Télécharger PDF - Théâtre Vidy Lausanne

publicité
THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5
CH-1007 LAUSANNE
Directrice de la production
et des tournées
Caroline Barneaud
Mail: [email protected]
En charge du projet
Sylvain Didry
Mail: [email protected]
T +41 (0)21 619 45 75
P +41 (0)76 419 98 56
CHRISTOPH MARTHALER
Das Weisse vom Ei
(Une Ile flottante)
D’Eugène Labiche, Christoph Marthaler,
Anna Viebrock, Malte Ubenauf
et les acteurs
© Simon Hallström
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
MISE EN SCÈNE :
CHRISTOPH MARTHALER
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES :
ANNA VIEBROCK
DRAMATURGIE :
MALTE UBENAUF
COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE :
GERHARD ALT
AVEC :
MARC BODNAR
CARINA BRAUNSCHMIDT
CHARLOTTE CLAMENS
RAPHAEL CLAMER
CATRIONA GUGGENBÜHL
UELI JÄGGI
GRAHAM F. VALENTINE
NIKOLA WEISSE
PRODUCTION :
THEATER BASEL
THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
COPRODUCTION :
ODÉON THÉÂTRE DE L’EUROPE
THÉÂTRE NATIONAL DE TOULOUSE
MIDI-PYRÉNÉES
LE PARVIS, SCÈNE NATIONALE
TARBES-PYRÉNÉES
AVEC LE SOUTIEN DE :
PRO HELVETIA - FONDATION SUISSE
POUR LA CULTURE
CRÉATION AU THEATER BASEL EN 2013
EN TOURNÉE AVEC VIDY
LE SPECTACLE A ÉTÉ SÉLECTIONNÉ
POUR LA PREMIÈRE RENCONTRE DU
THÉÂTRE SUISSE À WINTERTHOUR
EN 2014
SURTITRES ALLEMANDS PAR ELFRIEDE JELINEK / DROITS DE REPRÉSENTATION À ROWOHLT VERLAG
SURTITRES FRANÇAIS PAR DÓRA KAPUSTA
DURÉE : 2H20 SANS ENTRACTE
UN SPECTACLE BILINGUE FRANÇAIS/ALLEMAND SURTITRÉ
2
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
3
ILE FLOTTANTE ?
Des blancs d’œufs montés en neige, du lait, du sucre – voici les ingrédients de l’un
des desserts les plus traditionnels d’Europe. Dressé sur un petit lac de crème anglaise,
le monticule blanc réunit promesse et déception en son noyau, se présentant ainsi
comme la combinaison symbolique de deux passions. Au premier effleurement, la
forme parfaite de l’objet désiré révèle la douceur extrême qu’elle laissait présager. Et ce
qu’on recherche vainement (ou plutôt, ce qu’on espère tellement trouver), est ce qui est
mis de côté au début de la recette : le jaune d’œuf.
Il est évident que ce dessert appelé «île flottante» n’est pas méconnu de l’auteur français
Eugène Labiche, puisque son père fut un fabricant de sirop réputé. Le dramaturge
français et les doux personnages de ses comédies se retrouvent deux siècles après leur
naissance dans une nouvelle constellation, mise en scène par Christoph Marthaler. Deux
familles se retrouvent sur scène. L’une parle allemand, l’autre français. Ces maîtres de
maison, épouses, domestiques et jeunes fiancés semblent surpris; c’est qu’ils ne se
sont jamais rencontrés en dehors de pièces écrites essentiellement pour eux.
Comment réagir dans une situation pareille? La solution paraît évidente: des blancs
montés en neige, de la crème fouettée, du lait, du sucre – et beaucoup d’air chaud!
MALTE UBENAUF, DÉCEMBRE 2013
Famille MalingearFamille Ratinois
Madame Malingear
Madame Ratinois
- Charlotte Clamens
- Nikola Weisse
Monsieur Malingear
Monsieur Ratinois
- Marc Bodnar
- Ueli Jäggi
Emmeline Malingear
Frédéric Ratinois
- Carina Braunschmidt
- Raphael Clamer
Joséphine, Alexandrine, Onkel
Friedelind
Robert
- Catriona Guggenbühl
- Graham F. Valentine
© Simon Hallström
CHRISTOPH MARTHALER
Das Weisse wom Ei
(Une Ile flottante)
28.11. – 17.12.
