Im f et par (ii) `a Ker f, donc f2(x) = 0, i.e. f2= 0. Pour des raisons de dimension, comme dans la question
pr´ec´edente, Im f =Ker f implique dim Im f = dim Ker f = 1. Par cons´equent, f6= 0.
Pour (iii)⇒(ii), il suffit de remarquer que f2= 0 implique Im f ⊂Ker f, donc la somme n’est pas directe.
91. Consid´erons l’application lin´eaire hobtenue par restriction de f`a l’ev. Ker g ◦f. Soit y∈Im h alors
il existe x∈Ker g ◦ftell que y=f(x), on a alors g(y) = g(f(x)) = 0, par suite Im h ⊂Ker g. Par
ailleurs, soit x∈Ker h, on h(x) = 0 d’o`u f(x) = 0, par d´efinition de h. On a donc Ker h ⊂Ker f. Par
suite dim Ker g ◦f= dim Ker h + dim Im h ≤dim Ker f + dim Ker g.
2. On a imm´ediatement par ce qui pr´ec`ede,
rang g◦f= dim E−Ker g ◦f≥dim E−dim Ker f −dim Ker g
= dim Im f −dim Ker g = dim Im f −dim F+ rang g.
On a ensuite dim E= dim Ker f + dim Im f = dim Ker (g◦f) + Im (g◦f). Comme dim Ker f ≤
dim Ker (g◦f), on en d´eduit dim Im f ≥dim Im (g◦f). De plus il est clair que dim Im (g◦f)≤dim Im g,
car le premier est inclu dans le second. On a donc rang (g◦f)≤min(rang f, rang g).
10 1. Les d´emonstrations qui suivent sont quasiment triviales d`es que l’on a bien compris les d´efinitions des
objets que l’on manipule.
a. On v´erifie sans difficult´e que A◦est un sev de E∗et B◦un sev de E.
Par d´efinition A◦◦ ={x∈E, ∀φ∈A◦, φ(x)=0}. Par d´efinition de A◦, pour tout x∈Aet tout φ∈A◦,
φ(x) = 0, par suite, A⊂A◦◦.
b. Soient φet φ0deux ´el´ements de E∗et λun r´eel. Soit x∈E, on a tf(λφ)(x) = λφ◦f(x) = λ(φ◦f(x)) =
λtf(φ)(x). De meme, tf(φ+φ0)(x) = (φ+φ0)◦f(x) = φ(f(x) + φ0(f(x)) =tf(φ)(x) +tf(φ0)(x) =
(tf(φ) +tf(φ0))(x).
Par suite, tfest bien un ´el´ement de L(F∗, E∗).
c. Soit June sous-famille finie de I, et (λj)j∈June famille de r´eels telle que Pj∈Jλje∗
j= 0. On a alors
en particulier, pour tout i∈J,Pj∈Jλje∗
j(ei) = 0. Alors, par d´efition des e∗
j, on obtient λj= 0 pour tout
j∈J. La famille (e∗
i)i∈Iest donc libre.
d. Soient xet ydeux ´el´ements de Eet λun r´eel. Soit z∗un ´el´ement de E∗. On a, u(x+y)(z∗) =
z∗(x+y) = z∗(x) + z∗(y) = u(x)(z∗) + u(y)(z∗)=(u(x) + u(y))(z∗). De meme, u(λx)(z∗) = z∗(λx) =
λz∗(x) = λu(x)(z∗). Dans les deux d´emonstrations, on a utilis´e successivement la d´efinition de uet la
lin´earit´e de z∗.
Soit x=Pj∈Jλjej, o`u Jest une partie finie de I. Supposons u(x) = 0. En particulier, pour tout e∗
i,
i∈I,u(x)(e∗
i) = 0. On obtient en remplacant xpar son ´ecriture en fonction de ej,λi= 0 pour tout i∈J.
Par cons´equent, x= 0 et uest donc injective.
2. On est maintenant en dimension infinie.
a. Il suffit donc de trouver un ´el´ement de E∗qui ne peut pas s’´ecrire comme combinaison lin´eaire des
´el´ements d’une partie finie de (e∗
i)i∈I. Consid´erons l’application lin´eaire fd´efinie de la facon suivante par
l’image de la base : f(ei) = 1 pour tout i∈I. Supposons que fs’´ecrit comme combinaison lin´eaire des
´el´ements de (e∗
j)j∈J, o`u Jest une partie finie de I. Soit alors i0un ´el´ement de Iqui n’est pas dans J, on
af(ei0) = 0, ce qui contredit la d´efinition de f.
b. Comme le sugg`ere l’´enonc´e, consid´erons la forme lin´eaire sur E∗d´efinie par g(e∗
i) = 1 pour tout
i∈Iet g(z∗) = 0 pour tout z∗appartenant `a un suppl´ementaire fix´e du sous-espace engendr´e par les
e∗
i. Supposons maintenant qu’il existe x∈Etel que u(x) = g. On a donc en particulier pour tout i∈I,
1 = g(e∗
i) = u(x)(e∗
i) = e∗
i(x). On obtient clairement une contradiction en ´ecrivant xcomme somme finie
d’´el´ements de la base (ei)i∈I.
3. On suppose maintenant que l’espace est de dimension finie. Les contre-exemples pr´ec´edents ne sont plus
valables puisqu’ils reposaient pr´ecisement sur la dimension infinie.
a. Il suffit de montrer que la famille est g´en´eratrice. Soit f∈E∗, f est d´etermin´ee par l’image λide ei,
pour tout i∈I. On voit ais´ement que f=Pi∈Iλie∗
i.
On a donc dim E= dim E∗et par le meme argument appliqu´e `a l’ev. E∗, dim E∗= dim E∗∗.
b. Grace `a l’´egalit´e des dimensions il suffit de montrer que uest injective ce que l’on sait d´ej`a (1.4).
c. Soit (a1,· · · , ap) une base de Hque l’on compl`ete en une base (a1,· · · , an) de E(on pose dim E=n).
Alors (a∗
i)n
i=1 est une base de E∗. Soit φ∈H◦, alors il existe de r´eels λitels que φ=Pn
i=1 λia∗
i. Soit i,
1≤i≤p, on a par d´efinition de H◦,φ(ei) = 0 ce qui entraine λi= 0. Par suite, φ=Pn
i=p+1 λia∗
i, donc
H◦est engendr´e par (e∗
i)n
i=p+1. Donc dim H◦=n−p.
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