CFA116 Comptabilità - Blog

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CFA116 Comptabilité et Analyse financière
Sommaire
I.
Partie 1 : Finalités, Acteurs et Organisation de l’Information
comptable .............................................................................. 3
I.1
Finalités et Acteurs de la comptabilité financière ................................. 3
I.1.1 Un système d’organisation de l’information financière obligatoire et
normalisé ............................................................................. 3
I.1.2 La Diversité des Acteurs de la comptabilité financière .......... 4
I.2
Organisation de la comptabilité financière ........................................... 5
I.2.1 Les principes de base de la comptabilité générale ................. 5
I.2.2 L’organisation comptable ..................................................... 5
I.2.3 Analyse de la situation patrimoniale .................................... 6
I.2.4 Le plan comptable ................................................................ 7
II.
Partie 2 : Modèle comptable et Contenu des états financiers .. 7
II.1
II.2
II.3
II.4
II.5
III.
Le Bilan ................................................................................................ 7
II.1.1 Analyse de l’actif .................................................................. 7
II.1.2 Analyse du passif .................................................................. 8
II.1.3 Evolutions du bilan .............................................................. 8
Le Compte de Résultat ......................................................................... 8
II.2.1 Présentation des comptes de gestion .................................... 8
II.2.1 Le compte de résultat ........................................................... 9
II.2.2 Relation entre compte de résultat et bilan ......................... 10
Les travaux d’inventaire .................................................................... 10
II.3.1 Organisation des travaux d’inventaire ................................ 10
II.3.1 Les amortissements............................................................ 10
II.3.2 Les provisions .................................................................... 11
II.3.3 Régularisations des charges et produits.............................. 11
II.3.4 Traitement des stocks ........................................................ 12
II.3.5 Traitement des valeurs mobilières de placement ................ 12
La TVA, l’Impôt sur les sociétés et la Paie .......................................... 12
II.4.1 La Taxe sur la Valeur Ajoutée ............................................. 12
II.4.2 L’Impôt sur les Sociétés ..................................................... 12
Les nouvelles règles comptables françaises ....................................... 12
Partie 3 : l’interprétation des Etats financiers ...................... 13
III.1
Analyse financière du compte de Résultat ......................................... 13
III.1.1 Les 2 formes de Compte de Résultat ................................... 13
III.1.2 Les Soldes Intermédiaires de Gestion ................................. 13
III.1.3 La Capacité d’AutoFinancement ......................................... 15
III.1.4 Les ratios liés aux SIG et à la CAF ...................................... 15
III.2
Analyse financière du bilan ............................................................... 15
III.2.2 Le bilan fonctionnel............................................................ 16
III.2.3 Les valeurs structurelles du bilan fonctionnel .................... 16
III.2.4 Les ratios liés au bilan fonctionnel ..................................... 16
III.2.5 Le bilan financier ou bilan liquidités................................... 17
III.2.6 Les ratios liés au bilan financier ......................................... 17
III.2.7 Sensibilisation à l’effet levier ............................................. 18
III.3
Les Tableaux de flux financiers .......................................................... 18
III.3.1 L’approche par le bilan ....................................................... 18
III.3.2 L’approche par les flux ....................................................... 18
III.4
Les coûts complets ............................................................................. 19
III.4.1 Les objectifs de la comptabilité de gestion ......................... 19
III.4.2 Calcul des coûts complets .................................................. 20
III.4.3 La tenue des comptes de stock ........................................... 21
III.4.4 Méthode des centres d’analyse ........................................... 21
III.5
Les coûts partiels ............................................................................... 22
III.5.1 La variabilité des charges ................................................... 22
III.5.2 Seuil de rentabilité ............................................................. 23
III.5.3 Coûts partiels et marges ..................................................... 23
IV.
Partie 4 : Analyse d’un Cas d’Entreprise ............................... 24
IV.1
La compréhension de la liasse fiscale ................................................ 24
IV.1.1 La liasse fiscale .................................................................. 24
IV.1.2 Détermination du résultat fiscal ......................................... 24
IV.2
L’analyse des Etats financiers d’une entreprise ................................ 24
I.
Partie 1 : Finalités, Acteurs et Organisation de l’Information comptable
I.1

Finalités et Acteurs de la comptabilité financière
I.1.1
Un système d’organisation de l’information financière obligatoire
et normalisé1
Un système d’organisation de l’information financière obligatoire et normalisé.
o Obligations comptables des commerçants : soumis à des conditions de fond
et de forme (les articles L I 23-1 2 à L I 23-28 du Code de commerce et leur
décret d'application, daté du 29 novembre 1983, ainsi que le Plan comptable
général.)
o Le Plan des comptes : Le Plan des comptes de l'entreprise doit être conforme à
celui du Plan comptable général (PCG 410-5)
 Le « système de base » : obligatoire avec toutefois des dérogations
 Le « système abrégé » : personnes physiques ou morales, remplissant les
conditions suivantes (perdues si non remplies sur 2 exercices successifs)
→ Total du bilan ≤ 267 000 €
→ Chiffre d'affaires ≤ 534 000 €
→ Salariés permanents ≤ 10
o Les Livres obligatoires : Art. 2 du décret du 29 novembre 1983 et PCG art.
