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l’humidité entre 30 et 60% en hiver n’est pas tellement raisonnable pour les raisons suivantes :
(1) augmentation de la consommation d’énergie pour l’humidification, (2) danger de la
condensation de la vapeur d’eau sur les surfaces froides et (3) augmentation de l’entretien des
équipements d’humidification. Par conséquence, l’humidité minimale de 30% est considérée en
hiver comme tout à fait acceptable.
En été, plus l’humidité relative acceptable est plus élevée, plus l’économie d’énergie est
importante. La figure 2.3 illustre ce phénomène et permet de déterminer la quantité
approximative d’énergie consommée pour la déshumidification lorsque la température intérieure
est de 78 oF.
Chaque zone thermique doit être équipée d’instruments de contrôle (au moins d’un thermostat)
permettant de maintenir les conditions de confort thermique mentionnées ci-dessus. Une zone
thermique est un espace (une partie d’un local ou un local entier) ou plusieurs espaces ayant la
charge de climatisation et de chauffage et la variation de cette charge au moins semblable.
Exemples :
• un thermostat pour l’ensemble d’un bâtiment n’est pas suffisant pour respecter le confort
thermique,
• un local périphérique d’une profondeur supérieure à 15 pi (ou 20 pi) devrait comporter deux
zones thermiques, une zone périphérique et une zone interne et par conséquent il devrait être
équipé de deux thermostats.
2.1.2. Débit d’air frais minimum
Le débit d’air minimum est recommandé par la norme de l’ASHRAE 62-1989 (1989b). La
valeur de base dans la plupart de cas est de 15 pcm par personne. Si le système de contrôle
comporte une sonde de CO2 ce débit peut être plus élevé selon la demande de la sonde.
2.2. Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments (CMNÉB) – Canada 1997
Le Code CMNÉB est préparée par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de
prévention des incendies (CCCBPI). Le CMNÉB diffère des codes modèles habituellement
élaborés par la CCCBPI en se qu’il traite de la protection de l’environnement et de la
conservation des ressources plutôt que de la santé et de la sécurité des occupants. Il s’agit
essentiellement d’un ensemble d’exigences minimales visant l’efficacité énergétique dans les
bâtiments. Ces exigences sont, pour la plupart, fondées sur des analyses de rentabilité
approfondies qui tiennent compte du climat, des types et coûts des différents combustibles et des
coûts de construction.
Sous certaines réserves mentionnées dans le code, les exigences du CMNÉB s’appliquent à la
conception, la construction et l’usage des bâtiments neufs et des agrandissements de bâtiments
existants.
Les bâtiments visés par le CMNÉB doivent être conformes aux dispositions obligatoires du code.
Les bâtiments doivent être aussi conformes :