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Programme
Sérénade pour cordes en Mi Majeur – op. 22 d’Antonin Dvorak (1841-1904)
(Extraits)
Dvorak a composé cette sérénade en Mai 1875 en à peine douze jours. 1875
fut une année fructueuse pour Dvorak. Période heureuse de sa vie avec la
naissance de son premier fils, il reçoit une bourse pour composer sa
cinquième symphonie et quelques pièces de musique de chambre dont cette
sérénade. Elle fut crée a Prague le 10 décembre 1876 et publiée deux ans
plus tard.
Deux mélodies élégiaques d’Edvard Grieg (1843 – 1907)
Ces pièces sont la transcription, faite par Grieg lui-même pour orchestre à
cordes, de deux mélodies extraites d'un cycle de 12 mélodies écrit a l'origine
pour voix et piano sur des textes d'un poète norvégien. Composées en 1880,
elles récurent un formidable accueil populaire et donnèrent à Grieg un de ses
plus grands succès. La profonde mélancolie des poèmes donne la base
sombre a la musique. En les arrangeant pour orchestre à cordes, sans le
texte, Grieg accentua encore plus le cote expressif de sa musique.
Sérénade pour cordes en Do Majeur – op. 48 de P.I. Tchaïkovski ( 1840-1893 )
(Extraits)
Cette sérénade a été composée entre Septembre et Octobre 1880. En
envoyant la partition à son éditeur, Tchaïkovski déclara aimer terriblement
cette pièce et espérer qu’elle puisse voir le jour. Elle fut crée au
Conservatoire de Moscou par un groupe de professeurs et d’élèves afin de
faire une surprise au compositeur venu leur rendre visite. La création publique
eut lieu en octobre 1881.
Sérénade pour cordes en Mi Majeur – op. 20 d’Edward Elgar (1857-1934)
Elgar, compositeur anglais et excellent violoniste, composa cette Sérénade en
1892. Elle appartient évidemment aux œuvres de la première maturité
d’Elgar, un moment de pure beauté. C'est la plus connue de ses premières
œuvres. Le second mouvement fut joué pour la première fois en concert
privé en 1893 et laisse augurer des plus belles pages du compositeur, tout
en restant encore dans la sphère romantique tardive d’un Tchaikovski ou d’un
Dvorak. Elle fut créée entièrement en 1895. Bien plus tard, Elgar déclara que
cette Sérénade était son œuvre préférée et l'intégra dans un des derniers
enregistrements qu'il fit pour gramophone, un an avant sa mort.