410-6
 Journal : opération par opération, jour par jour, précise l'origine, le contenu
et l'imputation + les références de la pièce justificative qui l'appuie
→ Manuel : Art. 3 du décret du 29 novembre 1983
→ Informatisé : Art. 2 du décret du 29 novembre 1983 et PCG art. 410-6
 Grand Livre : Art. 4 du décret du 29 novembre 1983 et PCG art. 410-7.
Ecritures du journal ventilées suivant le plan comptable en œuvre.
 Livre d'inventaire : relevé de tous les éléments d'actif et de passif, leur
quantité et leur valeur à la date d'inventaire.
o Cas particulier des obligations comptables des petits commerçants :
allègement de leurs obligations comptables. 3 cas à distinguer :
 personnes physiques sous Régime fiscal simplifié (C. com. art. L 123-25
à L 123-27) : ventes de biens, fournitures de logement et nourriture. 82 200
€ HT <= CA annuel <= 783 000 € HT.
 personnes physiques qui sont soumises au Régime des microentreprises
(C. com. art. L 123-28) : autres activités (dont services). 32 900 € HT <= CA
annuel <= 236 000 € HT.
 personnes physiques et morales bénéficiant d'une Présentation
simplifiée des comptes annuels (C. com. art. L 123-16) : centralisation
trimestrielle (et non mensuelle), À la clôture de l'exercice, passage d'une
comptabilité de trésorerie à une comptabilité d'engagement simplifiée.
o Réforme de la normalisation comptable : Il faut désormais distinguer 2
processus :
 Normalisation comptable française : voir chapitre La Diversité des Acteurs
de la comptabilité financière, les Normalisateurs, CNC et CRC, page 4.
 Application des normes IAS/IFRS en Europe : 2 instances, Comité de
réglementation comptable (avis sur les propositions d’adoption des normes
CFA 116 -1 ere Partie - Seance 1 - Finalite et Normalisation de la Comptabilite -actualise 27102014.pdf.
Pages 1 à 37.
1


de l’IASB) et EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) support
technique du 1er.
Un moyen d’information, de preuve et un instrument de gestion
o Un moyen d’information et de protection des tiers : mission générale
d'information grâce à l'élaboration d'un ensemble indissociable d‘Etats
obligatoires :
 Bilan : éléments d’actif et de passif du patrimoine de l’entreprise. Leur
différence correspond aux capitaux propres.
 Compte de Résultat : récapitule les produits et les charges de l’exercice
(sans notion de date d’encaissement ou de paiement). Leur différence, après
déduction des amortissements et des provisions, représente le bénéfice ou la
perte de l’exercice.
 Annexe : complète et de commente l’information donnée par le bilan et le
compte de résultat.
 Les tiers : Associés, Epargnants, Salariés, Créanciers, Fournisseurs,
Banques et Administrations diverses (État, collectivités locales...)
o Un moyen de preuve : déjà avec Colbert (1673). Preuve entre commerçants et
surtout vis-à-vis de l'administration fiscale (calcul de l’impôt).
o Un instrument de gestion : orienter la gestion, servir à élaborer les nouvelles
stratégies nécessaires au développement de l'entreprise, base extrêmement
solide pour élaborer des indicateurs de performance. Pas des décisions toutes
faites.
o Les Autres Systèmes Comptables :
 comptabilité de gestion : instrument de gestion interne,
→ Analyser les charges d'exploitation  plan de modernisation et de
développement de l'entreprise
→ Calcul des coûts par centres de responsabilités, activités, produits,
marchés ...
→ Décrire le processus de transformation des biens et services depuis leur
entrée jusqu'à leur sortie de l'entreprise
→ Apprécier les résultats commerciaux ou financiers déterminés par
l’analyse financière.
 analyse financière : outils et méthodes à visée diagnostique.
 comptabilité budgétaire : pour la mise en œuvre des ressources de
l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs de la stratégie de l’entreprise elle
permet :
→ D’organiser les prévisions réalisées par les différents centres de
responsabilité, en fonction des objectifs définis.
→ Coordonner et chiffrer ces prévisions (définir les différents budgets)
I.1.2
La Diversité des Acteurs de la comptabilité financière2
Les Normalisateurs : répondre aux nécessités de transparence et lisibilité de
l’information financière.
o La normalisation comptable française :
 Conseil national de la comptabilité (CNC) : auprès du ministre de
l’économie, émet des avis et recommandations pour l’ensemble des secteurs
économiques. Concerne : dispositions comptables (nationales ou
CFA 116 -1 ere Partie - Seance 1 - Finalite et Normalisation de la Comptabilite -actualise 27102014.pdf.