Salle Charles Apothéloz
Vendredi 28.11. 20h
Samedi
29.11. 19h
Dimanche 30.11. 17h
Mardi
2.12. 20h
Mercredi
3.12. 20h
Jeudi
4.12. 19h
Vendredi 5.12. 20h
Samedi
6.12. 19h
Dimanche 7.12. 17h
Mardi
9.12. 20h
Mercredi
10.12. 20h
Jeudi
11.12. 19h
Vendredi 12.12. 20h
Samedi
13.12. 19h
Dimanche 14.12. 17h
Mardi
16.12. 20h
Mercredi
17.12. 20h
DAS WEISSE VOM EI
(UNE ILE FLOTTANTE)
EN TOURNÉE
2014-2015
Théâtre Vidy-Lausanne
28.11 – 17.12.14
Le Théâtre national de
Toulouse Midi-Pyrénées
6.1. – 9.1.15
Le Parvis Scène nationale
Midi-Pyrénées, Tarbes
14.1 – 15.1.15
La Comédie de Reims
21.1. – 24.1.15
De Singel Campus des
Arts International, Anvers
4.2. – 6.2.15
Onassis Cultural Centre,
Athène
13.2. – 15.2.15
Bonlieu Scène Nationale,
Annecy
25.2. – 27.2.15
Odéon Théâtre de
l’Europe, Paris
11.3. – 29.3.15
À suivre en 2015-2016
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
PRÉSENTATION
Marthaler met en scène ici sa vision étirée de «La Poudre aux yeux», pièce en deux actes
d’Eugène Labiche, jouée pour la première fois en 1861. Le synopsis est très simple : Emmeline
Malingear et Frédéric Ratinois s’aiment, leurs familles se rencontrent. Les Malingear parlent
français, les Ratinois allemand. Pour faire monter la dot et pour impressionner l’autre parti,
chacun des deux couples de parents exagère sa propre richesse, jusqu’à ne plus pouvoir tenir
cette escalade de mensonges.
D’une certaine manière, avec cette production du Theater Basel, Christoph Marthaler donne
raison à Grüber contre Labiche lui-même. L’auteur français de vaudeville écrivait de son
propre théâtre: « Une pièce est une bête à mille pattes qui doit toujours être en route. Si elle
se ralentit, le public baille ; si elle s’arrête, il siffle. » Alors que le grand metteur en scène
allemand Klaus Michael Grüber, qui a monté une mémorable «Affaire de la rue Lourcine» en
1989, voit les choses au rebours: « La règle pour de telles pièces : ralentir ou accélérer. Ne pas
entrer dans la psychologie des profondeurs. Avec ce principe tout devient lumineux. »
Marthaler a bien sûr choisi le pas lent.
De fait, dans «Das Weisse vom Ei (Une Ile flottante)», seule l’ouverture donnée par les
huit comédiens devant le grand rideau rouge sacrifie à la vitesse des chassés-croisés et
déraillements usuels du vaudeville : c’est pour donner la règle du croisement des langues,
allemand et français, ainsi qu’une sorte de résumé incompréhensible et hilarant des liens
de famille entre les uns et les autres. Mais dès que les personnages traversent le rideau et
entrent dans l’effroyablement (et délibérément) décor de « mauvais goût » d’Anna Viebrock,
ils ralentissent: les répliques, la diction, les déplacements, tout est mis à plat, vidé de vie et
comme verni par l’ennui. Une cloche sonne en arrière-fond, sans discontinuer. C’est le temps
bourgeois qui ne passe pas, qui ne suppose et ne supporte aucun changement, sous le regard
des portraits d’ancêtres.
Rien d’autre à faire que d’entrer dans ce mauvais rythme qui distend toute la pièce, comme
pour en faire mieux ressentir certains reliefs minuscules : un silence gêné entre une future
belle-mère et une future belle-fille, un bobard qui sonne faux, un bibelot ridicule avec lequel
on est surpris par un visiteur…
Rien d’autre à faire que d’accepter cette mauvaise diction appliquée qui met à jour l’inanité de
la plupart des dialogues. Mais cette bascule dans la lenteur et la platitude est bientôt gratifiée
par la charge burlesque de cet univers. La mise en scène est pleine de slapsticks, de faux
départs, de vrais quiproquos, de contresens, de stupeurs. On ne s’appesantit jamais, mais la
pièce est constamment sous décalage, prise en écharpe dans des musiques impayables.
