces stimuli les uns après les autres sur l’écran de l’ordinateur ; 3) à contrôler le temps d’exposition de chaque stimulus. Au cours du second TD, l’étudiant apprend à : 1) présenter la consigne sur l’écran en début d’expérience ; 2) à prévoir les différentes réponses que le sujet peut donner en utilisant le clavier ou la souris ; 3) à programmer l’affichage du prochain stimulus à la suite de chaque réponse du sujet. Les 3 dernières séances de TD sont consacrées à la construction par l’étudiant de sa propre expérience, sur le thème de son choix. Il doit pour cela : 1) définir un domaine théorique abordé, l’hypothèse théorique plus précise qui l’intéresse et l’hypothèse opérationnelle qu’il a imaginée pour tester cette hypothèse théorique, en précisant les VI et VD principales ; 2) programmer sur Director l’expérience ainsi conçue. B) Approfondissement des concepts et pratique des procédures présentées lors du Cours magistral du premier semestre (élaboration et résumé d’une distribution, standardisation des variables, étude des relations entre les variables) C) - explicitation des différences et « points de vacillation » entre l’entretien clinique et d’autres modes d’interlocution (conversation, discussion, interrogatoire, confession) - une fois déterminés la spécificité de l’entretien clinique, nous en aborderons différents cadres possibles : entretien clinique d’évaluation, entretien clinique directif, semi-directif, et non-directif, rencontres cliniques médiatisées ; - de nombreuses formes de rencontres cliniques ne peuvent pas être comprises sans prendre la mesure de l’impact de la psychanalyse sur la psychologie clinique en France, nous aborderons les liens entre psychanalyse et psychologie clinique d’un point de vue historique et épistémologique, - ce qui permettra d’aborder les discussions actuelles sur les différentes méthodologies qui orientent les lieux de soins, notamment le débat entre approche a-théorique et psychanalytique. D) Présentation des méthodes spécifiques à la psychologie du développement et de celles communes à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent. Présentation plus détaillée de la méthode de l’observation en fonction de la dimension privilégiée (rationnel, social, expérientiel). Références bibliographiques 16 • Chabert C & Verdon B., Psychologie clinique et psychopathologie, Puf, Licence psycho, 2008. • Chouvier B. & Attigui P. L’entretien clinique, Armand Colin, 2012 • Fontaine, A.-M. (2009). Observer en équipe dans les lieux d’accueil de la petite enfance. Paris : Erès. • Howell, D. C. (2008). Méthodes statistiques en Sciences Humaines (chapitres 1 à 4). Paris : De Boeck. • Kohn, R.C. & Nègre, P. (1991). Les voies de l’observation. Repères pour les pratiques de recherches en sciences humaines. Paris : Nathan. • Laval, V. (2015). Psychologie du développement. Modèles et méthodes. Paris : Armand Colin. • Postic, M. & De Ketele, J.-M. (1988). Observer les situations éducatives. Paris : P.U.F. • Persidsky, A. (1995). Director 7, Paris, Campus presse. 17 Licence Semestre 3 18 HLPY30 - Psychologie du développement II 20h CM – 12h TD A) Développement psychologique précoce - 10h CM 6h TD B) Développement cognitif de l'enfant d'âge scolaire - 10h CM 6h TD Objectifs Présenter la construction de l’intelligence selon la théorie de Piaget, du bébé jusqu’à l’adolescent. Comprendre et discuter les concepts de la théorie de Piaget afin de les situer dans l’histoire des idées en Psychologie du Développement. Observer et interpréter les conduites d’un bébé et d’un enfant d’âge préscolaire selon les épreuves d’évaluation de l’intelligence de Piaget. Résumé A) L’enseignement « Développement psychologique précoce » présente l’apport de Piaget à la compréhension du développement au cours des deux premières années de la vie : après la présentation de quelques éléments biographiques, cet enseignement se propose d’aborder les fondements de la théorie piagétienne (notion d’épistémologie génétique, concepts clés de la théorie, les facteurs de développement, la notion de stade) et de présenter les points essentiels du développement au cours de la période sensori-motrice ; ces différents aspects du développement seront illustrés par des séances TD et complétés par la réalisation d’un travail personnel (observation d’un jeune enfant). Quelques références bibliographiques : PIAGET J. (1936) La naissance de l’intelligence chez l’enfant. Neuchâtel, Delachaux & Niestlé. PIAGET J. (1937) La construction du réel chez l’enfant. Neuchâtel, Delachaux & Niestlé. PIAGET J. (1945) La formation du symbole chez l’enfant. Neuchâtel, Delachaux & Niestlé. LAVAL V. (2002) La psychologie du développement : modèles et méthodes. 3ème éd. Paris, A. Colin. LÉCUYER R. (2004) Le développement du nourrisson. Paris, Dunod. LÉCUYER R. (2014) La construction des premières connaissances. Paris, Dunod. B) L’enseignement « Développement cognitif de l’enfant d’âge scolaire » prend la perspective historique des travaux de Piaget comme axe de réflexion. Après avoir passé en revue les notions clés de la théorie opératoire de l’intelligence selon Piaget, le cours présente le développement de la fonction symbolique et les étapes de la période préopératoire. L’accès au niveau opératoire concret s’appuie sur la réversibilité de la pensée. Celle-ci est notamment observée dans des épreuves de conservation, classification, et sériation. Les caractéristiques de la pensée formelle sont également abordées. Les principales critiques apportées aux travaux piagétiens sont mentionnées. Références bibliographiques • Houdé, O. (2000). L’esprit piagétien. Paris : PUF • Houdé, O. (2004). La Psychologie de l’enfant. Que Sais-Je ? Paris : PUF. • Houdé, O., & Leroux, G. (2009). Psychologie du Développement Cognitif. Paris : Presses Universitaires de France. • Lautrey, J. (2008). Psychologie du développement et de l'éducation. Paris : PUF. • Meljac, C., Lemmel, G. (2007). Observer et comprendre la pensée de l’enfant avec l’UDN-II. Paris : Editions Dunod. 19 20 HLPY31 - Apprentissage 10h CM + 5hTD Objectifs Connaitre les propriétés fondamentales de l'apprentissage des connaissances et des comportements, ainsi que leur importance pour les thérapies cognitives et comportementales. Résumé Le cours présente les modes d'apprentissage latent chez l’enfant et l’animal, vicariant par imitation chez l’enfant, par conditionnement répondant, associatif et opérant chez l’animal et l’humain. L’accent est mis sur l’importance de ces modes d’apprentissage pour la généralisation à l’apprentissage de la signification des concepts par association, et à l’apprentissage du raisonnement. Certaines applications concrètes sont présentées par des exemples de protocoles de thérapies cognitives et comportementales. 1. Apprentissage par Observation : - Latent - Vicariant (Bandura) 2. Apprentissage par Conditionnement Répondant (Pavlov) 3. Apprentissage par Conditionnement Opérant (Skinner) 2. Psychothérapies Cognitives et Comportementales et Réapprentissage 5. Apprentissage Synaptique et Cerveau Les TD approfondissent l’apprentissage par abstraction (TD1) et l’application des thérapies cognitives et comportementales au cas de la dépression. Références bibliographiques Théories de l’Apprentissage (Fondamentaux - CM): Chapitre 8 Apprentissage – ‘Psychologie’ (Myers) Chapitre 4 Apprentissage – ‘Psychologie Cognitive’ (Roulin) Thérapies Cognitives et Comportementales: http://www.afforthecc.org http://www.aftcc.org Van Rillaer, et al (2005). Le livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud Cottraux (2006). Les thérapies cognitives : Comment agir sur nos pensées Cottraux (1999). Les thérapies comportementales et cognitives 21 HLPY310Y - Enaction 1. Définition et historique 10 H CM et 6 H TD Objectifs Connaitre la définition et les postulats de l’énaction, nouveau paradigme des sciences cognitives, qui réhabilite le rôle du corps en mouvement dans l’organisation des connaissances. Connaitre l’influence que les autres sciences cognitives ont exercée sur la psychologie cognitive naissante ainsi que les caractéristiques des différentes étapes par lesquelles la psychologie cognitive est ensuite passée, l’étape de l’énaction constituant la plus récente. Pour chaque étape, être capable de : 1) dire quel rôle était accordé aux comportements ; 2) décrire un modèle de l’organisation cérébrale des connaissances ; 3) expliquer une expérience princeps. Résumé « La connaissance n’est pas dans le fruit, mais dans l’acte de le cueillir ». Cette phrase de Bernard de Clairvaux résume le principe de l’énaction : la gestualité de la connaissance. Avant de présenter ce nouveau paradigme des sciences cognitives (Stewart, Gapenne, & Di Paolo, 2010), nous verrons successivement: 1) Qu’il n’existe pas une, mais des psychologies cognitives, chacune constituant une étape de l’évolution de cette science, depuis la cybernétique, étape de gestation et d’hésitations théoriques, jusqu’au connexionnisme et à l’énaction, en passant par le cognitivisme (Varela, 1989); 2) L’influence que d’autres sciences cognitives, comme, par exemple, les neurosciences, l’épistémologie, l’intelligence artificielle et la linguistique, ont eu sur les choix théoriques initiaux de la psychologie cognitive ; 3) La croisée des chemins théoriques qu’ont constitué les conférences Macy qui se sont tenues de 1946 à 1956 à New-York, pendant l’étape cybernétique (Dupuy, 1999); 4) L’orthodoxie cognitiviste, qui assimile le fonctionnement cérébral à un traitement de l’information, sans aucune référence au corps. Nous verrons sur ce point, le premier modèle proposé par Kosslyn (1980) pour expliquer l’organisation cognitive des images mentales ; 5) Les prémisses d’incarnation que constitue l’implémentation cérébrale des modèles pendant l’étape connexionniste (Kosslyn, 1994), argumentée par des expériences issues des neurosciences. La deuxième partie du cours est consacrée à l’énaction. Connaitre, ce n’est pas dupliquer l’objet (représentation), c’est répéter le geste sur l’objet (énaction). Nous verrons que ce postulat de la gestualité de la connaissance permet d’éviter l’aporie et la mise en abîme associées à l’hypothèse d’une connaissance par représentation. (Edelman, 1992). Nous aborderons ensuite la globalité du fonctionnement cérébral en nous appuyant sur des expériences d’imagerie cérébrale et comportementales. Enfin, un modèle de perception par sélection gestuelle de transductions sera détaillé. Les TD permettent d’illustrer certaines notions vues en cours. En particulier, nous verrons des expériences faites dans les domaines de l’attention, de la rotation mentale ou de la perception (neurones miroirs), et nous comparerons les interprétations des résultats faites dans le cadre de la représentation, avec les interprétations faites dans le cadre de l’énaction. Références bibliographiques Dupuy, J. F. (1999). A l’ origine des sciences cognitives, Ed. La découverte. Edelman, G. (1992). Biologie de la connaissance, Odile Jacob. Kosslyn, S. M. (1980). Image and mind, Harvard University Press. Kosslyn, S. M. (1994). Image and brain, MIT Press. Stewart, J., Gapenne, O., & Di Paolo, E. (2010). Enaction: toward a new paradigm for cognitive science, MIT Press. Varela, F. (1989). Connaitre les sciences cognitives, Seuil. 22 U.E. HLPY32 - Bases et méthodes de la psychologie III 38h CM –26h TD Poursuite de l’initiation aux méthodes de la psychologie à partir de 4 cours différents : HLPY321V : statistiques inférentielles. 12h CM – 10h TD. L’objectif est l’introduction aux statistiques inférentielles et à la démarche générale des tests d’hypothèses, appliqués à la psychologie. Il s’agira de savoir exécuter manuellement les différents tests statistiques présentés, tels les tests de comparaison de moyennes (Student) et de comparaison de fréquence (chi2), à partir d’un ensemble de données. Il s’agira également de savoir déterminer le test adéquat à utiliser en fonction des données présentées dans un énoncé. Ces enseignements nécessitent les connaissances acquises en 1ère année de licence sur les statistiques descriptives. Enfin, il y a un fort lien avec les enseignements de méthodologie de la recherche expérimentale et de psychométrie dispensés tout au long du cursus. LECTURES CONSEILLEES : Howell, D. C. (1998). Méthodes statistiques en sciences humaines. Bruxelles: DeBoeck. HLPY321X : psychométrie. 6h CM – 4h TD. L’objectif est de familiariser les étudiants avec les notions de fidélité et de validité, concepts importants pour toute mesure, tout test, toute évaluation en Psychologie. L’étudiant apprendra à calculer différents indices de fidélité et de validité. LECTURES CONSEILLEES : Bernier, J-J., Pietrulewicz, B. (1997). La psychométrie. Traité de mesure appliquée. Gaëtan Morin. Bernaud, J.-L. (2014). Méthodes de tests et questionnaires en psychologie. Paris : Dunod. HLPY321Y : méthodes d’enquête. 12h CM – 8h TD. Les enquêtes par questionnaire sont des outils très utilisés et très pratiques pour obtenir de l’information sur les pensées, les opinions, les attitudes et même, sous certaines conditions, les comportements des personnes. Mais pour qu’une enquête permette d’obtenir des résultats intéressants il faut 1) que les questions posées soient comprises de la même façon par le plus grand nombre de personnes, 2) que les personnes y répondent le plus sincèrement possible, 3) que les réponses obtenues sur les personnes interrogées puissent être généralisées à un ensemble plus vaste de la population. Nous présenterons donc les techniques et les conditions de base nécessaires à l’obtention de données d’enquête fiables et généralisables. Les entretiens et leur analyse font aussi partie des techniques importantes et plus qualitatives de la psychologie. Le cours comportera donc également des apports sur les entretiens de recherche, d’une part, sur les analyses de contenu des discours et documents, d’autre part. LECTURES CONSEILLEES : Ghiglione, R., Matalon, B. (1998). Les enquêtes sociologiques. Paris, Armand Colin Weisberg, H., Krosnick, J., Bowen, B. (1996). An introduction to survey research, polling and data analysis. London, Sage. Bardin, L. (1991, 7°ed.). L’analyse de contenu. Paris : PUF. HLPY321Z : méthodologie de la psychologie du développement. 