Pages 38 à 79.
2





3
4
communautaires), comité de règlementation bancaire, règlementation du
conseil national des assurances, normes élaborées par des organismes
internationaux, recherches théoriques et méthodologiques, …
 Comité de la réglementation comptable (CRC) : pouvoir règlementaire.
Traduit au plan règlementaire les avis du CNC. Aboutit à des arrêtés qui
seront homologués et publiés au JO avec les autres institutions concernées
(garde des sceaux, organismes de prévoyance …). Les 15 membres du CRC
se partagent entre représentants des pouvoirs publics et membres du CNC.
 Autorité des marchés financiers (AMF) : fusion (loi 2003-706 du 1er août
2003) de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des
marchés financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion
financière. Organisme public indépendant, doté de la personnalité morale
avec une autonomie financière qui veille à la protection de l’épargne investie
et des placements, à l’information des investisseurs et au bon
fonctionnement des marchés d’instruments financiers.
o La normalisation comptable internationale : en particulier l’IASC
(International Accounting Standards Committee).
La Préparation des états financiers :
o L’expert-comptable : apprécie les comptabilités des entreprises et organismes
auxquels il n’est pas lié par un contrat de travail. Habilité à attester la
régularité et la sincérité des Bilans et des Comptes de résultat. Missions
comptables (révisions, appréciations et attestation de sincérité des comptes) ou
de conseil, définies par ordonnances (1945, 2004).
o La fonction comptable dans l’entreprise.
Les Auditeurs / Le commissaire aux comptes : nommés. Rôle : certification des
comptes, vérification (sincérité des comptes …) et à l’occasion de certaines activités
de l’entreprise (augmentation/réduction de capital …). Sans immixtion dans la
gestion de l’entreprise.
I.2 Organisation de la comptabilité financière
I.2.1
Les principes de base de la comptabilité générale3
Le Compte : 2 parties, gauche (débit) et droite (crédit). Date, libellé, montant.
Solde : si débit >crédit, débiteur, sinon, créditeur. Imputation : inscription au débit
(débiter) ou au crédit (créditer) du compte. Règle :
o Les comptes d’actif du bilan  par débit et  par crédit.
o Les comptes de passif du bilan  par crédit et  par débit.
o Les comptes de charges du compte de résultat  par débit et  par crédit.
o Les comptes de produits du compte de résultat  par crédit et  par débit.
o Un compte est débité s’il enregistre un emploi et crédité s’il enregistre une
ressource.
La partie Double : à tout compte crédité correspond un ou plusieurs comptes
débités et vice versa. Règle : Emploi = Ressource.
I.2.2
L’organisation comptable4
Activités quotidiennes : enregistrement des pièces et des écritures du journal et
du grand livre des comptes
cfa116-1erepartie-lorganisationdelacomptabilitefinanciere.pdf. Pages 7 à 18.
cfa116-1erepartie-lorganisationdelacomptabilitefinanciere.pdf. Pages 19 à 25.
o Le journal : enregistrement chronologique des opérations de l’entreprise en
sous forme d’écritures en partie double. Quotidienne ou, au maximum par
regroupement mensuel.
o Le grand livre : retranscription de toutes les opérations du journal
 Activités périodiques : Balance avant inventaire. Récapitule les sommes et soldes
de tous les comptes du grand livre. Elle doit respecter 2 règles : le total des
mouvements de crédit = le total des mouvements de débit et le total des soldes
créditeurs = le total des soldes débiteurs.
 Activités annuelles : (en ordre chronologique) Inventaires, balance après
inventaire, compte de résultats (comptes des classes 1 à 7), écritures de
regroupement (par comptes de gestion), balance après écritures de regroupement
(comptes des classes 1 à 7 mais les comptes 6 et 7 sont soldés), bilan.
I.2.3
Analyse de la situation patrimoniale5
Le patrimoine d’une personne physique ou morale est la différence entre ses biens et
créances (actif, éléments positifs ou emplois) et ses dettes (passif, éléments négatifs
ou ressources).
 Evaluation du patrimoine :
Actif
Passif
Actifs immobilisés (emplois fixes)
Capitaux propres (ressources propres)
Actifs circulants (emplois circulants)
Provisions pour risques et charges
Dettes
Comptes de régularisation
Comptes de régularisation

Les ressources : toute acquisition de moyens de production (emplois)
s’accompagne d’un financement (ressources). 3 sortes : celles fournies par les
associés ou actionnaires, celles fournies par des tiers (banque, fournisseurs) et
celles produites par l’entreprise.
