#TousCigognes : aidons les femmes en
rémission d’un cancer du sein à avoir un
bébé
Des célébrités belges supportent la campagne de crowdfunding « BIG
Time for Baby » qui soutient une étude clinique internationale
importante.
Jeudi 15 septembre 2016 — Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez
les femmes. Julie Taton et Jill Vandermeulen s’allient à l’action #TousCigognes
pour permettre à des jeunes femmes en rémission de ce type de cancer de
concevoir un bébé.
Bien que d’importants progrès aient été accomplis, le nombre de cancers du sein
ne cesse d’augmenter. Il cause plus de 500.000 décès par an dans le monde.
Parmi les femmes diagnostiquées, 15% d’entre elles combattent la maladie
pendant les années durant lesquelles elles sont en âge de concevoir un bébé.
Le cancer du sein : un frein à la conception ?
La majorité des cancers du sein diagnostiqués chez les jeunes femmes sont
« hormono-dépendants » (aussi appelée à récepteurs d'œstrogènes positifs ou
ER+), autrement dit, les cellules cancéreuses se nourrissent des œstrogènes de
ces femmes. Pour éviter une récidive du cancer, elles suivent un traitement
hormonal sur une période de 5 à 10 ans qui n’est pas conciliable avec une
grossesse.
Dès lors, ces femmes sont confrontées à un terrible dilemme : pourraient-elle
interrompre ce traitement le temps d'avoir un enfant, sans augmenter les
risques d'une récidive ?
Aujourd'hui, les médecins ne peuvent malheureusement pas encore répondre
avec fiabilité à cette question pourtant vitale pour ces jeunes femmes.
L’étude BIG Time for Baby
L’étude BIG Time for Baby, une étude scientifique internationale importante, a
été entreprise pour éclaircir cette problématique. Il s’agit d’une étude clinique
unique en son genre, qui vise à évaluer le risque de récidive du cancer si une
femme devait interrompre son traitement pendant 2 ans pour tenter d’avoir un
enfant.
A travers le monde, 500 femmes âgées de moins de 42 ans, qui suivent un
traitement hormonal et qui désirent avoir un enfant, participeront à cette étude.
Elles seront suivies médicalement pendant 10 ans.