ulcère GD et gastrite_Couleur

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LA MALADIE
ULCÉREUSE
GASTROGASTRO
DUODÉNALE
SOMMAIRE
„
„
„
„
„
„
„
„
DEFINITION
EPIDEMIOLOGIE
MECANISMES D’APPARITION
SYMPTOMES
COMPLICATIONS
MOYENS DIAGNOSTIQUES
TRAITEMENTS
COUT DE LA PRISE EN CHARGE DES
ULCERES GASTRODUODENAUX
DEFINITION
„
„
L’ulcère gastroduodénal
est une perte de
substance plus au moins
profonde atteignant au
moins la sous
sous--muqueuse
de la paroi gastrique ou
duodénale
Il est limité et entouré
par une réaction
inflammatoire.
EPIDEMIOLOGIE
ULCERE
DUODENAL
8%
ULCERE
GASTRIQUE
2%
0.8 – 5 / 1000
0.5 / 1000
Pic de fréquence
3 hommes / 1
femme
40 – 50 ans
Hommes >
femmes
55 – 65 ans
Mortalité
1%
2.5 %
Prévalence
Incidence
annuelle
Sexe
MECANISMES D’APPARITION
D APPARITION
„
Déséquilibre en un point précis de la muqueuse
facteurs d’agression :
Production d’ HCl, de pepsine
Présence d’Hélicobacter pylori +++
les facteurs de défenses :
Diminution de sécrétion de mucus, des
bicarbonates et des prostaglandines, renouvellement épithélial
„
Facteurs favorisants :
¾
Tabac
Infestation par Helicobacter pylori ++
Médicaments gastrogastro-toxiques (aspirine, AINS)
Prédisposition héréditaire
Stress discuté
¾
¾
¾
¾
SYMPTOMES
¾
Syndrome ulcéreux : Douleurs épigastriques
quotidiennes à type de crampes, torsions, survenant à
distance des repas, parfois nocturnes, calmées par
l’alimentation ou les antiacides et évoluant par périodes
dans l’année (fréquence et durée variables)
L’ulcère peut aussi se révéler par un syndrome
dyspeptique,
y p p q , des vomissement,, une hémorragie,
g , une
perforation mais il peut aussi être asymptomatique
COMPLICATIONS
‰
‰
‰
Ou
‰
‰
Hé
Hémorragies
i digestives
di ti
d
dues
à l’é
l’érosion
i d’un
d’
vaisseau par l’ulcère (hématémèse, selles noires,
choc, rectorragies massives)
Perforation si ll’ulcère
ulcère dépasse la musculeuse
puis la séreuse pouvant entraîner une péritonite
Sténose pyloropyloro-bulbaire (entraînant des
post-prandiaux
postp
p
précoces))
vomissements p
-aiguë et inflammatoire ⇒ réversibles sous
traitement médical
-cicatricielle ⇒ nécessitant un geste chirurgical
Récidive pour l’ulcère duodénal
Cancérisation pour l’ulcère
l ulcère gastrique
MOYENS DIAGNOSTIQUES
„
¾
¾
¾
„
Endoscopie
p oesooeso-ggastro
gastro--duodénale =
gastroscopie :
Permet de faire le diagnostic
g
d’ulcère, d’en
évaluer le nombre, la taille, la localisation,
les éventuelles complications.
Permet de faire une biopsie sur les berges
de l’ulcère
Permet de réaliser des actes thérapeutiques
(hémostase si saignement)
Le problème essentiel pour le diagnostic
d’un ulcère gastrique est de déterminer sa
nature : bénigne
bé i
ou maligne
li
(cancérisation
(
éi i
ulcéreuse).
TRAITEMENTS (1)
L’ bj if vise
L’objectif
i à calmer
l
la
l douleur
d l ulcéreuse,
l é
à accélérer
élé la
l
cicatrisation de l’ulcère et à prévenir les récidives et complications.
‰ Règles hygiénohygiéno-diététiques
‰Traitements médicamenteux :
ª Les antianti-sécrétoires : réduisent la sécrétion acide et favorisent
ainsi la cicatrisation
-les inhibiteurs des récepteurs H2 de l’histamine = anti H2
(Cimétidine, Ranitidine) 6 à 8 semaines de traitement
-les inhibiteurs de la pompe à protons = IPP (Oméprazole,
Lanzoprazole) 4 à 6 semaines de traitement
+ éradication systématique d’Helicobacter Pylori
par l’association
l association dd’une
une bi
bi--antibiothérapie (Amoxicilline +
Clarythromycine) pendant et d’un IPP 7 jours.