Et ce qui travaille cette pièce de manière tout particulièrement savoureuse, c’est le bilinguisme.
Avec un sommet comique : le père Malingear qui se lance en allemand dans un discours de
remerciement aux Ratinois, et le père Ratinois qui fait de même en français pour les Malingear.
Accents, bégaiements, aphasie : la communication ne peut que s’enrayer lorsqu’aucune
authenticité n’est au rendez-vous entre les êtres. Même lorsque tout est consommé, personne
ne comprend personne. Dialogue de fin:
- « Ich, Ich »
- « Qu’est-ce qu’elle dit ? »
- « Moi »
Le public rit parce que ces bourgeois qui se poussent du col sont gentiment mais continûment
ridicules. Pourtant, au-delà de cette moquerie qu’il serait trop facile de garder pointée sur la
bourgeoisie du Second Empire, flotte une critique sociale bien réelle. Marthaler nous met
face à toutes ces petites reconstructions de la réalité auxquelles nous nous livrons sans cesse
pour accommoder nos vies, tenir nos apparences et nos comportements face au regard des
autres, maquiller nos faiblesses, nos trouilles. Il nous confronte à cette terrible chose qu’est
le conformisme. Et en cela, le metteur en scène occupe la même double position que Labiche:
amuseur et observateur, gagman et moraliste.
4
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
© Simon Hallström
© Simon Hallström
5
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
LISTE DES MUSIQUES
James Last
(de l’album «classics up to date»)
«Going home» - Adagio from the New World (A. Dvorak)
«Adagio from the violon concerto No. 1» (M. Bruch)
Tony Hatch
«Downtown» (Reprise de Ray Connif)
R. Greenway/R.Cook
«I was Kaiser Bill’s batman» (de l’album «Music for everybody», dirigé par
Will Horwell)
W.A. Mozart
«Ave Verum» (du «Motette KV 618»)
Franz Schubert
«Ave Maria» (version pour un solo de harpe)
Richard Addinsell
«Dangerous moonligh» (de l’album «Cocktail de musique de film»)
Albert Richardson
«The old sow» (1928)
Hubert Bath
«Love story» (de l’album «Cocktail de musique de film»)
Charlie Chaplin
«Limelight»
Bobby Lapointe
«Le Papa du Papa»
«Harbour Lights» (de l’album «Songs of Hawaii»)
«Aloha» & «Red dawn» (de l’album
«Honululu guitars»)
«Ännchen von Tharau» (air populaire)
Fagottmusik & Triosonate (arrangé par Christoph Marthaler)
6
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
7
ANNA VIEBROCK
Scénographie et costumes
© DR
CHRISTOPH
MARTHALER
Mise en scène et texte
Né à Erlenbach, dans le canton de Zürich, Christoph
Marthaler est d’abord formé comme hautboïste et flûtiste
avant d’intégrer le monde théâtral. Il y fait ses premiers pas
à l’École Lecoq dans l’après-mai 68 à Paris. Inspiré par ces
deux univers artistiques, il crée alors des pièces où musique
et paroles ne cessent de dialoguer. Son premier spectacle
musical, «Indeed», naît en 1980 à Zürich. Différents projets
suivront, dont, en 1988, une performance se déroulant dans
la gare de Bâle, à l’occasion du cinquantième anniversaire
de la Nuit de cristal. Une année plus tard, il parodie l’hymne
nationale helvétique avec «Quand le cor des alpages se
mue, Suisse, tue, tue!!», performance dans laquelle des
soldats suisses entonnent inlassablement «Die Nacht ist
ohne Ende» (La nuit est sans fin).
Sa rencontre avec la scénographe Anna Viebrock et la
dramaturge Stephanie Carp, en 1991, nourrira son parcours
d’une riche collaboration. Après avoir réalisé des spectacles
d’anthologie, dont le «Faust» de Pessoa ou encore «Casimir
et Caroline» de Horváth, il dirige la Schauspielhaus de
Zürich de 2000 à 2004.
Depuis cette période, ses créations se succèdent sur la
scène théâtrale, notamment «Groundings, une variation
de l’espoir» en 2004, «Riesenbutzbach. Une colonie
permanente» en 2009, «Papperlapapp» en 2010, pièce née
de son statut d’artiste associé au Festival d’Avignon, «Meine
Faire Dame. Ein Sprachlabor» en 2012, puis «King size» et
«Letzte Tage. Ein Vorabend» en 2013.