8h CM – 4h TD. Les tests sont des outils qui permettent de mettre en évidence des différences interindividuelles à des fins de recherche ou d’application et constituent, dans ce dernier cas, un élément des examens psychologiques. Dans un test, le score brut qui permet de caractériser un individu a peu de sens (dire qu’un enfant a obtenu un score de 25 à un test de lecture dont les performances peuvent varier de 0 et 30 n’apprend rien sur les difficultés ou non d’apprentissage de cet enfant). En revanche, situer cet individu parmi les 10% supérieurs des enfants de son âge est plus informatif. Il s’agira donc dans cet enseignement d’appréhender la notion d’étalonnage des tests. Deux grands types d’étalonnage permettent de situer les individus par rapport à leur groupe de référence : étalonnages à effectifs égaux ou quantilage et étalonnages normalisés (note standard et à effectifs égaux). Les étalonnages seront étudiés à partir de différents tests (QI, lecture, …) pour sensibiliser les étudiants à la démarche globale d’examen psychologique de la passation d’un test à la rédaction d’un bilan psychologique. LECTURES CONSEILLEES : Ghiglione, R. & Richard, J.-F. (Coord.., 2007). Cours de psychologie : Tome 2, Les méthodes (Chapitre la méthode des tests). Paris : Dunod. 23 Huteau, M. (2006). La méthode des tests. In Lautrey, J. (Coord.), Psychologie du développement et psychologie différentielle. Paris : PUF. 24 HLPY322 – Neurobiologie III 18h CM – 6h TD Objectifs Acquérir les bases permettant de comprendre comment le système nerveux humain traduit les mondes physiques intérieur et extérieur en activité nerveuse. Acquérir les bases permettant de comprendre comment le système nerveux humain mobilise le corps afin d’interagir physiquement avec le monde extérieur. Comprendre à quel point les perceptions humaines sont intrinsèquement limitées et comment elles participent d’une représentation du monde fausse, mais cohérente pour la cognition humaine. Résumé Le psychologue doit toujours se poser la question d’un trouble physiologique, avant d’envisager une quelconque pathologie sur le plan psychologique. C’est pourquoi il est nécessaire pour l’étudiant d’acquérir les bases lui permettant de comprendre l’être humain dans ses différentes dimensions ; psychologiques, sociologiques, mais également biologiques en ce qui concerne ce cours. Il s’agit d’un cours sur les systèmes sensorimoteurs. Les processus sensorimoteurs permettent le développement et conditionnent la cognition et les fonctions mentales supérieures. La majeure partie du système nerveux est impliquée dans ces tâches sensorimotrices, permettant de se percevoir, de percevoir le monde extérieur et d’interagir avec lui et avec nos congénères. Perception : Le traitement par le système nerveux des mondes physiques intérieur et extérieur implique la transduction et l’intégration perceptive d’une variété de stimuli. Bien que les fonctions sensorielles fondamentales - la somesthésie, la vision, l’audition, etc. - soient très différentes les unes autres, une même (bio-) logique régit la façon dont le cerveau gère ces diverses modalités. Des neurones récepteurs, à la périphérie du corps, convertissent l’énergie associée aux forces mécaniques, à la lumière et aux ondes sonores en signaux nerveux qui convoient jusqu’au cerveau l’information correspondante. Ces messages activent des neurones centraux qui interprètent les propriétés qualitatives et quantitatives des stimuli et les localisent au niveau du corps ou dans l’espace extérieur. Motricité : Les mouvements sont produits par des contractions musculaires dont les patterns spatiotemporels sont orchestrés par le cerveau et la moelle épinière. Il existe plusieurs niveaux de motricité permettant de produire des actions conscientes, volontaires, et des actions non-conscientes, réflexes ou automatiques. Cependant, même les comportements les plus élaborés reposent in fine sur des séquences de mouvements plus ou moins automatisées, qui sont élaborées tout au long de la vie. Bibliographie Neurosciences. D. Purves et collaborateurs. Editions De Boeck, 5ème édition, 2016. 25 Licence Semestre 4 26 HLPY40 – Psychologie clinique et pathologique 2 30h CM – 8h TD Objectifs Le but des deux cours de cette UE est de présenter des concepts fondamentaux organisateurs du champ psychanalytique, ainsi que le paradigme épistémologique qui les sous-tend, en abordant les concepts psychanalytiques de façon générale et déployés dans le cadre de la psychopathologie de l’enfant. Résumé I- Concepts fondamentaux : Seront abordés la névrose hystérique à l'origine de la psychanalyse (hystérie, traumatisme, inconscient et langage), les notions de bases en psychanalyse (demande/désir/besoin; structuration de la demande originaire; la notion de manque; Imaginaire/Réel/Symbolique : castration, frustration, privation; le phallus/le père; Toxicomanie/perversion; déni, dénégation, forclusion), la notion de transfert en psychanalyse (chez Freud et chez Lacan, à travers les grands cas de la littérature analytique). II- Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent: La notion d’enfant sera interrogée et définie jusqu’au questionnement sur le statut de l’enfant aujourd’hui dans la famille moderne. La notion de symptôme chez l’enfant sera définie dans ses diverses manifestations et ses diverses fonctions, et les principaux temps logiques de la construction subjective seront éclairés à partir des concepts de Freud et Lacan (Œdipe, nom-du-père). Ainsi, l’autisme sera notamment traité sous l’angle analytique afin d’être interrogé comme type de position subjective éclairant le rapport du sujet au langage et au désir. A partir des textes fondamentaux seront également traités les notions d’infantile, de névrose infantile, de névrose de transfert et seront distinguées l’infantile, la régression, et les notions d’après-coup, de fixation et de trauma. Bibliographie I/ LAPLANCHE, Vie et mort en psychanalyse, Flamarion NASIO J.D., les 7 concepts fondamentaux de la psychanalyse, Payot; DOR J., introduction à la lecture de Lacan, Denoël; DOLTO F., séminaire de psychanalyse d'enfants, Seuil. II/ FREUD S., Trois essais sur la théorie de la sexualité, Gallimard (1971), 1905. FREUD S., Cinq psychanalyses, Puf, Paris, 1999 (1954) LACAN J., Séminaire IV, La relation d’objet, Champ freudien, Seuil, (1956/1957) LACAN J., « Note sur l’enfant » in Autres Ecrits, Champ freudien, Seuil, avril 2001, (1969). FERENCZI, Sandor, « Confusion de langue entre les adultes et l’enfant » (1932), Œuvres complètes, t. IV, trad. J. Dupont et al., Paris : Payot, 1982, p. 125-138. WINNICOTT, Donald.W. (1971), « Objets transitionnels et phénomènes transitionnels », Jeu et réalité, Paris : Gallimard, 1975. 27 HLPY411 - Psychologie Sociale II 20h CM – 10h TD Objectifs Identifier les réels déterminants de nos actes et de nos opinions à l’aide de faits objectifs et d’éléments empiriques. Autrement dit, apporter des éléments de réflexion sur le déterminisme social des événements psychologiques que sont les attitudes, les jugements et les comportements. Les démonstrations seront illustrées par des expérimentations appuyant les différentes conceptions théoriques. Il s’agira également de familiariser les étudiants avec une théorie (celle des représentations) dont les concepts et méthodologies ont nourri une problématique d’approche des phénomènes sociaux autant connectée au terrain qu’expérimentale. Les processus d’attribution, bien qu’intervenant au titre de constituants de toute représentation sociale, ont fait l’objet d’une approche distincte. Leur étude est indispensable pour saisir les mécanismes régissant les explications quotidiennes des événements, qu’ils soient de nature personnelle ou collective Résumé Ce cours se décompose en deux grandes parties. Dans la première partie, les représentations sociales et les attributions causales sont abordées. Dans la seconde, l’influence sociale est présentée de manière détaillée. Représentations sociales et attributions causales. La pensée sociale se structure au travers de représentations sociales, c'est-à-dire de construction dynamiques participant à la fois de l’individuel et du collectif. Leur étude donne accès à la manière dont les individus, les groupes et les collectivités conçoivent et traitent les phénomènes, événements et objets de l’environnement de vie. De plus, ces représentations naissent, vivent et se transforment dans le cadre des communications (sous leurs diverses modalités). Sur ce sujet, le cours abordera le cas des explications dites de sens commun, plus particulièrement sous l’angle des processus d’attribution de causes à un objet, problème, événement. L’influence sociale. Après avoir précisé ce qui différencie des notions clefs de ce champ de recherche, nous rappellerons les paradigmes classiques de l’influence sociale. Nous verrons comment ils permettent de comprendre la modification des comportements, des jugements et des attitudes. Nous évoquerons les principales approches de l’étude des attitudes. Nous les relierons avec des techniques d’influences conscientes et non-conscientes. Nous distinguerons dans ces techniques de celles qui peuvent s’appliquer à une influence de masse et celles qui relèvent d’un niveau interpersonnel. Références bibliographiques Joule, R.-V., & Beauvois, J.-L. (2014). Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble. Ariely, D. (2008). C’est (vraiment) moi qui décide. Paris : Broché. Cerclé, A., & Somat, A. (1999). Manuel de psychologie sociale. Paris : Dunod. Deschamps, J.-C. (1996). Les théories de l’attribution. Dans J.-C. Deschamps & J.-L Beauvois (Dir.). Des attitudes aux attributions. Sur la construction sociale de la réalité. Grenoble : PUG. Chapitre 9.Dubois, N. (2005). Psychologie sociale de la cognition. Paris : Dunod. Elejabarrieta, F. (1996). Les représentations sociales. Dans J.-C. Deschamps & J.-L Beauvois (Dir.). Des attitudes aux attributions. Sur la construction sociale de la réalité. Grenoble : PUG. Chapitre 6. 28 HLPY421 - Méthodes IV / Techniques et Méthodes de la psychologie Clinique. 14h CM – 36h TD Objectifs Il s’agira de définir les fondements de la psychologie clinique, sa place dans les sciences humaines et plus spécifiquement au sein des différents courants de la psychologie ; et ce, dans son emprunt (historique, social, clinique et politique) au sacré, au religieux, à la médecine et à la philosophie dans la détermination de ses techniques et méthodes. Des passerelles, des articulations comme des limites (méthodologiques, épistémologiques, éthiques, cliniques,…) seront établies entre les psychologies (expérimentales, cognitives, comportementales…), afin de mettre en évidence les singularités de pratiques de méthodes et de techniques associés à leurs domaines d’exercice, comme la spécificité de la psychologie clinique. Nous ne manquerons pas d’insister à ce titre, sur la révolution initiée par et dans la pratique de psychologue clinicien par la psychanalyse à partir de l’hypothèse de l’inconscient (écoute, lien de transfert, vérité de la rencontre et de la relation …). Résumé CM Les enseignements débutent par une définition des termes (méthode, technique, clinique …) avant que de se centrer sur l’histoire de la psychologie clinique, ses origines (dans ses emprunts au sacré, au religieux, à la philosophie, à la médecine, à la « secte des thérapeutes »…). Nous cernerons dans un second temps l’avènement de la psychologie comme discipline à partir de la clinique psychiatrique, de la psychopathologie clinique, des différentes nosographies qui les détermine. Les différents courants de la psychologie clinique (humaniste, Nord américaine, le champ des psychothérapies etc…) seront abordés. Différents concepts essentiels seront définis : le statut du symptôme (en psychologie clinique, en psychanalyse, en psychologie…), la distinction sujet/individu/personne, la notion de structure (névrose, psychose, perversion), la relation de transfert, le distinguo entre signe et signifiant, le sujet, l’objet, le but, la finalité de la psychologie clinique … Différents pôles de références et de repérage seront proposés en particulier, sur un plan épistémologique, tel par exemple, la différence –graduelle- entre deux paradigmes celui de l’objectivité / celui de la subjectivité. L’actualité de la psychologie clinique sera travaillée essentiellement en td : TD A ce titre, le td viendra renforcer les apports du CM à partir des exposés de groupe consécutifs au visionnage du film « l’enfance sous contrôle », Documentaire de Marie Pierre Jaury (France, 2009), 55 mn. Le documentaire établit un véritable instantané sur le dépistage (précoce), l’évaluation, la recherche et la conception et la pratique clinique des « troubles de comportement » chez l’enfant et l’adolescent. Logiciels (d’inspiration DSMistes), évaluation normée, chiffrée, quantitative des troubles, IRM et autres néo-technologies médicales, emprise de la neurobiologie et de la génétique, etc… Autant de techniques –sous-tendues par une méthode et une conception de l’humain et de sa souffrance- au service d’une médicalisation des conduites et des comportements réalisée au travers de vastes politiques de santé publique qui mêlent discours scientifique et discours politique, dans la dangereuse confusion-assimilation « souffrance- déviance-délinquance » au mépris des dimensions éthiques et cliniques. Références bibliographiques Abelhauser, A. (2013). Mal de femme. La perversion au féminin. Paris : Seuil. Althusser, L. (1996). Psychanalyse et sciences humaines / Deux conférences (1963-64). Paris : Librairie générale française IMEC, Le livre de Poche, Biblio Essais. Cabassut, J. (2009). Petite grammaire lacanienne du collectif institutionnel. Nîmes : champ social Editions. Canguilhem, G. (1958). Qu’est-ce que la psychologie ? Conférence prononcée le 18 décembre philosophique à Paris. In Revue de Métaphysique et de Morale, N°1, Paris ou texte en ligne. 