 Les emplois : l’utilisation faite des ressources. 2 types : fixes (terrains, immeubles
…) et circulants (stocks, clients)
 Le Bilan : inventaire de la situation patrimoniale de l’entreprise à une date
donnée. Ventilation des droits de l’entreprise (emplois ou destinations temporaires)
constituant l’actif et des obligations (ressources ou origines temporaires)
constituant le passif. Total actif = Total passif.
Actif
Passif
Droits = Emplois
Obligations = Ressources
Immobilisations : Biens immeubles ou
Capitaux propres : Sommes
biens meubles corporels ou incorporels
appartenant aux associés ou fraction de
son patrimoine que le commerçant a
engagé dans l’activité
Stocks : biens meubles
Emprunts : dettes financières,
Créances : clients, autres débiteurs,
Dettes envers des tiers : fournisseurs,
valeurs mobilières de placement
Etat, organismes sociaux, autres
créanciers, instruments de trésorerie
Disponibilités : banque, caisse

5
Le compte de résultat : récapitule les charges et les produits pour expliquer la
formation du résultat. Résultat = différence (charges, produit) = variation de
capitaux propres.
cfa116-1erepartie-lorganisationdelacomptabilitefinanciere.pdf. Pages 26 à 41.
Charges
Produits d’exploitation
Produits
Charges d’exploitation
Résultat d’exploitation
Produits financiers
Charges financières
Résultat financier
Produits exceptionnels
Charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel
Participation des salariés au résultat
Impôt sur les bénéfices
Bénéfice ou perte
I.2.4
Le plan comptable6
Le Plan des Comptes : chiffre 8 en 2ème position = compte d’immobilisation, chiffre 9
en 2ème position = compte de provision. Chiffre 9 en dernière position = opération
contraire (clients créditeurs par exemple). 0 en dernière position = regroupement de
comptes (ex : 410 Clients)
II.


Partie 2 : Modèle comptable et Contenu des états financiers
II.1 Le Bilan7
Bilan = résumé de la situation
Exercice comptable = entre 2 bilans successifs
Date du bilan = date d’inventaire ou date de clôture de l’exercice
Actif = emplois = à gauche
Passif = ressources = à droite
j’ai ou je possède
je dois
Biens que l’entreprise possède
 Dettes de l’entreprise : Associés, Organismes
financiers, Tiers (fournisseurs…)
Créances sur des tiers (clients …)
II.1.1
Analyse de l’actif8
L’Actif immobilisé
Les Comptes de
régularisation
Durable, structure de ce qui permet
Temporaire
Particularité du
l’activité de l’entreprise
plan comptable
Immobilisation incorporelles (20) :
Stocks et En-cours = biens et
 Charges à
Fonds de commerce (sauf si créé par
services qui entrent dans le cycle
répartir sur
l’entreprise), concessions, brevets, licences, d'exploitation de l'entreprise :
plusieurs
marques, procédés, logiciels, droits (droit de Stocks d'approvisionnement, enexercices
bail) …
cours de production, de produits
 Primes de
Immobilisation corporelles (21) :
intermédiaires, de produits finis.
remboursement
Terrains, Constructions, Installations
Créances : clients et comptes
des obligations
techniques, Matériels et outillages
rattachés, créances diverses
 Ecarts de
industriels …
Valeurs mobilières de
conversion
Immobilisation financières (26 et
placement : actions à but
Actif
27) : Titres de participation, actions (en
spéculatif à court terme
vue de participer réellement à la vie de
Disponibilités : banque, chèques
l’entreprise), titres immobilisés, placements
long terme, prêts, dépôts, cautions …
6
7
8
L’Actif circulant
postaux, caisse …
Charges constatées d'avance
cfa116-1erepartie-lorganisationdelacomptabilitefinanciere.pdf. Pages 42 à 53.
cfa116-2emepartie-lebilan.pdf. Pages 1 à 27.
cfa116-2emepartie-lebilan.pdf. Pages 11 à 17.
Comptes de
régularisation



II.1.2
Analyse du passif9
Capitaux propres
Provisions
Dettes
Durables
Risques ou charges
Capitaux étrangers
Destinées à couvrir
Capital social (associés)
 Dettes financières
les risques inhérents
(emprunts …)
Réserves (bénéfices non distribués)
à
l’activité
de
 Dettes envers des
Report à nouveau :
l’entreprise mais dont
tiers (avances,
o Bénéficiaire (bénéfices non
l’occurrence
ou
le
acomptes, dettes
distribués et non « réservés »)
fiscales …)
o Déficitaire (pertes non compensées montant sont
incertains.
par le bénéfice, le capital ou les
réserves)
II.1.3
Evolutions du bilan10
Chaque opération nouvelle amènera une ou plusieurs modifications du bilan, sans
pour autant qu’elle amène nécessairement une évolution du résultat. Le bilan est une
photo de la situation à un temps donné, une synthèse des comptes ayant enregistré
les modifications.