Le metteur en scène se distingue par une esthétique
innovante, ancrant ses pièces dans des décors du quotidien,
telles des salles d’attente ou de café, bousculant ainsi les
formes de représentations. Maître de la lenteur, de l’ironie
et du décalage, il a inventé une poésie scénique tout à fait
singulière, faite de paroles, de chants, de musique. En 2014
Christoph Marthaler a créé «Heimweh & Verbrechen»
(mal du pays et ruptures) au Deutsches Schauspielhaus de
Hambourg, et créera «Les Contes d’Hoffmann», au Teatro
Real Madrid en mai.
Anna Viebrock a su très tôt qu’elle travaillerait dans les
théâtres. Après des études de philosophie et d’histoire de
l’art, et six années de scénographie à l’Académie des Arts
de Düsseldorf, elle intègre le théâtre de Francfort au poste
d’assistante aux costumes et aux décors. C’est le début
d’une carrière qui la mène à Heidelberg, Bonn, Stuttgart,
Bâle, travaillant en particulier pour le metteur en scène
Jossi Wieler.
Grâce au directeur de la Schauspielhaus de Hambourg,
Frank Baumbauer, elle rencontre en 1991 Christoph
Marthaler et lui invente son premier «lieu à jouer» pour
la pièce «L’Affaire de la rue de Lourcine» de Labiche.
Commence alors une collaboration très étroite avec
ce metteur en scène qui trouvera en elle une artiste
indispensable à sa création. Ensemble, ils proposent
des spectacles d’anthologie, «Faust racine carré de 1+2»,
«Stunde Null», «Casimir et Caroline de Horváth», avant
de rejoindre la Volksbühne de Berlin pour créer «Murx
den Europäer ! Murx ihn ! Murx ihn ! Murx ihn ! Murx
ihn ab !» («Bousille l’Européen ! Bousille-le ! Bousille-le
! Bousille-le ! Bousille-le bien !») qui sera à l’origine de
la reconnaissance européenne du travail de ce duo. Entre
2000 et 2004, Anna Viebrock participe à l’aventure de la
Schauspielhaus de Zurich avec Christoph Marthaler.
Travaillant également pour l’opéra, Anna Viebrock est
aussi metteuse en scène et signe régulièrement des
spectacles à mi-chemin entre théâtre et musique, comme
«Wozuwozuwozu» et «Gabe/Gift», à la Schauspiel de
Cologne ainsi que «69 Arten den Blues zu spielen» et
«Doubleface oder die Innenseite des Mantels».
Par ailleurs, elle enseigne à l’Académie des arts plastiques
de Vienne.
© DR
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
MALTE UBENAUF
Dramaturgie
Après avoir étudié la musique et la littérature, cet
hambourgeois d’une quarantaine d’années a travaillé
en tant que régisseur dans divers théâtres en Allemagne
et en Suisse allemande (à la Schauspielhaus, au Theater
Aachen, au Théâtre national de Meinigen et au Kampnagel
à Hamburg) avant de se reconvertir en dramaturge de
théâtre musical. En 2003, il rejoint Christoph Marthaler
à la Schauspielhaus de Zürich et s’associe avec lui pour
certaines de ses productions, telles que «Meine Faire Dame.
Ein Sprachlabor», «Lo stiumlatore cardiaco» et «King Size».
Il a églament accompagné les travaux d’autres metteurs en
scène, tels Falk Richter, Christopher Rüping, Luk Perceval,
Robert Lehniger, Jonathan Meese et Armin Petras. De
même, il collabore étroitement avec Anna Viebrock, Sven
Holm et Christiane Pohle.
Il a travaillé entre autres à l’Opéra de Zurich, à l’Opéra
d’Hanovre, au Theater de Bâle, à l’Opéra National de Paris,
au Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles, au Salzburger
Festspiele, au Sophiensaele à Berlin, à la Ruhrtriennale,
au Hebbel am Ufer à Berlin, au Festival de Bayreuth, au
Kammerspiele de Munich, au Schauspiel Francfort, au
Festival d’Avignon, au Wiener Festwochen et au Schauspiel
de Cologne. Il a enseigné aux Ecoles d’Art de Berlin,
de Dresde et d’Hambourg, aux Académies de théâtre
d’Hambourg et de Bavière, à l’école Otto Falkenberg de
Munich, à l’Académie des arts plastiques de Vienne et à
l’Université HafenCity d’Hambourg.
