Note de l'éditeur
La présente édition numérisée de Paul JANET est mise en pages au format A5
pour une meilleure lecture à l'écran (par rapport au format A4, qui s'éloignerait
par ailleurs beaucoup de la pagination de l'édition d'origine). Le format A4 qui se
justifiait pour faciliter la photocopie des documents, est de moindre intérêt
maintenant que des logiciels comme Adobe reader impriment recto verso et en
livrets sur les imprimantes de bureau, facilitant la publication papier à l'unité sous
forme de vrais livres depuis des feuilles A4.
Les nombres entre crochets indiquent les numéros des pages de l'édition
d'origine.
La numérisation OCR effectuée sur l'édition dont les données figurent en
première page est réexaminée avec soin. Toutefois, dans le cas où des points
particuliers demanderaient confirmation, par exemple en ce qui concerne les
citations et les références, on trouve sur le Web, tant à la BNF que chez Google,
l'ouvrage brut de scanner, reproduisant fidèlement l'image de l'édition d'origine,
mais à ne pas permettre des recherches textuelles. Merci par avance aux lecteurs
qui se donneront la peine de me signaler des erreurs, afin que je puisse mettre à
jour les publications.
Le présent livre, qui représente la publication d'une thèse soutenue par
l'auteur à la faculté des lettres de Paris en 1848, a fait l'objet d'une nouvelle
édition en 1861, à la Librairie Philosophique de Lagrange, sous forme d'ouvrage
remanié et complété, ayant pour titre, non plus Essai, mais: Études sur la
dialectique dans PLATON et dans HEGEL. L'ouvrage est plus conséquent, puisqu'il
fait 396 pages au lieu de 210 pages pour la thèse. Les deux ouvrages, comme il le
dit dans l'avertissement à la seconde édition, sont des études d'un caractère abstrait
et spéculatif. La première publication a toutefois son importance en ce que c'est
dès sa thèse que JANET prit l'option personnelle de ne pas suivre la tendance
intellectuelle vers laquelle se dirigeait son époque, et par laquelle on commençait
de renier toute inclination métaphysique allant avec la pure philosophie, celle par
laquelle on préserve l'intégrité de la pensée spéculative pour cause de ne pas s'y
suffire des retombées expérimentales propres aux sciences.
Janvier 2009
Jean ALPHONSE
http://metascience.fr