II.2 Le Compte de Résultat11
Les bilans permettent de suivre, d’un exercice à l’autre, l’évolution du patrimoine et
un résultat global. Ce n’est pas suffisant et les comptes de gestion permettent
d’expliquer ce résultat global. Le compte de résultat est la synthèse de ces comptes de
gestion.
II.2.1
Présentation des comptes de gestion
Ils distinguent les opérations résultant d’une activité normale de l’entreprise, de celles
résultant d’opérations exceptionnelles. Les activités de l’entreprise sont se traduisent
par des flux réels de vente et d’achat de biens et services.
cfa116-2emepartie-lebilan.pdf. Pages 18 à 23.
cfa116-2emepartie-lebilan.pdf. Pages 24 à 27.
11 cfa116-2emepatie-lecomptederesultat.pdf. Pages 1 à 31.
9
10
Comptes de charges
Opérations qui diminuent le résultat
Achats
 TVA : celle versée au fournisseur est
déduite lorsque l’entreprise est assujettie
à la TVA.
Classe 6
 60 : achats et variations des stocks
(marchandises, matières premières …),
rabais et ristournes. Biens non
immobilisés et services.
 61-62 : autres variations des stocks
 63 : impôts, taxes …
 64 : charges de personnel
 65 : autres charges de gestion courante
 66 : charges financières
 67 : charges exceptionnelles
 68 : dotations aux amortissements et
provisions
 69 : participation aux bénéfices des
employés, impôts sur les bénéfices
Comptabilisation :
Débit
60, 61, 62 : achats (HT)
+
44566 : TVA déduite / Etat










Comptes de produits
Opérations qui augmentent le résultat
Ventes
TVA : Collectée au profit de la Recette des
impôts
Classe 7
Produits, marchandises, frais de transport
70 : ventes de produits fabriqués, services …
71 : production stockée
72 : production
74 : subventions d’exploitation
76 : produits financiers
77 : produits exceptionnels
78 : reprises sur provision et amortissements
79 : transferts de charges
Crédit
401 : fournisseurs (TTC)
70 : Ventes (HT)
411 : clients (TTC)
+
44571 : TVA collectée / Etat
Ne pas confondre :
 Les comptes de charges et les comptes de dettes : impôts et taxes (63, CR) et Etat
(447, bilan) ou bien rémunération du personnel (64, CR) et rémunérations dues
(421, bilan)
 Les comptes de produits et les comptes de créances.
II.2.1
Le compte de résultat
Présenté sous forme de tableau (charges = colonne de gauche = sources
d’appauvrissement, produits = colonne de droite = sources d’enrichissement) ou de
liste, il présente pour comparabilité, les résultats des années N et N-1. Les emplois et
ressources de l’exercice sont soldés à la fin via le résultat net (compte 12 – résultat de
l’exercice) qui, au bilan, est affecté au passif : en positif, si bénéficiaire (il représente
l’accroissement de richesse de l’entreprise), en négatif (perte), si déficitaire (représente
la diminution de patrimoine utilisée pour la réalisation des activités de l’exercice).
Le contenu, liste ou tableau, présente les éléments suivant des critères économiques
relatifs à l’activité de l’entreprise :
 Opérations d’exploitation
 Opérations financières
 Opérations exceptionnelles
II.2.2
Relation entre compte de résultat et bilan
Variation des capitaux propres de l’entreprise (inscrite au passif du bilan) = résultat
de l’exercice = Produits de l’exercice – Charges de l’exercice (compte de résultat).
Le résultat de l’exercice permet d’équilibrer le bilan (actif = passif).
Le résultat de l’exercice, pris comme charge (perte) ou produit (bénéfice) équilibre le
compte de résultat : Total des produits = total des charges.
II.3 Les travaux d’inventaire12
Obligation règlementaire de réaliser au moins 1 fois par an l’inventaire des actifs et
passifs (existence et valeur). La date de l’inventaire est la fin de l’exercice comptable,
le plus souvent, la fin de l’année civile.
II.3.1
Organisation des travaux d’inventaire
Schéma :
[1] A partir de la 12ème balance mensuelle
[2] Inventaire extracomptable + dénombrement et étude des biens + créances et
dettes
[3] Etats et écritures de régularisation : rapprochement, état des stocks,
amortissements, provisions et traitement des charges et produits.
[4] Balance après inventaire  compte de résultat et bilan
[5] Balance d’inventaire + documents comptables de l’exercice précédent 
production de l’annexe.
Les différents inventaires :
 Inventaire des immobilisations : Etabli selon le classement du Plan Comptable, il
consiste à constater les dépréciations, les cessions et mises hors d’usage.