TRAITEMENTS (2)
ª Les cytoprotecteurs (Misoprostol) : analogues des
prostaglandines 4 à 8 semaines de traitement
ª Les sucralfates (sel d’aluminium) : topiques antiulcéreux ayant
un
n rôle tampon et accélérant la cicatrisation.
cicatrisation 4 à 8 semaines de
traitement.
ª Les antiacides
d dde contact ((hydroxyde
yd yd d’aluminium
d
et de
d
magnésium) : diminuent le degré d’acidité de la sécrétion gastrique
(pouvoir tampon) et neutralisent l’HCl → action symptomatique,
soulage la douleur mais n’accélèrent pas la cicatrisation.
‰Traitements chirurgicaux :
La chirurgie est rare mais peut être pratiquée en cas de perforation
((suture + vagotomie),
g
), sténose (pyloroplastie
(py
p
+ vagotomie),
vagotomie)
g
)
),
hémorragie (hémostase locale + vagotomie), ulcère gastrique
persistant ou récidivant gastrectomie partielle + vagotomie
COUT DE LA PRISE EN
CHARGE DES ULCERES
GASTRODUODENAUX
„
Le coût des médicaments antiulcéreux prescrits pour les
ulcères duodénaux et gastriques équivaut à plus de 64
millions d’euros p
par an en France ?
„
Lee coût de laa chirurgie
c u g e de l’ulcère
u cè e est de plus
p us de 38
millions d’euros par an.
Soit un total de plus de 102 millions d’euros par an.
Helicobacter
H
li b t ppylori:
pylori
l i:i:
A
Aspects
t cliniques
li i
ett
bi l i
biologiques
et traitement
i
Caractéristiques bactériologiques
„
„
„
„
„
Bacille spiralé à gram négatif.
Mobile car doté de flagelles
flagelles.
Développement grâce à une uréase qui tamponne
l’acidité gastrique.
Très nombreuses espèces dd’Helicobacter
Helicobacter dont la
pathogénicité est discutée.
Récemment
Récemment, deux souches dd’H
H. pylori ont été
entièrement séquencées.
Épidémiologie
„
„
„
„
„
Q i strictement
Quasi
i
iinféodé
fé dé à la
l muqueuse gastrique
i
humaine (antrale surtout).
T
Transmission
i i majoritairement
j i i
oro
oro--orale.
l
Prévalence d’environ 50 % dans la population mondiale
(60 à 90 % dans
d
les
l pays en voie
i de
d développement
dé l
contre 30 % dans les pays développés).
A
Augmentation
i dde lla prévalence
é l
avec l’age
l’
et le
l faible
f ibl
niveau sociosocio-économique.
S ratio
Sex
i proche
h dde 11.
Pathogénie
„
„
„
„
C l i i ddu mucus gastrique
Colonisation
i
par d’H
d’H. pylori
l i grâce
â à
ses flagelles
flagelles,, son uréase et des protéines responsables
du chimiotactisme
chimiotactisme..
Recrutement de cellules inflammatoires libérant de l’IL
8 qui attire les lymphocytes et monocytes dans le
chorion.
Réponse immunitaire humorale et cellulaire dirigée
contre H. pylori.
Induction dd’une
une gastrite qui se chronicise dans la très
grande majorité des cas par inefficacité de la réponse
immunitaire à éradiquer la bactérie.
Pathogénie
„
„
„
G d variabilité
Grande
i bili é d
de lla réponse
é
iimmunitaire
i i quii dé
dépendd de
d
facteurs bactériens (îlot de pathogénicité cag,
lipopolysaccharide,
p p y
, toxine vacuolisante VacA)) mais aussi de
facteurs héréditaires de l’hôte (génotype de l’IL1).
L’inflammation chronique provoque l’apoptose
l’apoptose et l’atrophie
l’atrophie
d cellules
des
ll l éépithéliales
i héli l gastriques.
i
La sécrétion acide gastrique est également modifiée avec des
différences selon la topographie de la gastrite : une infection
antrale sera associée à une hypersécrétion acide et à la
survenue d’ulcères duodénaux alors qu’une infection
pangastrique
i
sera associée
ié à une hyposécrétion
h
é é i acide,
acide
id , à une
atrophie gastrique et à un risque accru de cancer.
cancer.
Méthodes diagnostiques
„
Deux grands types de techniques:
Invasives : nécessitant une endoscopie
p haute avec
biopsies gastriques.