29 au Collège Gori, R et Miollan, C. (1983). Psychologie clinique et psychanalyse : d’une inquiétante familiarité. In Connexions, N° 40. Psychologie clinique, Nouvelle série N° 17, 2004/1 Qu’est-ce qu’un fait clinique ? Paris : L’Harmattan. Sauret, M-J (2002). La psychologie clinique. Histoire et Discours. De l’intérêt de la psychanalyse. Toulouse : Presses Universitaires du Mirail. 30 HLPY421Y - Statistiques : analyse de corpus de données 2h CM – 10h TD Objectifs Mise en pratique des enseignements de méthodologie expérimentale, de psychométrie et de statistiques abordés depuis le début du cursus de psychologie. Un protocole de recueil de données sera élaboré, les réponses seront recueillies dans un corpus et l’analyse statistique de celui-ci sera réalisée par les étudiants. Le traitement des données sera informatisé, via l’utilisation d’un logiciel tableur de type EXCEL. Résumé : Réalisation d’une étude sur les facteurs de réussite des étudiants dans leurs études, par exemple le mode de révision utilisé ou la capacité à gérer ses émotions. Les étudiants : - - Sont les concepteurs de l’étude : o ils établissent les hypothèses théoriques et opérationnelles sur le lien entre les facteurs (VI) et la réussite (VD), o ils créent eux-mêmes les questions pour recueillir les données sur ces facteurs. Les questions doivent être adaptées pour favoriser une mesure adéquate des variables étudiées. Sont les sujets de l’étude : o - une fois le questionnaire établi, les étudiants y répondent. Analysent le corpus de données obtenu avec un tableur : o Mise en forme des données, o Statistiques descriptives : calcul de moyennes, écart-type, etc… o Statistiques inférentielles : Les hypothèses élaborées sont examinées à la lumière des données obtenues ; des tests d’hypothèses (comparaison de moyennes, comparaison de fréquences, corrélation) sont réalisés. 31 Licence Semestre 5 32 HLPY 501 Y - Genèse des concepts freudiens 24h CM HLPY 501 Z - Introduction à l’œuvre de Lacan. XX TD Objectifs : La théorisation freudienne s’est effectuée dans un dialogue constant avec la clinique et les développements scientifiques de son époque (neurologie, psychiatrie, physique…) faisant du corpus élaboré une œuvre complexe et toujours en interrogation. Ce cours vise à repérer, à partir de quelques concepts majeurs de la psychanalyse, les réorientations de la pensée freudiennes et leurs conséquences quant à la pratique du psychologue clinicien aujourd’hui. Résumé La théorie freudienne a régulièrement connu des modifications majeures. Ces modifications correspondent à la prise en compte de faits cliniques dont le modèle théorique antérieur ne pouvait rendre compte. Ainsi, en 1897 Freud abandonne-t-il sa théorie dite de la séduction qui tentait de rendre compte de l’apparition des symptômes névrotiques pour s’attacher à la notion de fantasme et de réalité psychique. Ce bouleversement du modèle explicatif aura des conséquences importantes quant à la mise en place du dispositif de soin : abandonnant l’hypnose, Freud invente la psychanalyse. Ces abandons, ces bouleversements se repèrent tout au long de son œuvre. En nous appuyant sur les tâtonnements, les impasses et difficultés auxquelles Freud s’est heurté et sur lesquelles il a travaillé avec honnêteté et rigueur, nous voulons montrer en quoi la psychanalyse, loin d’être un dogme, est une théorie vivante qui doute d’ellemême, de ses résultats et, à partir de là, s’inscrit dans le champ de la science. Le cours propose – à partir d’une notion ou d’un concept analytique différent chaque année (transfert, surmoi, topique, théorie des pulsions…) – de relire ces articulations théorico-clinques qui constituent l’œuvre de Freud. Le but est moins de réaliser une archéologie du savoir freudien que de montrer en quoi les notions et concepts élaborés par Freud et, plus encore, sa démarche pour penser les faits cliniques peuvent nous aider encore aujourd’hui à penser la pratique du psychologue clinicien quels que soient ses champs d’interventions et son orientation théorique. Références bibliographiques Ansermet, F. Magestrati P. (2011) À chacun son cerveau. Plasticité neuronale et inconscient. Paris : Odile Jacob. Assoun, P.-L. (1981). Introduction à l’épistémologie freudienne. Paris : Payot. Assoun, P.-L. (1997). Psychanalyse. Paris : P.U.F. Freud, S. (1904-1919). La technique psychanalytique. Paris : P.U.F. 2007. Freud, S. (1933). Nouvelle suite des leçons d’introduction à la psychanalyse. Œuvres Complètes, Tome XIX, Paris : P.U.F. 1995, pp. 83-268. Roudinesco, E. (2014). Freud en son temps et dans le notre. Paris : Seuil. 33 HLPY51 - Psychologie sociale 40h CM – 24h TD Objectif global Présenter cinq thématiques fondamentales de la psychologie sociale. Comprendre quelques mécanismes psychosociaux et arriver à les utiliser pour comprendre certains comportements individuels et collectifs quotidiens. HLPY51U : perception sociale. 8h CM – 4h TD Le cours et les TD qui l’accompagnent portent sur la connaissance que les gens ont d’autrui. Nous tenterons notamment de répondre aux deux questions suivantes : Les gens perçoivent-ils autrui correctement ? Comment se déroule ce processus perceptif ? LECTURES CONSEILLEES : Fiske, S.T. and Taylor, S.E. (2011). Cognition sociale: Des neurones à la culture. Wavre, Mardaga HLPY51V : psychologie du personnel. 12h CM – 4h TD Le recrutement : Concepts et méthodes d'évaluation des candidatures, leur fidélité et validité ; la prise de décision. Les critères d'évaluation des performances : méthodes, applications, processus cognitifs. La formation du personnel : principes de base. LECTURES CONSEILLEES : Brangier, E., Lancry, A. & Louche, C. (2004). Les dimensions humaines du travail : théories et pratiques de la psychologie du travail et des organisations. Nancy : Presses Universitaires de Nancy. Laberon, S. (2011). Psychologie et recrutement. Bruxelles : DeBoeck Lévy-Leboyer, C. (2011). Evaluation du Personnel. Paris : Editions d’organisation. HLPY51X : Normes, Valeurs et morale sociale. 6h CM – 4h TD Dans le cadre de l’étude du lien social, on abordera les jugements et comportements reposant sur la morale ordinaire, les normes et les valeurs sociétales fondamentales. Dans ce cadre, seront pris comme points de repère les travaux sur l’altruisme et l’agression ainsi que divers mécanismes (désindividualisation, désengagement moral) permettant aux individus et/ou aux groupes de justifier et de rendre acceptables des actes hors normes. HLPY51Y : le soi et les autres. 6h CM Le soi est un champ thématique ancien et vaste de la psychologie sociale. Les différentes approches théoriques sont exposées à l’occasion de ce cours pour s’orienter plus précisément vers ceux de la cognition sociale. Les travaux prenant en compte les liens entre le soi et les autres sont présentés pour clore ce cours au travers de la comparaison sociale. LECTURES CONSEILLEES : Martinot, D. (2001). Connaissance de soi et estime de soi : ingrédients pour la réussite scolaire. Revue des sciences de l’éducation, vol. 27 (3), p. 483-502. 34 HLPY51Z : Cognition sociale et relations intergroupes. 8h CM – 6h TD Chaque jour, nous nous posons des questions au sujet d’autrui et nous prenons des décisions en fonction des réponses apportées. Un enjeu essentiel de la compréhension de ces processus concerne les relations entre groupes. Ce cours présentera les approches classiques du conflit entre groupes et de sa résolution, ainsi que des analyses plus récentes issues du courant de la cognition sociale, telles que la notion d'essentialisme psychologique. 35 HLPY52 / HLPY53 (si parcours sc. de l'éducation) U.F. HLPY521. Bases et méthodes de la psychologie V Xh CM – Xh TD Objectif global Approfondissement de la méthodologie et des techniques d’analyses de données abordées lors des années antérieures du cursus de psychologie. HLPY521X : Méthodologie clinique et tests projectifs. Xh CM – Xh TD Le contenu de ce cours repose sur : 1. L’observation et l’approche clinique, 2. L’entretien clinique, 3. L’étude de cas, 4. Les techniques projectives. Ces modalités se rapportent spécifiquement au champ de la psychologie clinique et se réfèrent, dans un point de vue intégratif des approches méthodologiques nécessaires au métier du psychologue clinicien. HLPY521Y : Statistiques. 12h CM – 10h TD L’enseignement consiste en l’approfondissement de l’utilisation des statistiques inférentielles appliquées à la psychologie, initiée en 2ème année de Licence. Les statistiques inférentielles consistent à tirer, à partir de données numériques, des conclusions fiables sur des liens entre variables manipulées dans un protocole de recherche. L’étudiant devra savoir exécuter manuellement à l’aide d’une calculatrice les différents tests statistiques présentés, tels que les tests non paramétriques de comparaison d’échantillons (Mann-Whitney, Kruskall-Wallis, Wilcoxon), et les tests sur le coefficient de corrélation (Bravais-Pearson et Spearman). L’analyse de la variance (ANOVA) sera également abordée. Il s’agira également pour l’étudiant de savoir déterminer le test adéquat à utiliser en fonction des données présentées dans un énoncé. Ces enseignements nécessitent les connaissances acquises en première et deuxième année de licence sur les statistiques descriptives et inférentielles. Un fort lien est établi avec les enseignements de méthodologie de la recherche expérimentale et de psychométrie dispensés tout au long du cursus. Références bibliographiques Howell, D. C. (1998). Méthodes statistiques en sciences humaines. Bruxelles: DeBoeck. 36 HLPY522 – Travail d'études et de recherches (TER) 8h TD Objectifs Initier les étudiants de troisième année à la recherche en leur proposant des ateliers méthodologiques dans divers champs de la psychologie. Résumé Chaque étudiant de Licence 3 doit suivre un TER par semestre : - 1 TER se référant à la méthodologie CLINIQUE ou bien 1 TER se référant à la méthodologie NEUROBIOLOGIQUE + 1 TER se référant à la méthodologie EXPÉRIMENTALE Les étudiants ayant choisi le parcours enseignement doivent obligatoirement choisir le TER Psychologie / Sciences de l'éducation au semestre 1. Cependant, ce TER est aussi ouvert aux autres étudiants. LES ÉTUDIANTS DU PARCOURS ENSEIGNEMENT N'ONT PAS DE TER AU SECOND SEMESTRE, MAIS UN STAGE EN ÉCOLE. Les thèmes des TER peuvent varier chaque année. En 2015-16, les thèmes étaient par exemple : Pour la neuropsychologie cognitive : Initiation à l'étude de la spécialisation hémisphérique pour les fonctions cognitives supérieures : cognition spatiale, attention, mémoire, langage, traitement des émotions... L’étudiant(e) pourra dans le cadre conceptuel et méthodologique proposé travailler sur un thème de son choix : développement typique et atypique, différences interindividuelles ou pathologies. Pour la psychologie sociale : Dangers, risques & menaces : impact (émotionnel, cognitif et/ou comportemental) sur les personnes ou groupes exposés. travail demandé : enquête de terrain (réalisée en binômes) sur la base d'un questionnaire. Validation du TER: dossier de compte rendu d'enquête. Pour la psychologie clinique : l'entretien clinique: apprentissage des bases des méthodes d'entretien, écoute, observation, technique analytique, reformulation, transfert, contre transfert Pour la psychologie du développement : Initiation à l'expérimentation en maternelle et primaire sur l'acquisition du langage oral. Pour la neurobiologie : Mémoire verbale et mémoire procédurale Travail de synthèse sur les grandes fonctions cérébrales. Références bibliographiques Anne-Marie Lavarde. (2008). Guide méthodologique de la recherche en psychologie. Bruxelles: de Boeck. Anne Myers, & Christine H Hansen. (2007). Psychologie expérimentale (2e édition française.). Bruxelles: De Boeck. Benoit Dardenne, Vincent Yzerbyt, Craig McGarty, & Alex Haslam. psychologue. (2001). La recherche en psychologie : méthodologie et statistique. Louvain-La-Neuve Belgique: Bruylant-Academia. Catherine Chabert. (2012). Le Rorschach en clinique adulte : interprétation psychanalytique (3e édition [entièrement revue et mise à jour].). Paris: Dunod. Françoise Parot, & Marc Richelle. (2013). Introduction à la psychologie : histoire et méthodes (2e édition.). Paris: Presses universitaires de France. Lydia Fernandez, & Michelle Catteeuw. (2005). La recherche en psychologie clinique. Paris: Colin. Patricia Delhomme, & Thierry Meyer. (1997). Les projets de recherche en psychologie sociale : méthodes et techniques. Paris: AColin. Robert - Michèle psychologue. (1988). Fondements et étapes de la recherche scientifique en psychologie (3e édition.). Saint-Hyacinthe Paris: Édisem Maloine. Rossi - Jean-Pierre. . (1991). La recherche en psychologie : domaines et méthodes. Paris: Dunod. Rossi - Jean-Pierre. . (1999). Les méthodes de recherche en psychologie. Paris: Dunod. Vallerand - Robert J, & Hess - Ursula. . (2000). Méthodes de recherche en psychologie. Montréal Paris: GMorin. 