 Inventaire des stocks : Par comptage, détermine les quantités (matières, produits,
emballages …) dont l’entreprise est propriétaire, puis les valorise (dépréciations
éventuelles …) pour obtenir la valeur du stock final, inscrit au bilan et la différence
stock final / stock initial (inscrite au compte de résultat).
 Inventaire des créances : montant dû par les différents débiteurs, dépréciations
éventuelles (créances incertaines ou litigieuses). Indiqué dans l’Annexe, permet les
prévisions de trésorerie.
 Inventaire des valeurs mobilières de placement : Indiqué dans l’Annexe, permet
les prévisions de trésorerie.
 Inventaire de la trésorerie : ajustement du compte 531 par comptage des fonds
(caisse, banque, chèques …) réellement en Caisse.
 Inventaire des dettes : Indiqué dans l’Annexe, permet les prévisions de trésorerie.
 Inventaire des Charges et des Produits : ceux ne concernant que l’exercice en
cours.
II.3.1
Les amortissements13
Constat comptable de l’amoindrissement irréversible de valeur (usage, changement
technique …), d’un élément d’actif. L’évaluation s’en fait en étalant la perte de toute
la valeur du bien sur sa durée probable de vie. Obligation légale en respect de la
sincérité des comptes.
Une immobilisation n’est amortissable que si :
 Elle est inscrite au bilan
12
13
cfa116-2.4-lestravauxdinventaire-150407.pdf. Pages 1 à 51.
cfa116-2.4-lestravauxdinventaire-150407.pdf. Pages 9 à 22.
 Elle est de nature à se déprécier dans le temps
Plan d’amortissement :
 Répartition du coût d’achat sur la durée d’utilisation probable :
 Plusieurs méthodes, dont :
Linéaire
Dégressif
Formule minimum.
Implique que :
amortissement annuel
 Bien acheté neuf
= Valeur du bien * taux  Durée d’utilisation > 3 ans
* temps. Taux =
 Autorisé fiscalement ( liste règlementaire définie par
1/durée d’utilisation.
l’administration fiscale)
Amortissement annuel = Valeur résiduelle du bien * taux * temps *
coefficient.
Valeur résiduelle du bien = valeur du bien – amortissements déjà
pratiqués
Temps : au prorata du nombre de mois, date de départ = 1er jour du
mois d’acquisition
 des amortissements ne peuvent excéder la valeur d’acquisition du bien
Dégage une meilleure CAF les premières années, surtout en
période inflationniste

Les comptes d’amortissements (28xxx) sont des sous comptes du « 28
Amortissements », ils enregistrent l’amortissement cumulé. Ils sont soustractifs
du compte qu’ils amortissent.
 Les comptes de dotations aux amortissements (68x) représentent la prise en
charge de la dépréciation (compte de charge).
Cession de biens amortissables : donne lieu à plusieurs écritures, permettant de
calculer la perte ou le profit. 675 > 775 = perte, 775 > 675 = profit.
Complément
Cession de l’immobilisation
Solde du compte du matériel cédé
d’amortissement
462 (tiers)
775
44571
68
28
28 et 675
Immobilisation et 44571
débit
crédit
TVA
débit
crédit
solde
solde
Reste des
Prix de cession (HT)
amortissements
II.3.2
Les provisions14
2 sortes :
 Pour dépréciation d’actif : traitement similaire aux amortissements, sauf que non
irréversible. Mauvais payeurs, dépréciation des stocks ou de titres.
 Pour risques et charges. Condamnations suite à litiges (employeur/employé),
clients, fournisseurs, transporteurs, fisc …
II.3.3
Régularisations des charges et produits
Réajustements qui permettent de rendre indépendant l’exercice N des autres (N-1,
N+1), principe d’autonomie ou de spécialisation :
 Intégrer au résultat les produits et charges omis aux exercices antérieurs
 Sortir du résultat les produits et charges constatés d’avance.
14
cfa116-2.4-lestravauxdinventaire-150407.pdf. Pages 24 à 36.

Charges à payer : Celles qui ont leur origine au cours de l’exercice, sans qu’on
n’ait encore leur justificatif. Leurs montants HT sont enregistrés dans les comptes
de charge de tiers (terminés par 8), lorsqu’elles supportent une TVA se sont les
montants TTC qui sont enregistrés et la TVA correspondante est inscrite au compte
44586.
 Charges payées ou comptabilisées d’avance : dont la livraison intervient après la
fin de l’exercice. Elles doivent être retirées du résultat  on crédite le compte de
charges correspondant du montant HT du compte 486 (charges constatées
d’avance)
 Intérêts des emprunts et dettes :
 Rabais, remises, ristournes (RRR) à accorder :
 Produits à recevoir :
 Produits perçus ou comptabilisés d’avance :
 Intérêts à recevoir sur prêts et créances :
 Rabais, remises, ristournes (RRR) à obtenir :
II.3.4
Traitement des stocks15
Diverses méthodes de tenue des stocks :
 Coût moyen pondéré
 Coût moyen calculé
 Premier entré, premier sorti.