„ Non invasives : pas d’endoscopie
d endoscopie.
„
„
„
Invasives : histologie, test rapide à l’uréase,
culture,
l
amplification
lifi i génique.
i
Non invasives : test respiratoire,
p
, sérologie,
g ,
détection d’antigène dans les selles.
Méthodes diagnostiques
I dans un
Invasives
i même temps le
„ Avantages : permet
diagnostic
g
lésionnel par
p la fibroscopie
p digestive
g
haute.
„
Inconvénients : nécessité de réalisation d’une
gastroscopie avec biopsies (tolérance,
disponibilité
d
spo b té de l’examen,
e a e , coût).
Méthodes diagnostiques
N invasives
Non
i
i
„
„
Avantages : endoscopie non nécessaire,
méthodes globales de diagnostic éliminant le
problème d’échantillonnage des biopsies, coût
global
l b l modéré.
dé é
Inconvénients : statut digestif
g
inconnu,
performances variables des tests, disponibilité
restreinte de certains examens.
Méthodes diagnostiques
„ Biopsies
Bi i :
I
Invasives
i
„
„
Au moins deux dans l’antre +++.
É l
Également
ddans lle ffundus
d sii :
„
„
„
„
Ttt antisécrétoire récent ou actuel.
Sujets âgés.
Ttt antibiotique récent.
Période de réalisation idéale des biopsies
p
:
„
„
Au moins 4 à 6 semaines après l’arrêt d’un traitement
antibiotique.
Au moins 2 à 4 semaines après l’arrêt d’un traitement
antisécrétoire.
Examen anatomopathologique
„
„
Le plus fréquemment
utilisé
ili é en routine.
i
Principe : identification
de la bactérie à l’aide de
colorations (Giemsa,
crésyl violet…).
Examen anatomopathologique
„
A
Avantages:
„
„
„
„
„
Sensibilité et spécificité > à 90 %.
Accessible dans tous les centres effectuant des endoscopies digestives;
Permet dans le même temps de typer la gastrite à H. pylori et de
détecter des lésions associées (atrophie, dysplasie, lymphome ou
cancer).
cancer)
Permet de détecter H. heilmannii responsable de 2% des gastrites
chroniques.
Li i :
Limites
„
„
Nécessité d’anatomopathologistes expérimentés et de méthodes
pour obtenir une sensibilité et spécificité
p
optimale.
p
d’étude standardisées p
Diminution nette des performances de l’anatomopathologie dans le cadre
du contrôle de l’éradication.
Tests rapides à ll’uréase
uréase
„
„
„
Principe : l’uréase d’H. pylori transforme l’urée
q qui
q augmente
g
le pH
p du milieu et
en amoniaque
modifie la couleur de l’indicateur de pH.
Différents tests sur le marché : tests sur gélose
(CLO--test®), tests sur membranes (Pyloritek®),
(CLO
tests liquides (HelicocheK®)…
Sensibilité
Se
s b té moyenne
oye e de 80 % et spécificité
spéc c té de 95
%.
Tests rapides à l’uréase
„
„
Avantages : rapidité, spécificité.
Inconvénients : sensibilité
diminuant fortement lorsque la
densité bactérienne est faible
(après éradication ou traitement
antisécrétoire en cas de
antisécrétoire,
saignement gastrique…), non
remboursés par la sécurité
sociale.
Culture
„
Spécificité de 100 % et sensibilité de 80 à 95 %.
z
z
Avantages : permet d’établir
l’antibiogramme de la
bactérie, peut mettre en
évidence certains facteurs de
virulence (îlot cagA…)
Inconvénients : nombreuses
contraintes de transport,
difficultés et délai ((12 jjours
environ) de la culture.
Amplification génique de l’ADN
d’Helicobacter pylori = PCR
„
„
Technique ayant permis le clonage et séquençage
py
de nombreux ggènes d’H. pylori.
Sensibilité de plus de 90 % et spécificité de 100
%.
%.
Amplification génique de l’ADN
d
d’Helicobacter
li b
pylori
l i = PCR
CR
„
„
Avantages : résultats rapides et fiables, pas de
contraintes de transport ou de conservation,
conservation
détection de gènes de résistance aux
macrolides,
l d permet lla recherche
h h dd’H. pylori
l
dans les échantillons de salives, de bile etc.
Inconvénients : disponibilité limitée de la
technique coût encore élevé.
technique,
élevé
Sérologies
„
„
„
Plus de 20 kits différents sont disponibles sur
le marché.