© archiwum artysty
8
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
9
MADAME MALINGEAR Charlotte Clamens
EMMELINE MALINGEAR
Carina Braunschmidt
MONSIEUR MALINGEAR
Marc Bodnar
JOSÉPHINE, ALEXANDRINE,
ONKEL ROBERT
Graham F. Valentine
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
10
MADAME RATINOIS Nikola Weiße
FRÉDÉRIC RATINOIS Raphael Clamer
MONSIEUR RATINOIS
Ueli Jäggi
FRIEDELIND Catriona Guggenbühl
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
EXTRAITS DE PRESSE
pour la représentation de la pièce en 2013
au Theater Basel
Comme son titre l’indique, «Das Weisse vom Ei – Une île flottante», le spectacle est en
grande partie bilingue. Marthaler tire son spectacle des textes d’Eugène Labiche et amène
deux familles de la bourgeoisie parisienne sur le sol glissant d’une comédie de «slapstick»,
tout en suscitant le rire du public, également fasciné par la scénographie d’Anna Viebrock.
Ses acteurs ennoblissent pour la troisième fois le petit plateau du Theater Basel avec une
nouvelle parodie. Cette pièce fait bien plus que bousculer l’histoire du théâtre et ce, nous le
devons aux qualités inhérentes aux protagonistes mis en scène par Marthaler.
TRADUCTION D’UN EXTRAIT DU «BASLER ZEITUNG»
Il revient aujourd’hui avec «Das Weisse vom Ei (Une île flottante)»; présentation légère
qui combine et oppose des thèmes et des personnages propres à Labiche (auteur de «La
Poudre aux yeux» et d’«Un Mouton à l’entresol»). Cette soirée, charmante et amusante,
est également l’occasion pour Marthaler de renvoyer son public bourgeois à sa propre
image. Une soirée de retrouvailles et de désunions qui montre d’une façon mélancolique et
fascinante les choses mineures de la vie (comme, justement, le blanc de l’œuf).
TRADUCTION D’UN EXTRAIT DU «BZ BASEL»
Marthaler propose au public une fuite vers le non-sens, car en fin de compte la vie n’est
probablement pas cette histoire héroïque, faite de moral et d’amour, que Labiche ou d’autres
auteurs veulent nous raconter ; elle serait plutôt un trébuchement comique, un bégaiement,
comme celui que prononce Nikola Weisse à la fin de la pièce: «Je…je… maison». Le théâtre
de Marthaler profite à tous ceux qui veulent se débarrasser des problèmes du quotidien et
célébrer, en groupe, les instants hilarants du moment présent.
TRADUCTION D’UN EXTRAIT DU «TAGES-ANZEIGER»
Au Theater Basel, Christoph Marthaler présente un beau mélange théâtral, à la fois sérieux
et comique, avec «Das Weisse vom Ei (Une île flottante)». Les spectateurs sont saisis par
un marasme troublant, jusqu’à ce que l’ambiance et les personnages, dont l’acteur aguerri
Graham F. Valentine, réalisent des pirouettes absurdes et incongrues, dignes du plus grand
art théâtral. Pendant la pièce, le public s’amuse beaucoup, sans toutefois prêter attention à
la précision avec laquelle Marthaler démonte le comportement type de la bourgeoisie et, par
là, le comportement du public lui-même. Les spectateurs de Marthaler rentrent facilement
dans le spectacle; ils rient à perdre haleine des blagues, des calambours et du «slapstick».
Mais il importe surtout de découvrir le propos sous-jacent à «Das Weisse vom Ei (Une île
Flottante)».
TRADUCTION D’UN EXTRAIT DU «SÜDDEUTSCHEW ZEITUNG»
11
CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ILE FLOTTANTE)
CONTACTS
DIRECTION :
VINCENT BAUDRILLER
PRODUCTION, TOURNÉE :
CAROLINE BARNEAUD
[email protected]
+41 (0)21 619 45 44
SYLVAIN DIDRY
[email protected]
+41 (0)21 619 45 75
PRESSE & COMMUNICATION :
SARAH TURIN
[email protected]
+41 (0)21 619 45 21
DIRECTION TECHNIQUE :
CHRISTIAN WILMART /
SAMUEL MARCHINA
[email protected]
+41 (0)21 619 45 16 / 81
RÉGISSEUR GÉNÉRAL :
STÉPHANE SAGON
[email protected]
+41 (0)21 619 45 71
12
Téléchargement