37 HLPY524 Option Sciences du langage (HLSL533 Acquisition du langage) 12CM-12TD Objectifs Ce cours propose d’apporter aux étudiants une vue d’ensemble des principales étapes du développement du langage chez le jeune enfant. Il permet également aux étudiants de découvrir quelques protocoles fondateurs qui ont permis d’étudier l’acquisition de la phonologie, de la morphologie ou de la syntaxe. Cette U.F. sur l’acquisition « normale » du langage est complétée au second semestre par une U.F. qui aborde les problèmes d’acquisition. Résumé 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Quelques notions fondamentales : acquisition, apprentissage, la notion de seuil critique. La perception des sons du langage par le fœtus et le nourrisson : la reconnaissance de la langue maternelle et du prénom, la perception catégorielle, la surdité phonologique. Étude d’un protocole de recueil de données auprès de nourrissons : la succion non nutritive (Eimas et al. 1971). Les premières productions : du babillage aux premiers mots. Le babillage est-il universel ? Le vocabulaire est-il influencé par la culture ? Les premières phrases : types de constituants, ordre des mots, développement syntaxique. Le développement des aspects pragmatiques du langage : compréhension et utilisation du langage nonlittéral. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture : l’hypothèse de Frith (1985). Petit historique des méthodes et des motivations pour collecter des données en acquisition : des premiers journaux de bord aux techniques actuelles de l’imagerie cérébrale. Références Bibliographiques DE BOYSSON-BARDIES, Bénédicte. Comment la parole vient aux enfants. De la naissance jusqu'à deux ans, Paris: Editions Odile Jacob, 1996. EIMAS, Peter D., Einar R. SIQUELAND, Peter JUSCZYK & James VIGORITO. Speech Perception in Infants. Science 171, p. 303-306, 1971. FRITH, Uta. Beneath the Surface of Developmental Dyslexia. Surface Dyslexia: Neuropsychological and Cognitive Analyses of Phonological Reading, Patterson et al. (eds), Londres: Lawrence Erlbaum, p. 301-330, 1985. KAIL, Michèle & Michel FAYOL (eds). L’acquisition du langage. Le langage en émergence. De la naissance à 3 ans, Paris: PUF, 2000. KAIL, Michèle & Michel FAYOL (eds). L’acquisition du langage. Le langage en développement. Au-delà de 3 ans, Paris: PUF, 2000. PINKER, Steven. L'Instinct du langage. Paris: Editions Odile Jacob, 1994 (1999). 38 HLPY525. Psychologie du judiciaire Objectif : initier les étudiants à la psychologie appliquée au domaine du judiciaire au travers d’une vision appliquée des théories cliniques et psychosociales. Descriptif : L’approche clinique visera à développer le rôle et les missions de l’expert psychologue. Elle partira de l’organisation judiciaire, avec l’évolution de la place du psychologue dans l’horizon judiciaire, elle abordera les explications criminologiques du passage à l’acte au fil du temps pour mettre l’accent sur les approches contemporaines, elle évoquera la clinique des auteurs, les différents types de personnalité, les violences rencontrées, le traumatisme et les conséquences chez les victimes, les spécificités concernant les mineurs et l’organisation de la protection de l’enfance, la pratique expertale au pénal et au civil et les perspectives thérapeutiques. TD : mise en pratique de la construction d’une expertise judiciaire L’approche psycho-sociale se focalisera sur les différents cas de présence de l’individu profane au sein du processus de police et de justice. On abordera les positions du témoin, de la victime et de l’agresseur, notamment (mais non exclusivement) à partir du témoignage oculaire, de l’impact des stéréotypes et préjugés sur les récits des témoins ainsi que sur les jugements et verdicts ; on analysera aussi certaines des caractéristiques des victimes et des accusés susceptibles d’impacter les jugements ; enfin, on examinera différents aspects techniques du recueil de données propres aux services de police. TD : mise en pratique de la position des profanes en tant que témoins ou jurés d’assises. Eude de quelques biais dans les perceptions des uns et des autres. LECTURES CONSEILLEES : Balier C. (1988-1995- 3ème éd). Psychanalyse des comportements violents. Paris : PUF Bergeret J. (1994). La violence fondamentale. Paris : Dunod Bauer, A. & Soulez, C. (2012). La criminologie pour les nuls. Paris : First Editions Duflot C. (1999). L’expertise psychologique. Paris : Dunod Freud S. (1915). Criminels par culpabilité. Dans Essais de Psychanalyse appliquée Freud S. (1920). Au-delà du principe de plaisir. Gassin R. (1990-2ème éd/2011- 7ème éd). Criminologie. Paris : Précis de Dalloz Przygodski-Lionet, N. (2012). Psychologie et justice. De l’enquête au jugement. Paris : Dunod. 39 HLPY526 - Psychologie de l'éducation 20h CM – 8h TD Objectifs Présenter les courants de la psychologie qui ont influencé la pédagogie. Décrire et comparer les différents modèles pédagogiques dans le cadre scolaire et dans le cadre de la formation adulte. Savoir comment et dans quelles circonstances appliquer ces modèles en classe (de la maternelle à l'université) et connaître leurs effets potentiels. Résumé William James (dans son allocution aux enseignants de psychologie en 1899) a déclaré que les psychologues qui pensaient pouvoir déduire de leurs modèles une science de l'éducation faisaient une erreur capitale. Selon lui, l'enseignement ne peut pas être une science puisqu'il s'agit d'un art. Ce cours tente de contrecarrer cette idée en faisant une revue des méthodes les plus efficaces pour transmettre et acquérir des connaissances. Ce cours couvre les théories de l'apprentissage (béhaviorisme, constructivisme, etc.) et leurs implications sur les modèles pédagogiques et les systèmes éducatifs. L’objectif est de montrer que l’éducation se tourne progressivement vers une pédagogie inversée. Cette approche nouvelle transforme l’enseignant qui instruit de façon autoritaire au tableau en une personne ressource au profit de l’activité de l’élève. L’activité de l’élève s'oriente alors autour de projets qui requièrent à la fois le concours simultané de diverses disciplines et une collaboration sociale, au lieu d’être individuelle et organisée autour d’une discipline unique. Une notion importante soulignée par les béhavioristes est que l'erreur est préjudiciable à l'apprentissage. Ce courant fonde donc le succès d'un apprentissage sur la mise en place d'apprentissages faciles, structurés et progressifs favorisant des automatismes (cette méthode évite les difficultés qui conduiraient à des d'erreurs). Au contraire, le constructivisme (accompagné du courant de l'éducation nouvelle) banalise l'erreur et invite les modèles pédagogiques à organiser des activités de découverte. Le cognitivisme s'oriente maintenant sur l'idée qu'un apprentissage doit produire un effort de mémorisation et que les méthodes donnant une impression d'aisance (apprentissage massé, simple lecture, visionnage de diapositives, surlignage au stabilo, production de résumés) sont contre-productives et doivent être remplacées par l'auto-questionnement, l'auto-test, l'auto-explication orale et un apprentissage distribué favorisant de multiples périodes d'apprentissage écourtées. Cette idée va à l’encontre du mythe de l’apprentissage sans effort prôné par le behaviorisme. Les exemples développés sont l’impact des théories béhavioristes sur l’éducation spécialisée (TEACCH et ABA) et sur les apprentissages procéduraux (l'écriture sur tablette par exemple), l'influence de l'éducation nouvelle en France et le succès de la méthode Montessori à travers le monde, la pédagogie inversée et enfin, les programmes récents d'amélioration des capacités d'attention à l'école maternelle par les exercices de concentration (e.g., Tools of the mind). Références bibliographiques Bjork, R. A., Dunlosky, & Kornell, K. (2013). Self-regulated learning: Beliefs, Techniques, and illusions. Annual Review of Psychology, 64, 417-444. Brown, P. C., Roediger III, H. L, & McDaniel, H. L. (2014). Make it stick: the science of successful learning. Cambridge, MA: Harvard University Press. Diamond, A. & Lee, K. (2011). Interventions shown to aid executive function development in children 4 to 12 Years Old. Science, 333, 959-964. Lieury, A. (2004). Psychologie cognitive de l'éducation. Paris : Dunod. Le Roux, Y. (2005). Apprentissage de l’écriture et psychomotricité. Marseille : Solal. Zesiger, P. (1995). Écrire : approches cognitive, neuropsychologique et développementale. Paris : PUF. 40 Licence Semestre 6 41 HLPY60 - Psychologie du développement 38h CM – 6h TD Objectifs Présenter la psychologie développementale actuelle dans une perspective lifespan. L'accent sera mis sur les capacités cognitives. Résumé Une première partie du cours concerne la théorie constructiviste de Jean Piaget et celle socio-constructiviste de Vygotsky et Bruner, qui sera suivie de l'apport des néo-structuralistes. La question de l'accroissement de l'empan mnésique comme facteur du développement conceptuel sera traitée en détail. Une seconde partie de cours s'intéressera au débat nature-culture (avec un accent sur l'héritabilité de l'intelligence), aux périodes critiques (enfants sauvages, tératogènes, etc.), et aux principales causes environnementales et génétiques du retard mental. Un survol des pathologies développementales sera fait afin de présenter les grands syndromes et l'autisme. Une dernière partie fera une introduction aux approches macro et micro du vieillissement et développera les principales caractéristiques du vieillissement sur le plan cognitif Références bibliographiques - Chanquoy, L. & Negro, I. (2004). Psychologie du développement. Paris : Hachette. - Lussier, F. & Flessas, J. (2009). Neuropsychologie de l'enfant : Troubles développementaux et de l'apprentissage.Paris : Dunod. - Lemaire, P. & Bherer, L. (2005). Psychologie du vieillissement. Bruxelles : De Boeck. 42 HLPY611v. Psychologie de la lecture et du langage : apports de la neuropsychologie et de la neuroimagerie 10 H CM et 5 H TD Objectifs Présenter des approfondissements sur la psychologie cognitive de la lecture. Résumé La psychologie cognitive concerne l’étude des fonctions cognitives supérieures chez l’homme au moyen de mesures comportementales (par exemple temps de réponse manuelle, mouvements oculaires, etc.) et de mesures de l’activité cérébrale. Cet enseignement présente et illustre (plus particulièrement lors des travaux dirigés) comment les recherches permettent de décrire le traitement de l’information effectué par le cerveau pendant la réalisation d’une fonction cognitive donnée. Les connaissances sont issues de recherches réalisées auprès d’enfants et d’adultes, dans le cadre du fonctionnement normal ou en lien avec certaines pathologies (trouble neuropsychiatrique comme la schizophrénie, lésion cérébrale ou maladie neurodégénérative). Certains domaines comme la « neuropsychologie clinique » s'intéressent en outre aux conséquences sur la sphère cognitive et comportementale de dysfonctionnements d'origine neurologique ou développementale et à la prise en charge des personnes présentant de tels troubles. Références bibliographiques Eustache, F., Faure, S. & Desgranges, B. (2013). Manuel de Neuropsychologie (4 et 3.3. ème éd°). Paris : Dunod, 480p. Chapitres 3.2. HLPY611x. Neuropsychologie : histoire, courants théoriques et applications cliniques 10 H CM et 5 H TD Objectifs : présenter la neuropsychologie. La neuropsychologie est la « discipline qui étudie les liens entre le fonctionnement du cerveau et le comportement. [Elle] permet de comprendre les perturbations présentées par des patients et de les prendre en charge, tout en apportant des données essentielles pour modéliser le fonctionnement cognitif chez le sujet sain. » (extrait de l’avant-propos de : Lechevalier B., Eustache F. & Viader F. 2008. Traité de neuropsychologie clinique. Neurosciences cognitives et cliniques de l’adulte. Bruxelles : De Boeck.) Résumé La psychologie cognitive concerne l’étude des fonctions cognitives supérieures chez l’homme au moyen de mesures comportementales (par exemple temps de réponse manuelle, mouvements oculaires, etc.) et de mesures de l’activité cérébrale. L’unité d’enseignement présente et illustre comment les recherches permettent de décrire le traitement de l’information effectué par le cerveau pendant la réalisation d’une fonction cognitive donnée. Les connaissances sont issues de recherches réalisées auprès d’enfants et d’adultes, dans le cadre du fonctionnement normal ou en lien avec certaines pathologies (trouble neuropsychiatrique comme la schizophrénie, lésion cérébrale ou maladie neurodégénérative). La neuropsychologie, discipline scientifique à la fois fondamentale et clinique, apporte une contribution unique à cette entreprise. La neuropsychologie étudie les relations entre le cerveau sur le plan structural et fonctionnel d’une part, et le comportement au sens large (fonctions cognitives, traitement des émotions, cognition sociale …), d’autre part. La neuropsychologie clinique s’attache à comprendre les conséquences de dysfonctionnements d'origine neurologique ou développementale sur la sphère cognitive et comportementale et à proposer des prises en charge aux personnes présentant de tels troubles. La première partie du cours magistral présente l’ « Evolution des idées sur les relations entre fonctions mentales supérieures et cerveau, de l’antiquité à nos jours », la seconde les « Principaux courants théoriques : néolocalisationniste et cognitiviste », et la dernière partie introduit à « La neuropsychologie clinique ». Les travaux dirigés permettent d’aborder l’évaluation neuropsychologique des troubles cognitifs les plus fréquents (mémoire, attention, langage). Références bibliographiques Eustache, F., Faure, S. & Desgranges, B. (2013). Manuel de Neuropsychologie (4 43 ème éd°). Paris : Dunod, 480p. Chapitre 1. HLPY611Y – Traitements sémantiques 10 H CM et 5 H TD Objectifs Présenter des approfondissements sur l’étude des traitements sémantiques. Résumé Ce cours porte sur la description des processus cognitifs de représentations du sens des mots en temps réel pendant la compréhension du langage, en lien les processus de rappel contextuel et de prédiction. Les aspects expérimentaux et théoriques sont présentés. Références bibliographiques Brunel, N. & Lavigne, F. (2009). Semantic Priming in a Cortical Network Model. The Journal of Cognitive Neuroscience, 21(12), 2300-2319. 