Les IgG apparaissent 2 à 3 semaines après le
déb de
début
d l’infection
l’i f i et persistent
i
pendant
d 4à6
mois après l’éradication.
Sensibilité et spécificité très variables selon les
kits de ll’ordre
kits,
ordre de 60 à 95 %.
%
Sérologies
g
„
„
Avantages : simplicité, modicité du coût,
possibilité
ibili é dde réaliser
é li le
l test sous traitement
i
antibiotique ou antisécrétoire.
Inconvénients : performances très
hétérogènes des tests,
tests inutile pour le contrôle
précoce de l’éradication (persistance des IgG).
Test respiratoire
„
„
„
Test respiratoire à l’urée enrichie en urée
marquée
q
au 13C,, isotope
p naturel stable du
carbone.
Deux tests principaux en France (remboursés
par la sécurité sociale) : Helikit® et Helicobacter
test INFAI®.
Disponibles
D
spo b es en
e pharmacie,
p a ac e, réalisables
éa sab es dans
da s les
es
laboratoires d’analyses médicales de ville.
Test respiratoire
p
z
z
z
Principe : repose sur l’activité
uréasique d’H. pylori qui dégrade dans
ll’estomac
estomac l’urée
l urée en 13CO2, ensuite
éliminé par voie respiratoire.
Déroulement : mesure du ratio
13C/12C dans l’air
’ expiré
é avant et 30
minutes après l’ingestion d’urée
marquée au 13C.
Lecture des résultats par
spectrométrie de masse ou par
détection infrarouge
infrarouge.
Test respiratoire
„
„
Avantages : rapidité, facilité de mise en œuvre,
fiabilité (sensibilité et spécificité de l’ordre de 95 %),
sensibilité du test même en période hémorragique et
aux ages extrêmes de la vie.
Inconvénients : nécessite un délai d’au moins 2
semaines après l’arrêt des traitements antisécrétoires
ou antibiotiques, méthode qualitative refllétant
imparfaitement l’importance de la colonisation
gastrique.
Antigènes dans les selles
„
„
„
Utilisation d’anticorps polyclonaux et
actuellement monoclonaux p
plus p
performants
(HpSA®).
Sensibilité et spécificité variables selon les études
mais souvent proches ou supérieures à 90 %.
Semble légèrement moins performant que le test
esp ato e.
respiratoire.
Autres méthodes non invasives de
diagnostic d’H.pylori.
„
La culture d’H. pylori dans les selles est
abandonnée.
b d
é
„
La PCR dans les selles, la salive et les urines
semble
mbl êtr
être une
n voie
i d’étude
d’ét d intéressante.
intér
nt
Indications des tests en cas
d’endoscopie
gastrique
„ Si une endoscopie
avec biopsies est
réalisée, l’examen
„
„
„
anatomopathologique reste le plus simple et le plus
performant.
Les tests à l’uréase ne sont p
pas utilisés de manière
courante.
La culture n’est recommandée qqu’en seconde intention
en cas d’échec de l’éradication.
La PCR reste du domaine de la recherche et dans les
grands centres.
Indications des tests en l’absence
d bi
de
biopsies
i gastriques
i
„
„
„
Dans le cadre du dépistage primaire, le test
respiratoire
p
et la sérologie
g sont les plus
p utilisés.
Intérêt de la sérologie pour confirmer un résultat
négatif obtenu par une autre méthode (ulcère
hémorragique ou traitement antisécrétoire en
cours par exemple).
Place
P
ace non
o encore
e co e clairement
c a e e t définie
dé e des autres
aut es
méthodes non invasives.
H. pylori et maladie ulcéreuse
gastro--duodénale
gastro
„
„
„
„
„
90 % des
d ulcères
l è duodénaux
d dé
et 70 % des
d ulcères
l è
gastriques sont H. pylori positif.
Il faut rechercher systématiquement H.pylori
H pylori en cas
d’ulcère gastrique ou duodénal.
L ’endoscopie
endoscopie haute étant obligatoire, les biopsies avec
examen anatomopathologique restent le standard.
En cas de négativité
g
des biopsies,
p
sérologie
g de
confirmation +/
+/-- test respiratoire.
Facteurs de risque de négativité des biopsies : période
hé
hémorragique,
i
grandd âge,
â prise
i récente
é
d’ATB ou IPP.
IPP
H.pylori et cancer gastrique
„
„
„
Lien de causalité entre infection à H.pylori et cancer
gastrique bien établi.