Le coût final figure à l’actif du bilan. Les variations correspondent à la différence stock
initial – stock final pour les comptes de biens achetés (classe 6) ou produits (classe
7). Les provisions pour dépréciations des stocks ne peuvent être globales (articles bien
précis)
II.3.5
Traitement des valeurs mobilières de placement
Titres achetés dans un but spéculatif ou pour contrôler une autre entreprise : ils sont
inscrits en classe 2 ou 5. En respect du principe de prudence, lorsque leur cours est
inférieur à celui de l’achat, ils font l’objet d’une dotation aux provisions du montant
de la différence, lorsque le cours est meilleur que celui de l’achat, rien n’est fait  les
titres ne se compensent pas entre eux.
II.4 La TVA, l’Impôt sur les sociétés et la Paie
II.4.1
La Taxe sur la Valeur Ajoutée16
II.4.2
L’Impôt sur les Sociétés17
II.5 Les nouvelles règles comptables françaises18
15
16
17
18
cfa116-2.4-lestravauxdinventaire-150407.pdf. Pages 46 à 49.
CFA 116-2eme Partie - Seance 6.1 - TVA.pdf. Pages 1 à 34.
CFA 116 - 2eme Partie - Seance 6.2 - IS.pdf. Pages 1 à 27.
cfa116-lesnouvellesreglescomptablesfrancaises.pdf. Pages 1 à 31.
III. Partie 3 : l’interprétation des Etats financiers
III.1 Analyse financière du compte de Résultat19
III.1.1
Les 2 formes de Compte de Résultat20
Diffèrent par la présentation des charges et des produits de l’exploitation ou
financiers. Par nature (Espagne, Italie …), Par destination ou fonction (Allemagne,
USA …). En France : 50/50.
Par nature
Le résultat d’exploitation est la
différence entre les ventes et le
coût des ventes







Par destination
Utilisation dans le cycle d’exploitation
 Coûts des produits vendus
 Frais commerciaux
 Frais de R&D
Productions stockées
 Frais généraux
Achats de marchandises et de
Par fonction
matières premières
Pour une approche analytique
Variations des stocks
Certains coûts sont éclatés (frais de personnel),
Autres consommations externes
d’autres attribués aux coûts d’une fonction
(amortissement d’une machine servant à la production)
Frais de personnel
 Fonction Production : Coûts des ventes
Impôts et taxes
 Fonction Vente : Coûts commerciaux
Dotations aux amortissements
 R&D : coûts de R&D
 Administration : coûts administratifs
III.1.2
Les Soldes Intermédiaires de Gestion21
Produits
Ventes de marchandises
Total
Production vendue
Production stockée
Production immobilisée
Total
Charges
707
- 7097
(1)
(3)
Marge Commerciale
19
20
21
Coûts des marchandises
vendues
Total
70 (sauf
707)
- 709
(sauf
7097)
71
Ou Déstockage de production
72
Production de
l'exercice
Total
SIG
(5)
N
607
+ 6087
- 6097
+ 6037
Total
(2)
Marge
Commerciale
(1) - (2)
Production de
l'exercice
(3) - (4)
71
(4)
+ 601 à 606
- 6091 à
6196
+ 6081 à
Consommations de
6082
l’exercice en provenance
+ 6031 +
de tiers
6032
+ 611 à 618
+ 621 à 628
- (619 + 629)
Total
(6)
Valeur ajoutée
cfa116-3emepartie-analysefinanciereducomptederesultat.pdf. Pages 1 à 30.
cfa116-3emepartie-analysefinanciereducomptederesultat.pdf. Pages 6 à 12.
cfa116-3emepartie-analysefinanciereducomptederesultat.pdf. Pages 13 à 23.