44 HLPY611Z : Enaction 2. Autognosie cinétique, autoanimation et autopoïèse cérébrales 10 H CM et 5 H TD Objectifs Comprendre l’alternative à la connaissance par représentation. Savoir décrire les différents motifs neuroanatomiques qui permettent au cerveau de fonctionner de manière globale. Comprendre les notions centrales de l’énaction. Savoir expliquer le parallèle ontogénèse-phylogenèse, menant à la distinction entre un cerveau du présent, un cerveau du passé et un cerveau du futur. Savoir expliquer le modèle de l’apprentissage dans le cadre théorique de l’énaction. Résumé « Il y a autant de connaissances dans notre cerveau, que de mélodies dans un piano ». C’est ce que nous verrons dans l’introduction du cours, consacrée à la présentation d’une alternative à la métaphore fonctionnelle qui assimile le cerveau à un système de traitement de l’information. Nous aurons préalablement questionné la fiabilité de la conscience à travers la présentation des expériences de Maxwell et de Land et abordé la question de la localisation des connaissances dans le cerveau. Dans la première partie du cours, nous démonterons méthodiquement le cerveau, de manière à isoler ses principaux éléments et préciser leur éventuelle spécialisation sensorimotrice. L’objectif de la seconde partie est de présenter le modèle d’Edelman (2004), et nous verrons comment des boucles motrices inhibitrices, le système thalamo-cortical et les systèmes de valeurs collaborent pour faire fonctionner le cerveau. Enfin, nous apprendrons les notions centrales de l’énaction que sont l’autognosie cinétique, l’autoanimation de la structure cérébrale, le couplage structurel et l’autopoïèse (Maturana et Varela, 1987), en nous appuyant sur un modèle de l’apprentissage (Olivier, 2012). En TD, nous travaillerons sur un texte de Stewart (2007) définissant la connaissance par énaction et nous serons amenés à réfléchir sur les liens qui relient ce nouveau paradigme à de nombreux courants de pensée, anciens et actuels, aussi variés que la gestalt théorie, la phénoménologie, la psychologie écologique de Gibson, la théorie piagétienne et l’école constructiviste de Genève, la théorie de Vygotsky, la théorie des contingences sensorimotrices, la théorie des systèmes dynamiques, la cybernétique seconde génération, la neuropsychologie clinique, certaines études de la conscience, le pragmatisme, la grammaire cognitive et constructionnelle et les théories sur l’origine du langage, la biologie non orthodoxe de l’évolution et du développement, le constructivisme radical, la cognition située, l’anthropologie culturelle et la philosophie de la technologie, les critiques originales du Computationnalisme, les études sociales de la science, la vie artificielle, l’intelligence «swarm» et la robotique évolutionnaire/épigénétique, l’éthologie et enfin la neurophénoménologie. Références bibliographiques Edelman, G. (2004). Plus vaste que le ciel. Odile Jacob. Paris. Maturana, U. & Varela, F. (1987). The Tree of Knowledge: The Biological Roots of Human Understanding, Boston, New Science Library. Olivier, G. (2012). La cognition gestuelle, PUG. Stewart, J. (2007). Enactive cognitive sciences, in A. Luciani & C. Cadoz (Eds), Enaction and enactive interfaces, a handbook of terms, Enactive System Books, 89-91. 45 HLPY621 – Méthodologie expérimentale Objectif. L’objectif de l’enseignement de méthodologie expérimentale est de familiariser les étudiants de Licence 3 à la démarche hypothético-déductive et d’asseoir des connaissances dispensées depuis la première année. Les douze heures de CM et huit heures de TD doivent leur permettre un accès plus aisé à la lecture de textes expérimentaux et à la présentation d’études expérimentales en cours, mais également de faciliter la mise en œuvre d’une étude expérimentale dans n’importe quel champ de la psychologie. Descriptif. Une attention particulière est accordée aux principes fondamentaux de la méthode expérimentale, les plans factoriels, la notion d’effets et de validité interne et externe. L’ensemble des CM et TD, ainsi qu’un plan, une bibliographie, des exercices d’entraînement (pédagogie inversée), des anales d’examen, etc, sont à disposition sur Jalon. Abdi, H. (1987). Introduction au traitement statistique des données expérimentales, Grenoble, P.U.G. –n’est plus édité mais !...Beauvois, J-L., Roulin, J-L., & Tiberghien, G. (1990). Manuel d’études pratiques de psychologie, Paris, P.U.F. Couchard, F., Huguet, M., & Matalon, B. (1995). La psychologie et ses méthodes, Paris. Livre de Poche. Delhomme, P., & Meyer, T. (1997). Les projets en psychologie sociale. Méthodes et techniques, Paris, Armand Colin. Dardenne, B., Haslam, A., McGarty, C., & Yzerbyt, V. (2001). La recherche en psychologie, Méthodologie et statistique. Louvain-La-Neuve, Academia-Bruylant. Ghiglione, R., & Richard, J-F. (1994). Cours de psychologie. Vol 2. Bases, méthodes, épistémologie. Paris, Dunod. Cf aussi les tomes 4 et 6. Howell, D.C. (1998). Méthodes statistiques en sciences humaines, Paris, De Boeck. Lorenzi-Cioldi, F. (1997). Questions de méthodologie en sciences sociales, Lausanne, Delachaux et Niestlé. Maloine. Tiberghien, G., Roulin, J-L., & Beauvois, J-L. (1992). Manuel d’études pratiques de psychologie, Tome 1, Paris, P.U.F Soler, L. (2009). Introduction à l’épistémologie. Paris, ellipses. 46 HLPY622 – Travail d'études et de recherches (TER) 8h TD Objectifs Initier les étudiants de troisième année à la recherche en leur proposant des ateliers méthodologiques dans divers champs de la psychologie. Résumé Chaque étudiant de Licence 3 doit suivre un TER par semestre : - 1 TER se référant à la méthodologie CLINIQUE ou bien 1 TER se référant à la méthodologie NEUROBIOLOGIQUE + 1 TER se référant à la méthodologie EXPÉRIMENTALE Les étudiants ayant choisi le parcours enseignement doivent obligatoirement choisir le TER Psychologie / Sciences de l'éducation au semestre 1. Cependant, ce TER est aussi ouvert aux autres étudiants. LES ÉTUDIANTS DU PARCOURS ENSEIGNEMENT N'ONT PAS DE TER AU SECOND SEMESTRE, MAIS UN STAGE EN ÉCOLE. Les thèmes des TER peuvent varier chaque année. En 2015-16, les thèmes étaient par exemple : Pour la neuropsychologie cognitive : Initiation à l'étude de la spécialisation hémisphérique pour les fonctions cognitives supérieures : cognition spatiale, attention, mémoire, langage, traitement des émotions... L’étudiant(e) pourra dans le cadre conceptuel et méthodologique proposé travailler sur un thème de son choix : développement typique et atypique, différences interindividuelles ou pathologies. Pour la psychologie sociale : Dangers, risques & menaces : impact (émotionnel, cognitif et/ou comportemental) sur les personnes ou groupes exposés. travail demandé : enquête de terrain (réalisée en binômes) sur la base d'un questionnaire. Validation du TER: dossier de compte rendu d'enquête. Pour la psychologie clinique : l'entretien clinique: apprentissage des bases des méthodes d'entretien, écoute, observation, technique analytique, reformulation, transfert, contre transfert Pour la psychologie du développement : Initiation à l'expérimentation en maternelle et primaire sur l'acquisition du langage oral. Pour la neurobiologie : Mémoire verbale et mémoire procédurale Travail de synthèse sur les grandes fonctions cérébrales. Références bibliographiques Anne-Marie Lavarde. (2008). Guide méthodologique de la recherche en psychologie. Bruxelles: de Boeck. Anne Myers, & Christine H Hansen. (2007). Psychologie expérimentale (2e édition française.). Bruxelles: De Boeck. Benoit Dardenne, Vincent Yzerbyt, Craig McGarty, & Alex Haslam. psychologue. (2001). La recherche en psychologie : méthodologie et statistique. Louvain-La-Neuve Belgique: Bruylant-Academia. Catherine Chabert. (2012). Le Rorschach en clinique adulte : interprétation psychanalytique (3e édition [entièrement revue et mise à jour].). Paris: Dunod. Françoise Parot, & Marc Richelle. (2013). Introduction à la psychologie : histoire et méthodes (2e édition.). Paris: Presses universitaires de France. Lydia Fernandez, & Michelle Catteeuw. (2005). La recherche en psychologie clinique. Paris: Colin. Patricia Delhomme, & Thierry Meyer. (1997). Les projets de recherche en psychologie sociale : méthodes et techniques. Paris: AColin. Robert - Michèle psychologue. (1988). Fondements et étapes de la recherche scientifique en psychologie (3e édition.). Saint-Hyacinthe Paris: Édisem Maloine. Rossi - Jean-Pierre. . (1991). La recherche en psychologie : domaines et méthodes. Paris: Dunod. Rossi - Jean-Pierre. . (1999). Les méthodes de recherche en psychologie. Paris: Dunod. Vallerand - Robert J, & Hess - Ursula. . (2000). Méthodes de recherche en psychologie. Montréal Paris: GMorin.. 47 HLPY623 - Option Psychologie de la santé (624) + Sciences de l'éducation (625/642) HLPY624 - Psychologie de la santé 20h CM – 8h TD Objectif : initier les étudiants à la psychologie sociale appliquée au domaine de la santé. Descriptif : L’enseignement « psychologie sociale de la santé » est l’occasion de donner toute sa place à une grille de lecture et une intervention psychosociales en matière de santé et de maladie, de prévention et de communication préventive. Cet enseignement est organisé en deux grands chapitres: 1/ Emotions et stress ; bien être, qualité de vie & psychologie positive ; représentations et rapports médecinsmalades. Dans ce cadre, seront examinés : - l’impact des émotions, et tout particulièrement du stress, sur la santé/la maladie et sur la qualité de vie et le bien être des personnes (la maladie comme menace, les forces et faiblesses, résilience et compliance, modifications du milieu de vie, soutien social) ; - le vécu de la maladie (relations médecins-malades, les figures de la maladie, les croyances relatives à la santé) ; - la psychologie positive et les nouvelles thérapies. 2/ Préventions et communications préventives. L’accent sera mis sur la prévention primaire et la communication préventive à l’aide, principalement, des travaux sur la persuasion définissant la source et la cible du message, le contenu du message et le canal de communication. Une attention particulière sera accordée à cinq modes de communication (information, interdit, stigmatisation, humour et appel à la peur). TD : mise en pratique de techniques de prévention, échelles de mesure des émotions, du stress et du coping, étude de témoignages, thérapies alternatives LECTURES CONSEILLEES : Bruchon-Schweitzer, M.L. & Dantzer, R. (1994). Introduction à la psychologie de la santé. Paris : PUF Falomir-Pichastor, J.-M., & Mugny, G. (2004). Société contre fumeur. Grenoble. : PUG Fisher, G.N. & Tarquinio, C. (2002). Les concepts fondamentaux de la psychologie de la santé. Paris : Dunod Girandola, F. (2003). Psychologie de la persuasion et de l’engagement. Presses Univ. de Franche--Comté. Kouabenan, R., Cadet, B., & Hermand, D., (2007). Psychologie du risque. Bruxelles. D eBoek. Ogden, J. (2008). Psychologie de la santé. Bruxelles : De Boeck Rimé, B. (2005). Le partage social des émotions. Paris : PUF. Shankland, R. (2014). La psychologie positive. Paris : Dunod 48 HLPY625/HLPY642 - Sciences de l'éducation 20h CM – 8h TD Objectifs Aborder la question de l’éducation à partir d’une part de la psychologie sociale expérimentale (1) et, d’autre part, de la clinique analytique (2). 1) L’objectif de l’éclairage psychosocial expérimental dans le cadre de la formation et de l’éducation est a) d’adopter une grille de lecture donnant toute sa place au « contexte », au-delà des facteurs intra-individuels, et b) de réfléchir aux effets de différents « climats » pouvant être mis en place par un enseignant lors d’un dispositif d’apprentissage sur la discipline, l’apprentissage, la performance et l’estime de soi. 2) Pointer quelques enjeux liés à la transmission du savoir à la lumière des processus psychiques de l’enfance et de l’adolescence. Interroger la tâche de l’école aujourd’hui, de façon générale mais aussi à partir de la question du « handicap ». Résumé La partie de l’enseignement psychosocial est organisée en deux volets. Le premier concerne l’impact de la psychologisation et des stéréotypes sur l’estime de soi, l’apprentissage et la performance, abordé à l’aide des travaux sur les attributions causales, la menace identitaire et le jugement social. Le second volet porte sur le style éducatif. L’examen du travail scolaire collectif et individuel et les grands champs de la psychologie sociale que sont la facilitation sociale, la paresse sociale ou encore le conflit socio-cognitif y seront abordés. De même, les travaux sur l’insertion sociale et la performance prendront une grande place dans cet enseignement. Enfin, seront examinés les travaux sur la notation ainsi que les différents types d’autorité et leurs conséquences en matière pédagogique. Le désir de savoir s’origine selon S. Freud de la curiosité sexuelle infantile. Cette pulsion de voir, de savoir est présente très tôt chez l’enfant, qui pourtant pourra dans un mouvement paradoxal, se passionner pour l’ignorance. C’est cette logique qui sera étudiée afin de pointer les enjeux liés au désir de savoir et à la transmission de ce savoir à travers les notions de transfert, de rapport au maître et à l’autorité.Aussi, sera pointée l’actualité de la « crise de l’éducation » (H. Arendt) afin d’aborder la tâche de l’école, entre le dilemme éduquer/enseigner. Il s’agira d’interroger ce qui fait violence aujourd’hui à l’école, et de tenter de définir ce que recouvre la notion d’autorité, cela en passant par la question du handicap, en interrogeant les notions de droits et devoirs, de subjectivité et de responsabilité, et en se référant à quelques éducateurs célèbres (A. Aichorn, H. Zulliger…). Références bibliographiques S. FREUD, Préface à l’ouvrage d’A. AICHHORN, Jeunesse à l’abandon, Privat, 1973 ; et dans les Œuvres complètes, t. XVII, PUF, Paris, 1992 S. FREUD, Trois essais sur la théorie de la sexualité, Gallimard (1971), 1905. M. KLEIN, « Le rôle de l’école dans le développement libidinal de l’enfant », « L’analyse des jeunes enfants » et « Colloque sur l’analyse des enfants », 1927, in Psychanalyse d’enfants, Paris, Payot, 2005 ARENDT Hannah, « La crise de l’éducation » in La crise de la culture, traduction Chantal Vezin, p.232-237, Folio essais n°113 P. LACADEE, « L’école une chance d’être responsable de ce qu’on y reçoit », in Le malentendu de l’enfant, Psyche 2003. P. MEIRIEU, Le pédagogue et les droits de l’enfant : histoire d’un malentendu ?, Paris 2002. 