Moins de 1 % des patients infectés par H.pylori sont
susceptibles
p
de développer
pp un cancer ggastrique.
q
Indication de recherche et d’éradication d’H.pylori :
„
„
Apparentés au premier degré de patients atteints de cancer
gastrique.
Antécédent p
personnel de cancer ggastrique
q traité par
p résection
endoscopique ou par gastrectomie partielle.
H.pylori et lymphome du MALT
„
„
„
Rémission prolongée du lymphome obtenue
chez p
plus de 50 % des malades après
p
éradication d’H.pylori.
RR multiplié
l i lié par 6 de
d développer
dé l
un
lymphome du MALT si H.pylori +.
Indication formelle de recherche et éradication
d’H
d H.pylori
pylori dans cette pathologie.
pathologie
20 à 40 % des personnes âgées de 60 ans
et près de 40 % après 80 ans.
Gastrite chronique
atrophique
Aspects histologiques
Normal
Gastrite atrophique chez le sujet âgé
A repos
Au
Cellule pariétale gastrique
T : tubulo-vésicule / M : mitochondrie
Réduction du nombre de mitochondries
Après stimulation
Cellule pariétale gastrique
Disparition
p
des tubulo-vésicules
apparition des canalicules sécrétoires
Evolution physiologique
ÆAtrophie partielle de la muqueuse fundique
Æ corrélation atrophie glandulaire et infestation par Helicobacter pylori
Æ réduction de la capacité sécrétoire acide
Æ hypo
yp ou achlorhydrie
y
(p
(pH>6 après
p
stim sécrétion acide))
Æ hypergastrinémie compensatrice (ralentit atrophie gastrique)
Conséquences de l’atrophie gastrique (1)
AINS et risque ulcéreux
Facteurs démontrés
Facteurs discutés
ƒ
Liés au patient
¾
¾
Âge>65 ans
Antécédents UGD
A té éd t de
Antécédents
d complication
pli ti
ulcéreuse
¾
¾
¾
ƒ
Liés au traitement
¾
Dose élevée
Association à aspirine/
corticoïdes/
/ anticoagulants
¾
¾
¾
¾
Maladie systémique
Tb
Tabac
Alcool
Helicobacter pylori
Sexe féminin
EFFETS INDESIRABLES DES
AINS
ŒSOPHAGE
Aggravation RGO
Oesophagite
ESTOMAC/DUODENUM
Dyspespsie
Erosions/ulcérations
Ulcère
Hémorragies, perforation
GRELE
Ulcérations
entéropathie
tér p thi exsudative
d ti
atrophie villositaire
sténose en diaphragme
COLON/RECTUM
colite/rectite de novo
colite éosinophile, microscopique colite
ischémique
sténose en diaphragme
p g
poussée de MICI
ulcérations
Stratégies de prévention (1)
D’après
D
après THIEFIN, Gastroenterol Clin Bio 2004;28:C96
2004;28:C96--C102
Patients à haut risque
âge> 75 ans
ATCD UGD compliqué
coxib+IPP
anticoagulants
corticoïdes > 10
Patients à risque intermédiaire
âge 6565-75 ans
ATCD UGD non compliqué
1 comorbidité
autre facteur de risque isolé
Patients sans facteur de risque
AINS non sélectif + IPP
ou coxib
co b
AINS non sélectif
Ulcères gastro-duodénaux
Présentation clinique souvent atypique. Syndrome ulcéreux rare
Complications fréquentes
‰
‰
‰
Ou
‰
‰
Hé
Hémorragies
i digestives
di ti dues
d
à l’é
l’érosion
i d’un
d’
vaisseau par l’ulcère (hématémèse, selles noires,
choc, rectorragies massives)
Perforation si ll’ulcère
ulcère dépasse la musculeuse
puis la séreuse pouvant entraîner une péritonite
Sténose pyloropyloro-bulbaire (entraînant des
post-prandiaux
postp
p
précoces))
vomissements p
-aiguë et inflammatoire ⇒ réversibles sous
traitement médical
-cicatricielle ⇒ nécessitant un geste chirurgical
Récidive pour l’ulcère duodénal
Cancérisation pour l’ulcère
l ulcère gastrique
Gastroscopie (diagnostic +/+/- hémostase)
Toxicité digestive
g
des AINS
EPIDEMIOLOGIE
„
„
„
3 millions de prescriptions d’AINS/mois
(1/6 de
d coxibs)
ib )
Symptômes
y p
digestifs:
g
20 à 30% des patients
p
Ulcères:
„
„
„
„
20% des patients à risque
5% des patients sans facteur de risque
Asymptomatiques
y p
q
le plus
p souvent
Hémorragies digestives: 1/6000 prescription
FACTEURS DE RISQUE
Facteurs démontrés
Facteurs discutés
ƒ
Liés au patient
¾
¾
Âge>65 ans
Antécédents UGD
A té éd t de
Antécédents
d complication
pli ti
ulcéreuse
¾
¾
¾
ƒ
Liés au traitement
¾
Dose élevée
Association à aspirine/
corticoïdes/
/ anticoagulants
¾
¾
¾
¾
Maladie systémique
T b
Tabac
Alcool
Helicobacter pylori
Sexe féminin
PHYSIOPATHOLOGIE
1.
