Rádio Cidade, 99 FM, S FM Soico, Rádio Miramar, qui appartient à l’Église universelle du Royaume de Dieu,
Rádio 99.3 FM, Rádio Capital, qui appartient à l’église méthodiste universelle, Rádio Savana et Rádio KFM.
SIRT (Sociedade de Informação de Tete) est basée à Tete et Rádio Progresso à Maxixe.
Les radios étrangères émettant depuis le Mozambique ont également une audience importante dans la
capitale. On peut notamment citer : BBC Africa, RFI, Rádio Portuguesa Africa, Voice of America (qui utilise
équipements de KFM) et Deutsche Welle (qui utilise les équipements de Radio Capital).
2. La télévision touche largement moins de la moitié de la population
Bien que sa couverture du territoire puisse être estimée à 80%, la télévision publique - TVM – couvre
essentiellement la population des centres urbains (Maputo, Beira, Nampula, Queliname, Tete, Pemba) ainsi
que des zones situées autour des capitales de district. En effet, seuls 26,5% de la population sont raccordés
au réseau électrique national et TVM n’utilisant que très peu les langues nationales, n’est pas accessible à
la majorité de la population.
Les sept chaînes privées existantes sont réservées à une élite urbaine :
• STV (groupe Soico): couvre les capitales des provinces de Maputo, Gaza, Inhambane, Sofala,
Manica, Tete, Zambézia, Nampula, Cabo Delgado et Niassa, soit 40% de la population; elle bénéficie du
soutien technique de Globo Network (Brésil) ; la station se classerait en tête dans 8 provinces sur 11.
• TIM : couvre Maputo, Beira, Quelimane, Nampula, Pemba et Tete.
• TV Mana : possédée par l’Eglise Mana, couvre Maputo.
• TV Miramar (groupe Record Internacional appartenant à l’Eglise universelle du Royaume de Dieu) :
couvre Maputo, Beira, Nampula, Tete, soit 40% de la population.
• KTV (groupe Media Events appartenant à l’Eglise mondiale du pouvoir de Dieu) : siège à Maputo.
• SIRT-TV : siège à Tete.
• Rádio e Televisão de Portugal Africa : établie par accord intergouvernemental, couvre Maputo,
Sofala et Nampula, soit 15% environ de la population.
• TV Sucesso est en lancement expérimental depuis décembre 2014.
Par ailleurs, quatre sociétés proposent au Mozambique une offre payante de télévision :
• TV-Cabo, contrôlée par la société publique Telecomunicações de Moçambique et le groupe
portugais Visabeira qui diffuse les services de DStv (Afrique du Sud).
• Zap TV (Angola).
• GOtv (Afrique du Sud/Zimbabwe).
• StarTimes Media Moçambique (Chine) offre un bouquet de base d'une vingtaine de chaînes.
Le passage au numérique pose un problème au Mozambique, qui a pris du retard dans ce domaine. Les
convertisseurs coûtent en effet environ 60 USD, alors que le salaire minimum mensuel s’établit autour de
100 USD, et sont donc inabordables pour la majorité de la population.
La circulation de la presse écrite reste très limitée
A partir de 1993, des centaines de publications (journaux et magazines) ont émergé au Mozambique. Leur
développement reste freiné par une circulation limitée5, le fort taux d’analphabétisme et la mauvaise
connaissance du portugais, les problèmes de distribution sur le territoire et la faiblesse de leurs moyens
financiers6. La presse écrite, dont une partie est reste donc limitée à une élite urbaine auprès de laquelle elle
5 La pénétration de la presse écrite toucherait au grand maximum à 5% de la population et sa diffusion serait limitée à
150 000 exemplaires par jour tout au plus.