49 HLPY626 - Neurobiologie 6 18h CM – 6h TD Objectifs Ce cours comprend deux objectifs majeurs. Premièrement, développer une démarche aboutissant à proposer des circuits cérébraux des émotions (comme le plaisir, l’agressivité et la peur). Deuxièmement, à partir de la compréhension des interactions entre les émotions et la cognition, dégager les mécanismes pouvant sous-tendre les effets dévastateurs des dysfonctionnements de ces interactions. Résumé Tout au long de la journée, nous éprouvons et exprimons une grande variété d'émotions. S’intéresser à la neurobiologie de nos émotions vise, d’un côté, à comprendre les supports biologiques (supports neuro-anatomiques, neurochimiques, neurophysiologiques) sous-tendant ces émotions. D’un autre côté, dans la plupart des cas, nos émotions sont de nature transitoire. Cependant, lorsqu’elles deviennent trop intenses et/ou se manifestent sans relâche, elles constituent des pathologies, pouvant avoir des conséquences graves pour l’individu et même pour son entourage. La neurobiologie explore également la physiopathologie de ces troubles des émotions. Enfin, notre vie émotionnelle interagit constamment avec notre vie cognitive. Les émotions peuvent, en effet, affecter différents aspects de notre cognition, de façon transitoire ou à long terme. De même, le traitement de l’information émotionnelle est sensible aux influences cognitives. Ces interactions font aussi l’objet d’intenses recherches en neurobiologie. La compréhension de ces interactions est importante car leurs perturbations peuvent conduire à des effets dévastateurs, tels que ceux observés dans les troubles de l'humeur et dans les troubles anxieux. Dans le cadre de ce cours, nous aborderons dans le chapitre 1, de façon détaillée, les supports biologiques de trois émotions (le plaisir, l’agressivité et la peur). Le chapitre 2 sera consacré aux interactions entre les émotions et la cognition, avec trois exemples : la mémoire explicite, la prise de décision et l’intelligence émotionnelle. Références bibliographiques Les références bibliographiques des articles utilisés sont directement données dans le manuscrit du cours (qui est luimême mis à la disposition de tous les étudiants via Jalon). 50 Master Semestre 1 51 HMPY101 - Analyses Quantitatives I 8h CM et 14 h TD Objectif : Maîtriser les différentes analyses de variance pour pouvoir traiter de manière autonome les données récoltées pour le mémoire de Master 1. Résumé : Cet enseignement propose de familiariser les étudiants à l’analyse de variance, qui est le test de statistiques inférentielles le plus utilisé en psychologie cognitive et expérimentale. Après un rappel sur la méthode expérimentale, sont abordés les différents types de tests statistiques – paramétriques et non paramétriques – avec leurs avantages et leurs inconvénients. Est ensuite abordée l’analyse de variance simple (un seul facteur de variation), puis l’analyse de variance à plusieurs facteurs, que ceux-ci soient fixes ou aléatoires. La délicate question de l’interaction entre deux ou plusieurs facteurs est également présentée, ainsi que les compléments à l’analyse de variance (puissance de l’effet, erreur…). Les travaux dirigés se déroulent sur ordinateur. Les étudiants sont formés à l’utilisation du logiciel STATISTICA afin de pouvoir, en toute autonomie, traiter les données fournies pendant le cours et ensuite les données issues de leurs travaux expérimentaux. Références bibliographiques : Chanquoy, L. (2005). Statistiques appliquées à la psychologie et aux sciences humaines et sociales. Paris : Hachette. Howell, D. C. (2008). Méthodes statistiques en sciences humaines. Bruxelles : De Boeck. 52 HMPY103 - Psychométrie et Examen psychologique 12h CM – 8h TD Objectifs - Maîtriser les concepts fondamentaux de psychométrie afin de pouvoir apporter un regard critique sur des tests, entretiens et autres outils destinés à rendre compte des différences individuelles dans les différents domaines de la psychologie. Connaître les applications principales des outils de mesure en psychologie ; connaître les limites et les forces de l’utilisation de ces mesures. - Connaître l’historique de la mesure de l’intelligence, les différentes théories et les outils qui en découlent, le déroulement d’un examen psychologique et les recommandations pour la pratique de l’examen psychologique. Résumé Les tests, entretiens, questionnaires et autres outils utilisés dans les différents domaines de la psychologie pour mesurer les qualités humaines des individus doivent faire l’objet d’analyses afin d’en connaître leur pertinence. La fidélité, qui cherche à établir dans quelle mesure un score ou une évaluation attribuée à un individu, peut être considérée comme proche du « vrai » attribut de la personne, donc une mesure avec peu d’erreur, est un premier élément à examiner pour tout type de mesure psychologique. Une fois la fidélité établie, on doit s’interroger sur les interprétations possibles du score ou de la qualité attribuée à un individu. Il s’agit d’explorer la validité de la mesure. La validité est requise afin d’utiliser de façon pertinente les outils de mesure pour prendre des décisions de recrutement, pour orienter les personnes, pour proposer des traitements thérapeutiques adaptées, etc. L’interprétation des scores, notamment en comparaison à une population de référence et croisés avec d’autres indices, passe par des considérations d’étalonnages mais également par des considérations de la nature de la relation avec la personne évaluée et les personnes ayant accès aux informations issues des outils des mesures psychologiques. Références bibliographiques • Bernaud, J. L. (2014). Méthodes de tests et questionnaires en psychologie. Paris : Dunod. • Bernaud, J. L. (2014). Les méthodes d’évaluation de la personnalité. Paris : Dunod. (coll. Les topos). • Bernaud, J. L. (2013). Tests et théories de l'intelligence. Paris : Dunod. (coll. Les topos). • Chartier, P., & Loarer, E. (2008). Evaluer l’intelligence logique. Paris : Dunod. • Emmanuelli, M. (2003). L'examen psychologique en pratique clinique : les apports de la théorie psychanalytique, Le carnet Psy, 5, 15-17. • Grégoire, J. (2000). L'évaluation clinique de l'intelligence de l'enfant. Liège: Mardaga. • Grégoire, J. (à paraître). L'exame clinique de l'intelligence de l'adulte . Liège: Mardaga. • Laveault, D. & Grégoire, J. (2002). Introduction aux théories des tests en psychologie et en éducation .Bruxelles: De Boeck. • Martin, O. (1997). La Mesure de l'esprit. Origines et développement de la psychométrie, 1900-1950. Paris : L’Harmattan. • www.ecpa.fr 53 HMPY104 - Informatique avancée 20 H TD Objectifs Il s’agit d’une formation à la bureautique, et plus précisément, d’améliorer sa maitrise de Word et d’Excel en travaillant sur des logiciels d’autoformation. L’outil pédagogique utilisé permettant à chacun de travailler à son niveau, l’étudiant pourra acquérir la maitrise des fonctions qu’il n’a pas eu l’occasion d’intégrer préalablement, depuis les fonctions de bases, jusqu’aux plus élaborées. L’accent pourra être mis sur les apprentissages indispensables à la rédaction du mémoire de TER (normes de mise en page, insertion de table de matières, gestion des tableaux et maitrise des calculs associés, création de graphiques, pagination, création de sections…). Résumé La première séance commence par l’apprentissage de l’outil d’autoformation, conçu par l’école nationale d’informatique. Ensuite, tout au long des 10 séances qui constituent le cycle d’apprentissage, l’étudiant peut travailler à son rythme sur une dizaine d’exercices sur Word et une dizaine d’exercice sur Excel, chacun abordant un thème spécifique. Chaque exercice est composé d’une douzaine de points que l’étudiant peut aborder dans l’ordre de son choix. Chaque point est présenté sous la forme d’une consigne affichée dans une fenêtre, placée dans Word (ou Excel), et que l’étudiant doit exécuter directement sur le logiciel. La formation est basée sur une pédagogie de la découverte permettant à l’étudiant de trouver par lui-même la réponse à la question posée en cherchant dans les différents menus du logiciel. Pour chaque point de l’exercice, l’étudiant a à sa disposition deux animations : une solution, lui montrant directement comment il fallait faire pour exécuter la consigne ; une leçon définissant visuellement et auditivement les termes utilisés et précisant l’intérêt du domaine spécifiquement abordé par la question. Références bibliographiques Autoformation Word 2010, Edition ENI Autoformation Excel 2010, Edition ENI 54 HMPY105 - Neurobiologie 18h CM Objectifs L’objectif principal de ce cours, sur la neurobiologie des émotions conditionnées et des pathologies associées, est de découvrir les mécanismes sous-tendant les dysfonctionnements à la base de la résistance thérapeutique et à la base de la rechute de ces pathologies, de comprendre et d’explorer les possibilités d’utilisation de ces connaissances en vue d’améliorer les traitements. Résumé Les émotions jouent un rôle crucial dans nos vies car elles sont présentes dans les deux aspects fondamentaux de la survie : la survie de l’individu et la survie de l’espèce. Les émotions contribuent fondamentalement à la vie sociale. Cependant, comme pour toutes les fonctions d’un organisme, les dysfonctionnements peuvent toucher les émotions, en particulier les désordres en lien avec le conditionnement des réponses émotionnelles. Au cours de ces vingt dernières années, les neurobiologistes ont accordé une attention particulière à l’étude des mécanismes physiopathologiques soustendant ces désordres. Les découvertes issues de ces études font l’objet de ce cours divisé en deux chapitres. Le chapitre 1 est consacré aux principes du conditionnement des émotions et, surtout, aux mécanismes physiologiques associés. Le chapitre 2 est consacré aux pathologies liées au conditionnement des réponses émotionnelles et aux mécanismes physiopathologiques associés. Références bibliographiques Les références bibliographiques des articles utilisés sont directement données dans le manuscrit du cours (qui est luimême mis à la disposition de tous les étudiants via Jalon). 55 HMPY 111 et 121 - Psychopathologie de l’adulte. 26 h CM - 10hTD OBJECTIFS : La partie 1 du cours associe une réflexion épistémologique sur la notion de psychopathologie structuraliste à la présentation des différents agencements structuraux (névroses, psychoses, perversions) repérables dans et par la relation transférentielle. S’appuyant principalement sur les enseignements de Freud et Lacan, il s’agit d’aider les étudiants à repérer comment un sujet se situe par rapport à différents éléments de la structure langagière. La partie 2 revisitera essentiellement dans leurs implications cliniques et éthiques, les notions de handicap, de déficience mentale et d’autisme à partir de l’approche freudo-lacanienne et du courant de psychothérapie institutionnelle RESUME Partie 1 : 1. Présentation de l’approche structurale en psychanalyse ; développement des différents agencements structuraux à partir notamment de la modélisation des trois temps de l’oedipe par J Lacan (Séminaire V) ; 2. Découverte de la perversion et ses modalisations chez Freud et Lacan : enjeux cliniques (inversion du fantasme, nécessité de l’autre, rapport à l’objet a); 3. L’hystérique et les corps (différence entre conversions et phénomènes psychosomatiques) ; symptomatologie psychique et transfert (situation de l’hystérique vis à vis du désir, fonction du masque, identification hystérique, relation au phallus et écriture du fantasme) ; 4. L’obsessionnel et ses pensées : psychopathologie (obsessions/compulsions). Clinique freudienne de l’obsession (fonctions de la haine et de la culpabilité, théorisations pulsionnelles selon la première et seconde topique), clinique lacanienne (le sujet et le désir impossible, l’imminence de la jouissance, la causalité et le sens) ; 5. Clinique différentielle de la paranoïa et de la schizophrénie (phénomènes élémentaires, constitutions et logiques des délires, langage, corps et image) ; théorisations freudiennes (destin de la libido et fixation pré-disposante ; formes des « tentatives de guérison » ; « langage d’organe ») et lacaniennes (forclusion du nom-du-père, psychoses moïques et non-moïques, destins de l’objet a, ouverture sur l’approche borroméenne). Partie 2 : La rencontre clinique et institutionnelle dans leur dimension de vérité –transférentielle- sera la clef de voute d’une clinique psychanalytique du sujet. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES - Freud S. La vie sexuelle, PUF, Paris. - Freud S. Névrose, psychose et perversion, PUF, Paris - Lacan J. (1998) Séminaire V les formations de l’inconscient, Seuil, Paris, - Maleval J.-C., (2000) Logique du délire, Masson, Paris, - Cabassut, J. (2009). Petite grammaire lacanienne du collectif institutionnel. Nîmes : champ social Editions. - Maleval, J.C. (2009). L’autiste et sa voix. Pari : Seuil-Champ Freudien. - Mannoni, M. (1967). L’enfant, sa « maladie » et les autres. Paris : Seuil, Points. 