2.
Mode d’action des AINS
Pathogénie des lésions ulcérées
1 Mode d ’action
1.
action des AINS
2 Pathogénie des lésions ulcérées induites par les AINS
2.
EFFETS INDESIRABLES
ŒSOPHAGE
Aggravation RGO
Oesophagite
ESTOMAC/DUODENUM
Dyspespsie
Erosions/ulcérations
Ulcère
Hémorragies, perforation
GRELE
Ulcérations
entéropathie
tér p thi exsudative
d ti
atrophie villositaire
sténose en diaphragme
COLON/RECTUM
colite/rectite de novo
colite éosinophile, microscopique colite
ischémique
p g
sténose en diaphragme
poussée de MICI
ulcérations
LESIONS GASTRIQUES
„
Gastrite érosive
„
„
„
„
„
Érosions superficielles linéaires ou lenticulaires
Antrales
En rayon de roue
Particularité: gastrite hémorragique diffuse
Ulcère
„
„
„
„
gastrique>duodénal
Antral
À l’emporte
l emporteemporte-pièce
Lésions superficielles hémorragiques associées
PLACE DES COXIBS
Résultats
l mitigés…
„
„
„
¾
Étude VIGOR (NEJM 2000) : baisse du risque de 50 à 60%....
Ét d récentes
Études
é t plus
l nuancées,
é pas de
d différence
diffé
significative
i ifi ti entre
t coxibs
ib
et AINS (étude CLASS, JAMA 2000;
2000; Chan, NEJM 2002)
2002)
ASMR rétrogradé de 3 à 4.
L’AFSSAPS recommande les mêmes
précautions que pour les AINS depuis juillet
2004.
2004
Toxicité cardiaque!
¾
VIOXX retiré du marché en septembre
p
2004
Helicobacter Pylori: place de
l’éradication (1)
„
„
„
HP augmente le risque d’UD sous AINS mais pas d’UG.
Prophylaxie primaire: bénéfice de l’éradication sur la prévention
d’UGD
UG: effet protecteur de HP
HP??
„
„
„
Ri
Risque
hémorragique
hé
i
diminué
di i é sii HP
HP+
+
Cicatrisation meilleure si HP
HP+
+
Cicatrisation ralentie si éradication HP
¾ Controverses
et polémiques…
polémiques
Helicobacter Pylori: place de
l’éradication (2)
1.
Avant le traitement par AINS, coxibs ou
p
aspirine
¾
2.
Seulement si ATCD d’UGD
Apparition d’un UGD ou d’une
complication ulcéreuse sous AINS
¾
Recherche et éradication recommandées
Stratégies de prévention (1)
D’ è THIEFIN,
D’après
THIEFIN Gastroenterol
G
l Clin
Cli Bio
Bi 2004;28:C962004;28:C96
2004 28 C96-C102
Patients à haut risque
âge> 75 ans
ATCD UGD compliqué
coxib+IPP
anticoagulants
corticoïdes > 10
Patients à risque
q intermédiaire
âge 6565-75 ans
ATCD UGD non compliqué
1 comorbidité
bidité
autre facteur de risque isolé
Patients sans facteur de risque
AINS non sélectif + IPP
ou coxib
ib
AINS non sélectif
Stratégies de prévention (2)
AINS
Pas de FR
Risq e moyen
Risque
mo en et fort
AINS ou Coxib seul
ATCD ulcéreux:
Éradication HP
AINS ou coxib
+IPP
Perspectives…
Perspectives
„
Inhibiteurs mixtes de la COX et de le 55lipooxygénase
p yg
(leucotriènes)
(
)
„
NO--AINS
NO
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