TERMES DE REFERENCE DE LA REUNION DES PARTENAIRES SUR LE SUIVI DE LA MISE EN
OEUVRE DU PLAN DE CONTINGNCE DE PREPARATION ET DE RIPOSTE A L’EPIDEMIE DE
MALADIE A VIRUS EBOLA
Mercredi 24 septembre 9 :00 – 13 :00 à l’OMS
Contexte et justification :
L’alerte à la flambée de la maladie à virus Ebola a été donnée par les autorités nationales Guinéennes
en mars 2014. Dès lors, la situation épidémiologique ne cesse d’être alarmante pour les pays d’Afrique
de l’Ouest qui comptent désormais des pays d’intense transmission (Guinée, Liberia et Sierra Leone),
des pays notifiant des cas localisés (Nigeria, Sénégal) et les pays voisins de ceux-ci(Benin, Burkina
Faso, Cote d’Ivoire, Guinée Bissau). A la date du 22 septembre 2014, l’OMS estimait le nombre total de
cas de la maladie à virus Ebola à 5 846 avec 2 811 décès.
Face à cette flambée d’ampleur jamais égalée dans le monde qui le menace, le Mali a élaboré un plan
de contingence qui a été révisé suite aux recommandations de la réunion d’Accra en juillet 2014.
Ce plan qui prévoit un scénario de risque épidémique élevé et de flambée véritable vise à empêcher la
propagation de la maladie au Mali.
Ainsi les actions prioritaires suivantes en rapport ( avec les stratégies régionales devraient être mises
en œuvre dans les six prochains mois pour un meilleur contrôle de la menace d’épidémie :Il s’agit de :
Renforcement de la communication, la mobilisation sociale et l’implication des communautés
dans la mise en œuvre des mesures de prévention et de lutte contre la maladie ;
Renforcement des capacités de prise en charge des cas et de contrôle de l’infection en milieu
de soins ;
Renforcement de la surveillance à travers la recherche active des cas, l’alerte précoce, la
notification des cas d’Ebola en tant qu’évènements de Santé Publique de portée internationale;
Renforcement des capacités de diagnostic des laboratoires de référence ;
Renforcement de la coordination des activités de prévention et de riposte.
Un montant de 1 839 515 210 F CFAsera nécessaire pour financer les interventions du scénario 1 pour
une période de 6 mois et 1 923 515 210FCFA pour la mise en œuvre des interventions du scénario 2.
Le plan a été présenté aux partenaires à l’OMS et au Ministère de la Santé et suscité un intérêt marqué
matérialisé par divers engagements.
Le gap de financement reste à évaluer.
Les partenaires travaillant dans l’humanitaire se sont engagés à venir en appui au Ministère de la Santé
pour la mise en œuvre harmonisée du plan de contingence national unique en tenant compte de leur
avantages comparatifs.
Les réponses aux questions relatives au suivi de la mise en œuvre du plan sont indispensables, à
savoir :
- Quel est le niveau réel du financement et quels sont les partenaires qui interviendront ?
- Qui fait quoi où et quand ?
- Quelle est l’état de préparation et de riposte ?
- Quelle est la situation épidémiologique ?
- Quels sont les indicateurs à suivre ?
Une harmonisation des points de vue est nécessaire d’où l’importance de cette réunion.