56 HMPY113 - Psychologie du développement 40h CM – 20h TD A) Apprentissage et plasticité - 20h CM 10h TD B) Acquisition du Langage - 20h CM 10h TD Objectifs A) Confronter différentes approches théoriques en Psychologie du Développement. B) Connaître les paradigmes d’étude et les travaux portant sur l’acquisition du langage oral et écrit. Résumé A) Le cours "Apprentissage et plasticité du développement" met en confrontation différentes approches théoriques en Psychologie du Développement : ex. modèles constructivistes (Piaget), néo-piagétiens (Pascual-Leone, Case), psychométriques (Sternberg), cognitivistes (Klahr, Karmiloff-Smith), connexionnistes (Mcclelland et Rumelhart), pluralistes (Lautrey), socioculturels (Vygotsky) et situationnistes (Butterworth). Afin d’articuler observation et interprétation, de nombreux résultats issus de la recherche en Psychologie du Développement sont reliés aux approches théoriques proposées. Les TD consistent en la présentation d’articles sur des thèmes d’actualité de la Psychologie développementale. B) Le cours « Acquisition du Langage » propose, après un détour sur l'intérêt de l'étude du langage et une présentation de la terminologie liée à ce thème, de présenter les travaux actuels sur l'acquisition du langage oral mais aussi l'apprentissage du langage écrit, traditionnellement moins abordé dans les ouvrages consacrés au langage. Cet intérêt pour le langage oral et écrit permettra alors de couvrir une plus grande période du développement. Les TD illustreront le CM sur l'acquisition du langage à la fois via la présentation d'articles récents dans le domaine et celle des outils d'évaluation du langage oral et du langage écrit. Références bibliographiques • Bastien, C., & Bastien-Toniazzo, M. (2004). Apprendre à l’école. Paris : Armand Colin. • Blaye, A., Lemaire, P. (2007). Psychologie du développement cognitif de l'enfant. Bruxelles : De Boeck. Collection : Ouvertures psychologiques. • Chanquoy, L., & Negro, I. (2004). Psychologie du Développement. Collection HU PSYCHO. Paris Hachette Supérieur. • Netchine, G. (1999). Développement et Fonctionnement Cognitifs: Vers une intégration. Paris: Presses Universitaires de France. • Troadec, B., & Martinot, C. (2003). Le développement cognitif : Théories actuelles de la pensée en contextes. Paris : Belin. 57 HMPY 114-124 - Psychologie sociale 40h CM – 20h TD Objectif global Présenter quatre thématiques fondamentales de la psychologie sociale. Comprendre quelques mécanismes psychosociaux et arriver à les utiliser pour comprendre certains comportements individuels et collectifs quotidiens. Relations interpersonnelles. 10h CM Les relations entre personnes constituent la base de notre existence. Quelles soient amicales, amoureuses ou de travail, nous sommes quotidiennement insérées dans des relations avec d’autres. Dans ce cours, nous aborderons les travaux en psychologie sociale qui tentent de comprendre quels sont les déterminants des relations que nous nouons avec autrui : qu’est-ce qui détermine notre attrait pour autrui, quels sont les facteurs qui permettent de prévoir l’évolution des relations amoureuses, etc. LECTURES CONSEILLEES : Jackson-Dwyer, D. (2014). Interpersonal relationships. New York, Routledge Psychologie du travail et des organisations. 10h CM Dans de nombreux contextes, le travail s’effectue en relation avec d’autres personnes : des supérieurs hiérarchiques, des collaborateurs dans des équipes, en lien avec un public… Ce cours passe en revue les courants de recherches sur les thématiques classiques de la psychologie des organisations pour traiter de ces aspects relationnels du travail : le leadership, l’influence des groupes, les attitudes à l’égard du travail et de son organisation, la justice organisationnelle. LECTURES CONSEILLEES : C. Lévy-Leboyer, C. Louche et J. P. Rolland (2006), RH: Les apports de la psychologie du travail. 2. Management des organisations. Paris : Editions d'organisation. Psychologie de la santé et de la prévention. 10h CM Présentation des grands modèles de la psychologie de la santé resitués dans le contexte historique ainsi que dans le contexte international et européen : aspects théoriques, empiriques (matériel), illustrations et critiques. LECTURES CONSEILLEES : Sutton, S., McVey, D. & Glanz, A. (1999). A Comparative Test of the Theory of Reasoned Action and the Theory of Planned Behavior in the Prediction of Condom Use Intentions in a National Sample of English Young People, Health Psychology, Vol. 18 (1), 72-81. Croyances et Idéologies. 10h CM L'approche des fonctionnements socio-cognitifs incluant le poids des structures sociales a peu approfondi certaines thématiques telles que les croyances de sens commun et les idéologies, en tant que moteur des fonctionnements sociaux ordinaires et extra-ordinaires. Elles seront reprises dans ce cours car elles s’avèrent aujourd’hui (largement via des expérimentations) très en phase avec le quotidien des individus, des groupes et des collectivités. 58 Travaux dirigés. 20h TD L’objectif des TDs : identifier un problème psychosocial qui peut être examiné à l’aide des outils théoriques et empiriques de la psychologie sociale et apporter des solutions pour l’action. Les étudiants réunis en groupes de 3-5 identifient leur sujet d’étude et le traitent collectivement, sur le plan théorique, en vue de proposer une intervention qu’ils doivent également justifier théoriquement. Le fruit de ce travail est exposé et évalué en fin de semestre. 59 HMPY 125 - Médiation. 10 h CM Objectifs : On retrouve dans toutes les cultures et civilisations la présence de l’art dans les pratiques de soin. De nos jours c’est sous la dénomination d’art-thérapie ou de médiation thérapeutiques par l’art que l’on rencontre ces pratiques. Ce cours constitue une introduction aux enjeux épistémologiques et cliniques soulevés par celles-ci. Il permet aux étudiants d’avoir une approche des différentes théorisations psychanalytiques des médiations (notamment post-freudiennes et lacaniennes) et de leurs questions cliniques. Résumé - Explicitation de la différence entre les termes « art-thérapie » et « médiations thérapeutiques par l’art » ; - Introduction à la notion de médiation en psychanalyse ; - Présentation des conceptions relatives à l’objet dans les pratiques de médiations thérapeutiques par l’art : « objet transitionnel » (courant winnicottien), « objet malléable » (courant post-freudien) « objet a » (courant lacanien) ; - médiation et art-brut ; - usage des médiations dans la clinique des autismes et des psychoses ; Références bibliographiques Attigui P., L’art et le soin, de Boeck Supérieur, Bruxelles, 2011 Brun A. Médiations thérapeutiques et psychose infantiles, Dunod, 2007. Brun A. (dir) Les médiations thérapeutiques, Eres, Toulouse, Paris, 2011. Florence J. Art et thérapies, liaisons dangereuses ?, Publications des Facultés Universitaires Saint-Louis, Bruxelles, 1997 Orrado-Santos I. & Vives J.-M., « L’objet de médiation : du transi au transit », L’Évolution Psychiatrique, Elsevier, 2016. Vinot F. & Vives J.-M. (dir) Les médiations thérapeutiques par l’art. Le réel en jeu, Eres, Toulouse , 2014.. 60 Master Semestre 2 61 HMPY201 : Analyses Quantitatives II 10 h CM – 10 h TD Objectif 1 : Compléter l’enseignement de statistiques du premier semestre afin de maîtriser les prolongements à l’analyse de variance. Résumé : Après un rappel rapide sur l’utilisation de l’analyse de variance, ses limites sont présentées ainsi que la manière de les dépasser. Les différents types de comparaisons analytiques sont alors abordés ; de nombreux exemples sont fournis, différentes manières de calculer les comparaisons sont proposées et l’aide qu’elles fournissent pour interpréter les interactions est démontrée. Enfin, la manière de rédiger scientifiquement des résultats statistiques est enseignée. De nombreux exercices viennent illustrer cet enseignement. Objectif 2 : Savoir identifier l'outil statistique adapté pour traiter différents types de données; comprendre les facteurs qui contribuent à la puissance statistique; s'initier aux indices permettant d'évaluer la taille d'un effet et aux méthodes permettant de déterminer l'effectif requis pour atteindre une puissance statistique souhaitée. Résumé: Une partie de cet enseignement est consacrée à la consolidation des connaissances en statistiques acquises sur l'ensemble du cursus en psychologie. Ainsi, il est nécessaire de savoir identifier quel est le test statistique adapté à des données spécifiques pour quelles interprétations. Des considérations de la puissance statistique seront abordées afin de déterminer les effectifs et autres conditions qui permettent d'obtenir des résultats significatifs lorsque l'hypothèse nulle est fausse. A cette fin, les tailles des effets expérimentaux seront examinées. L'interprétation et la rédaction de résultats issus de différentes analyses statistiques seront traitées également. Références bibliographiques : Chanquoy, L. (2005). Statistiques appliquées à la psychologie et aux sciences humaines et sociales. Paris : Hachette. Howell, D. C. (2008). Méthodes statistiques en sciences humaines. Bruxelles : De Boeck. 62 HMPY202 - Analyses Approfondissements 10h CM – 10h TD Objectifs Comprendre les concepts de corrélation en lien avec le modèle linéaire général. Connaître les utilisations et interprétations appropriées de méthodes statistiques fondées sur les corrélations et les régressions. Savoir réaliser ces traitements sur des données à l’aide de logiciels statistiques afin d’évaluer des hypothèses statistiques et interpréter des données. Résumé Le modèle linéaire général est un modèle très largement utilisé pour traiter des données quantitatives issues de recherches en psychologie. Au cours des séances de cet enseignement, les différentes applications des traitements statistiques fondées sur ce modèle, et notamment les méthodes de corrélation et de régression, seront abordées. Les différents tests d’hypothèses statistiques sur des corrélations et sur des statistiques issues d’analyses de régression seront explicités. L’enseignement insistera sur l’utilisation et l’interprétation de ces outils statistiques, et la réalisation des calculs à l’aide de logiciels de traitement de données. Références bibliographiques Howell, D. C. (2008). Méthodes statistiques en sciences humaines. Bruxelles : DeBoeck. 63 HMPY203 - Neuropsychologie et Neurosciences Cognitives 20h CM Intervenants O. Deschaux, S. Faure, G. Iakimova, F. Lavigne Objectifs Acquérir des connaissances par un raisonnement scientifique sur les relations entre la biologie du cerveau et les propriétés cognitives à travers l’étude d’articles bibliographiques sur différents thèmes. Résumé L’un des thèmes est la relation entre mémoire et sommeil. Nous regarderons à travers de nombreuses expériences les effets de privation ou pas de sommeil (et ses différentes phases) sur les différents types de mémoire. Et inversement, nous étudierons les effets de différents apprentissages sur les différentes phases de sommeil. Des approches physiologiques, électrophysiologiques (activation cérébrale par SMT par exemple) et par imagerie médicale seront utilisées afin de mieux comprendre l’étroite relation entre le sommeil et notre mémoire, que ce soit chez l’animal de laboratoire, l’enfant, l’adulte ou la personne âgée. Toujours à travers l’étude d’articles, en particulier de neuroanatomie par imagerie, les différents modèles neurobiologiques du langage parlé sont étudiés. Ces modèles seront analysés et critiqués afin de déterminer le modèle le plus pertinent. Les relations entre les propriétés fondamentales de la cognition et celles du cortex cérébral sont présentées afin d’apporter une compréhension unifiée de l’esprit-cerveau. Dans le cours les propriétés de mémoire à court terme sont décrites en termes de propriétés émergente de l’activité de groupes de neurones du cortex cérébral, elle-même dépendant de la structure synaptique du réseau apprise par l’individu. Références bibliographiques Kenichi Kuriyama et al., Biological Psychiatry, 2010 Van der Helm et al., in Sleep, 2010 Sophie E. Williams and Jessica S. Horst inFrontiers in Psychology, 2014 Towle VL. et al., Brain 2008 Brunel, N. & Lavigne, F. (2009). Semantic Priming in a Cortical Network Model. The Journal of Cognitive Neuroscience, 21:12, 2300-2319. 64 HMPY 211 - Sublimation et processus de création 16 h CM - 6 TD Objectifs Même si le concept de sublimation n’est pas exempt de zones d’ombre, il est néanmoins d’une grande importance théorique et clinique car il se trouve au carrefour de la clinique individuelle et sociale. Décrite par Freud comme un destin de la pulsion, la sublimation serait au cœur du travail de la culture, au sens de la « somme totale des réalisations et dispositifs […] qui servent à deux fins : la protection de l'homme contre la nature et la réglementation des relations des hommes entre eux. » (Freud, Le malaise dans la culture, 1930). Ce cours se propose de préciser ce concept à partir de la lecture des textes que Freud lui a consacré mais également des écrits post-freudiens (Mélanie Klein, Didier Anzieu, Jacques Lacan, Sophie de Mijolla) et des réalisations culturelles qui montrent ce processus à l’œuvre. Résumé La sublimation est un concept introduit très tôt dans l’œuvre de Freud (1905, Trois essais sur la théorie de la sexualité) et auquel il fera tout au long de sa vie référence pour rendre compte d’activités humaines telles que l’activité artistique ou l’investigation intellectuelle. Freud n’a néanmoins pas totalement réussi à poser les bases métapsychologiques de ce processus qui interviendrait aussi bien dans la clinique individuelle que dans la clinique sociale. Ceci a conduit les continuateurs de son œuvre à reprendre cette question pour la préciser et en repérer les manifestations et les effets. Définie comme un des destins de la pulsion, la sublimation n’en demeure pas moins, comme le rappelle Sophie de Mijolla-Mellor, un choix du sujet ce qui en fait un opérateur fondamental du projet humain. Penser l’ouverture sublimatoire comme une réponse possible à la suture symptomatique est une des propositions de ce cours qui s’attache à tenter de penser, à partir de la sublimation, la pertinence des ateliers à médiation thérapeutiques par l’art. Références bibliographiques Anzieu, D. (1981). Le corps de l’œuvre. Paris : Gallimard. De Mijolla-Mellor, S. (2005). Le choix de la sublimation. Paris : P.U.F. Freud, S. (1907). « Le délire et les rêves dans la « Gradiva » de Jensen » et « Trois lettres de Jensen à Freud ». Œuvres Complètes, Tome VIII. Paris : P.U.F. 2007. pp. 39-134. Freud, S. (1908). «Le poète et l’activité de fantaisie». Œuvres Complètes, Tome VIII. Paris : P.U.F. 2007. pp. 159-171. Freud, S. (1910). « Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci ». Œuvres Complètes, Tome X. Paris : P.U.F. 1993. pp. 79-164. Klein, M. (1929). « Les situations d’angoisse de l’enfant et leur reflet dans une œuvre d’art et dans l’élan créateur ». Essais de Psychanalyse. Paris : Payot. 1978. pp. 254-262. Lacan, J. (1959-1960). « Le problème de la sublimation », Le Séminaire, Livre VII, L’éthique de la psychanalyse. Paris : Seuil. 1986. pp. 103-194. Vinot, F. Vives J.-M. (Sous la direction) (2014). Les médiations thérapeutiques par l’art. Le réel en jeu. Toulouse : Eres. 65 HMPY 211 - Psychopathologie et carences élaboratives 10h CM - 6h TD Objectifs Etude de l’impact des carences élaboratives en psychopathologie clinique. Résumé Délimitation d’élaboration psychique chez les différents auteurs et étude des conséquences d’un défaut de ce travail au niveau des pathologies (psychose, démence, autisme...) et au niveau des problématiques cliniques rencontrées sur le terrain (traumatisme, fin de vie, registre de l’agir...) 66 HMPY212 - Enaction 3. Gestualité de la connaissance et darwinisme neuronal 12 H CM et 6 H TD Objectifs Savoir décrire des expériences montrant que la présence cognitive de l’objet est subordonnée au déroulement, réel ou intériorisé, du geste sur l’objet. Savoir ce qui relève du geste au cours de l’ontogenèse intra-utérine. Savoir localiser, chez l’adulte, où se situent les activations cérébrales corrélées au déroulement du geste et distinguer parmi elles, celles liées à l’exécution du geste, celles liées aux placements du corps et celles liées au contact avec l’objet du monde. Savoir décrire avec précision : 1) comment des boucles motrices inhibitrices sous-tendent une perception basée sur la sélection gestuelle des transductions, et organisent ainsi le couplage structurel ; 2) comment la clôture opérationnelle du système thalamo-cortical, et son autoanimation, servent de support à une mémoire reconstruisant systématiquement les souvenirs ; 3) Comment les systèmes de valeurs, en modulant l’apprentissage par diffusion de neuromédiateurs, participent à l’autopoïèse permanente du cerveau. Résumé Le cadre théorique de l’énaction (Varela, Thompson et Rosch, 1987) fait bouger la frontière cognitive : la séparation spatiale entre des objets du monde, situés dehors, et leurs substituts cognitifs, logés à l’intérieur de la boite crânienne, s’estompe. Elle cède sa place à une réunion spatio-temporelle, grâce à laquelle mouvements du corps passés et mouvements du corps présents se superposent partiellement dans les synapses cérébrales. En ce sens, la connaissance se passe de représentation et relève avant tout d’une autognosie cinétique (Olivier, 2012). Quant aux objets, leur présence cognitive est subordonnée au déroulement, effectif ou intériorisé, d’une adaptation gestuelle, comme nous avons pu le montrer expérimentalement pour les objets visuels (Olivier & Juan de Mendoza, 2001) et plus récemment pour les objets du langage (Olivier & Bottineau, 2015). En termes piagétiens, l’objet est assimilé à un schème d’action (Piaget, 1967). Mais qu’en est-il précisément au niveau cérébral ? Comment l’anticipation du geste (Berthoz & Debru, 2015) organise-t-elle la présence mentale de l’objet ? C’est ce que nous verrons dans la principale partie du cours. Nous aurons préalablement passé en revue un certain nombre d’illustrations expérimentales de la dimension gestuelle de l’organisation cognitive (I.e., Demichelis, Olivier et Berthoz, 2015), visionné les principales étapes de la motricité intra-utérine, et localisé les aires cérébrales mises en jeu chez l’adulte par le geste et ses conséquences sensorielles, proprioceptives et extéroceptives. Enfin, le dernier chapitre du cours est consacré à un zoom sur le geste manuel (Jeannerod, 2009). Références bibliographiques Berthoz, A. et Debru, C. (2015). Anticipation et prédiction : Du geste au voyage mental, Paris, Odile Jacob. Demichelis, A., Olivier, G & Berthoz, A. (2014). Motor transfer from map ocular exploration to locomotion during spatial navigation from memory. Experimental Brain Research, 224(4), 605-611. Edelman, G. M. (1987). Neural Darwinism: The Theory of Neuronal Group Selection, New York, Basic Books. Felten, D. L. & Shetty, A. N. (2010). Netter’s Atlas of neuroscience, Elsevier, Philadelphia. Jeannerod, M. (2009). Le cerveau volontaire. Paris, Odile Jacob. Olivier, G. (2012). La cognition gestuelle. Grenoble, PUG. Olivier, G. et Juan de Mendoza, J. L. (2001). Generation of oculomotor images during tasks requiring visual recognition of polygons, Perceptual and Motor Skills, 92, 1233-1247. Olivier, G. et Bottineau, D. (2015). Gestural dimension of the perceptuomotor compatibility effect in the speech domain, Swiss Journal of Psychology, 74, 2, 105-110. Piaget, J. (1967). Biologie et connaissance : essais sur la relation entre les régulations organiques et les processus cognitifs, Paris, Gallimard. 67 HMPY212X - Architectures Neuronales 14h CM - 6hTD Objectifs Acquérir des connaissances sur les modèles utilisés en psychologie cognitive pour décrire les processus de façon bioréaliste en relation avec les propriétés du cerveau. Résumé Les processus fondamentaux de perception/reconnaissance, catégorisation, rappel contextuel et prédiction sont décrits en termes d’interactions entre des unités neuronales simplifiées organisées en architectures spécifiques. Différents types d’architectures neuronales sont présentés, permettant de décrire les processus cognitifs en termes de fonctionnement de groupes de neurones. Les notions de codage neuronal, calcul neuronal et transmission synaptique sont présentées de façon simplifiée afin de mettre l’accent sur les processus mis en œuvre par les réseaux dans leur ensemble. L’approche vise à proposer une compréhension unifiée des processus aux échelles cognitive et cérébrale tout en mettant l’accent sur l’importance de l’apprentissage des processus et des contenus par l’individu. L’apprentissage cognitif est aussi mis en relation avec l’apprentissage synaptique afin de mettre en évidence les différents modes d’apprentissage chez l’enfant et l’adulte, en fonction des modes d’interaction entre l’individu et son environnement. Une initiation au fonctionnement des réseaux du cortex cérébral est aussi proposée afin d’aborder la description unifiée de l’esprit-cerveau dans le champ des neurosciences cognitives. Références bibliographiques t-learn software : http://crl.ucsd.edu/innate/tlearn.html 68 HMPY213 Examen Psychologique (10h CM-15h TD dont séances en école primaire) Troubles Spécifiques des Apprentissages (10h CM-4h TD) Psychologie du Vieillissement (10h CM) Conférences Recherches-Applications (10h CM) Objectifs Les cours de psychologie du développement sont composés au second semestre d’enseignements liés à l’examen psychologique et aux troubles spécifiques des apprentissages chez les enfants, mais aussi d’enseignements sur le vieillissement et de conférences en lien avec l’activité scientifique de la discipline. Il s’agit ainsi d’étudier et de se confronter à la réalisation d’examens psychologiques auprès d’enfants (entre 6 et 12 ans), et de mieux définir quelques troubles d’apprentissages spécifiques : identifier leurs manifestations, en comprendre les causes, découvrir et savoir choisir l'outil approprié en fonction des difficultés identifiées, réaliser des études de cas. Les conférences viseront à appréhender la littérature scientifique dans un domaine de recherche en psychologie du développement, à étudier et à critiquer des approches méthodologiques. Le cours relatif au vieillissement vise à faire la distinction entre vieillissement normal et pathologique, questionner la notion de vieillissement pathologique et les moyens actuels de diagnostic, et prendre connaissance du tableau clinique observé chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Résumé (1) Examen psychologique, troubles spécifiques des apprentissages et cycle de conférences Lorsqu'un enfant présente des difficultés à un moment donné de son évolution, le psychologue peut proposer la réalisation d'un examen psychologique pour chercher à comprendre son fonctionnement intellectuel et psychique. L'examen psychologique comporte différentes étapes, dont l'évaluation clinique de l'efficience intellectuelle, qui peut permettre de confirmer la manifestation de troubles cognitifs. Un trouble cognitif traduit un dysfonctionnement au sein des fonctions mentales. Certains de ces troubles peuvent être globaux, touchant l’ensemble du fonctionnement intellectuel, on parle alors de déficit intellectuel ou de retard mental global. D’autres troubles sont dits « spécifiques » car ils affectent un domaine particulier de la cognition. Les troubles spécifiques se manifestent par des dissociations importantes dans le fonctionnement intellectuel. Certaines performances sont normales, voire supérieures à la moyenne, tandis que d’autres sont extrêmement faibles. Les troubles spécifiques des apprentissages, qui affectent environ 3 à 10% de la population, désignent des symptômes résultant de troubles cognitifs qui touchent essentiellement les compétences scolaires : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie. On y adjoint également des troubles spécifiques du développement qui ne résultent pas directement d’un apprentissage comme la dysphasie. On peut parler de trouble uniquement quand l’âge normal d'acquisition est dépassé. Les troubles d’apprentissage résulteraient d’anomalies cérébrales fonctionnelles ou d’anomalies structurales microscopiques. Nous étudierons certains troubles en particulier : manifestations, critères diagnostiques, classification, étiologie. Les TD seront destinés à se familiariser à la pratique de l'examen psychologique, en particulier l'évaluation clinique de l'efficience intellectuelle et l’utilisation d'épreuves spécifiques à l'évaluation de certaines fonctions. Les séminaires de recherche seront centrés sur les avancées scientifiques récentes dans le domaine de l’apprentissage de l’écrit que ce soit en lecture ou en production écrite. (2) Psychologie du vieillissement Après un bref rappel des manifestations cognitives du vieillissement normal et des techniques d’imagerie cérébrale, le vieillissement cérébral normal – sur le plan structural et fonctionnel - est présenté. Les notions de vieillissement pathologique, de « démence » et de « troubles neurocognitifs majeurs » sont ensuite abordées, ainsi que la démarche et les outils utilisés pour poser un diagnostic de maladie d’Alzheimer. Ici, les questionnements 69 méthodologiques et éthiques autour du diagnostic sont développés. Le tableau clinique - cognitif, psychologique et comportemental - observé dans la MA est ensuite présenté. Quelques Références Bibliographiques (1) Lussier, F. & Flessas, J. (2009, nvelle édition révisée). Neuropsychologie de l’enfant. Troubles développementaux et de l’apprentissage. Paris : Dunod (coll. clinique). Mazeau, M. (2005). Neuropsychologie et troubles des apprentissages. Du symptôme à la rééducation. Paris : Masson. Grégoire, J. (2009). L'examen clinique de l'intelligence de l'enfant. Bruxelles, Mardaga. Voir les différents numéros de la revue ANAE, Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant. Quelques Références Bibliographiques (2) Amieva, H., Belliard, S., Salmon, E., (2014). Les démences. Aspects cliniques, neuropsychologiques, physiopathologiques, et thérapeutiques. De Boeck-Solal. Belin, C., Ergis, A.-M, Moreaux, O. (2006). Actualités sur les démences: aspects cliniques et neuropsychologiques. Solal. Clément, J.-P. Psychiatrie de la personne âgée. Flammarion. Dujardin, K. & Lemaire, P. (2008). Neuropsychologie du vieillissement normal et pathologique. Masson. Eustache, F., Faure, S. Desgranges, B. (2013). Manuel de neuropsychologie. Dunod. Leuba, G. Büla, C., Schenk, F. (2013). Du vieillissement cérébral à la maladie d’Alzheimer; Vulnérabilité et plasticité. De Boeck. 70 HPMY 214 - Unité de Spécialisation : PSYCHOLOGIE SOCIALE a) HMPY214 Z - Cognition sociale (16 h CM) Ce cours présente l'approche de la cognition sociale implicite. Il débute par une revue des recherches qui ont mis en évidence divers processus permettant l'impact d'influences sociales non conscientes sur la perception, les performances et le comportement. Dans un second temps, il envisage les études concernant les possibilités de contrôle de la part des personnes sur lesquelles ces influences s'exercent. Il met notamment en évidence l'existence de processus de contrôle eux-mêmes non conscients mais néanmoins complexes et efficients. Enfin, il envisage les modalités sociales de ce contrôle, c'est-à-dire la sélection non consciente des processus dépendant de la situation sociale dans laquelle se trouve l'oservateur ou l'acteur. Lectures conseillées: Fiske, S. et Taylor, S. (2011). Cognition sociale: Des neurones à la culture. Wavre, Mardaga. Gawronski , B., & Payne, K. (Eds) (2010), Handbook of Implicit Social Cognition: Measurement, Theory, and Applications. New York: Guilford Press b) HMPY214 Y - Conférences recherches et applications (24h CM) Série de 12 conférences présentant des applications récentes de la psychologie sociale et des programmes de recherche en cours dans l'équipe de psychologie socale de l'UNS (LAPCOS). 71 Master Semestres 3 & 4 Se référer aux maquettes des spécialités 72