(5) - (6)
N-1
Produits
Charges
Impôts, taxes et
versements assimilés
Valeur ajoutée
Subventions
d’exploitation
740
Total
EBE
Reprises sur charges
calculées et transferts
de charges non affectées
(7)
781 +
791
750 755
Autres produits
Total
Résultat d’exploitation
Quotes-parts de résultat
sur opérations réalisées
en commun
Total
Produits exceptionnels
Total
Total
IBE
Dotations aux
amortissements et aux
provisions
Autres charges
(9)
755
760 +
786 +
796
Produits financiers
Charges de personnel
(11)
770 +
787 +
797
(13)
Résultat courant avant
impôt
Résultat exceptionnel
Total
Résultat d’exploitation
Quotes-parts de résultat
sur opérations réalisées
en commun
Charges financières
Produits de cession
d’éléments d’actif
Total
775
(17)
Excédent Brut (ou
Insuffisance Brute)
d’Exploitation
(7) - (8)
N-1
630
640
(8)
681
(10)
Résultat
d’exploitation
(9) - (10)
655
660 + 686
Total
Charges exceptionnelles
Total
Résultat courant avant
impôt
Résultat exceptionnel
Participation des salariés
(15)
N
650 - 655
Impôts sur les bénéfices
Total
SIG
Total
Valeur comptable des
éléments cédés
Total
(12)
Résultat courant
avant impôt
(11) - (12)
Résultat
exceptionnel
(13) - (14)
Résultat de
l’exercice
(15) - (16)
Résultat sur
cessions
d’éléments d’actif
immobilisés
(17) - (18)
670 + 687
(14)
691
695 + 697 699
(16)
675
(18)
Retraitements usuels :
 Charges du personnel : calcul du coût du facteur travail
o Retirer les charges de personnel extérieur des charges externes et les ajouter
aux charges de personnel
o Ajouter la participation aux charges de personnel
 Subventions d’exploitation : elles compensent l’insuffisance d’un prix de vente ou
des charges trop élevées.
o Les déduire de la charge subventionnée
o Ou les ajouter aux produits
 Loyer de location – financement : harmonisation avec les immobilisations
acquises et financées par emprunt. Les loyers sont retirés des charges externes et
ventilées en dotations aux amortissements et charges d’intérêt.
III.1.3
La Capacité d’AutoFinancement22
Ressource interne qui reste à la disposition de l’entreprise une fois encaissés les
produits et décaissées les charges.
Elle s’oppose aux ressources externes provenant des partenaires de l’entreprise
(actionnaires, emprunts …).
Elle peut se calculer de 2 manières :
 A partir de l’EBE :
Produits
EBE
Autres produits
Produits financiers
Produits exceptionnels
Charges
70 à 74
75 et
791
76 +
796
77 (sauf
775 et
777) +
797
IBE
Autres charges
65
Charges financières
66
Charges exceptionnelles
Participation des salariés
Impôts sur les bénéfices
Total

(19)
SIG
N
Total
67 (sauf
675)
691
695 + 697 699
(20)
CAF
(19) - (20)
A partir du résultat net : attention, charges et produits sont inversés
Produits
Résultat de l’exercice
Dotations
exceptionnelles
Valeur comptable des
éléments cédés
Dotations financières
Dotations d’exploitation
Total
>0
Charges
Résultat de l’exercice
<0
687
Reprises exceptionnelles
787
675
686
681
(21)
Quotes-parts des
subventions
d’investissements virées
au résultat
Produits de cession
d’éléments d’actif
Reprises financières
Reprises d’exploitation
Total
SIG
N
777
775
786
781
(22)
CAF
(21) - (22)
III.1.4
Les ratios liés aux SIG et à la CAF23
Ils ne s’utilisent pas de façon ponctuelle mais en regardant leurs évolutions sur
plusieurs exercices et aussi par comparaison aux entreprises du même secteur.
III.2 Analyse financière du bilan24
3 étapes : élaboration du bilan fonctionnel, calcul et analyse du Fond de Roulement
Net Global, calcul et analyse de ratios.
22
23
24
N-1
60 à 64
cfa116-3emepartie-analysefinanciereducomptederesultat.pdf. Pages 24 à 26.
cfa116-3emepartie-analysefinanciereducomptederesultat.pdf. Pages 27 à 30.
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 1 à 32.
N-1
III.2.2
Le bilan fonctionnel25
Elaboré par retraitement de certains postes. Il est classé par fonctions :
 Investissements et financements : postes durables et stables
 Exploitation : postes circulants
III.2.3
Les valeurs structurelles du bilan fonctionnel26
Actif
Passif
Emplois stables
Ressources durables
Capitaux propres y compris résultat de
Immobilisations brutes
l’exercice
Y compris crédits-baux sur immobilisations
Amortissements, provisions ceux des
Sans actifs fictifs (frais d’établissement …)
immobilisations de l’actif
Dettes financières y compris part en capital du
Fond de Roulement Net Global (FRNG)
crédit-bail
Actif circulant
Dettes circulantes
Stocks valeur brute
Dettes d’exploitation y compris produits
constatés d’avance
Créances d’exploitation valeur brute,
Besoin en Fond de Roulement (BFR) :
comprennent les charges constatées d’avance
et les effets escomptés non échus
 D’exploitation (BFRE)
Autres créances (hors exploitation) valeur
 Hors exploitation (BFRHE)
brute, valeurs mobilières de placement …
Autres dettes (hors exploitation)


FRNG = Ressources durables – emplois stables
BFR = stocks + créance (exploitation + hors exploitation) – dettes (exploitation +
hors exploitation)
 FRNG > BFR
 Trésorerie = FRNG – BFR : si >0, l’entreprise a des disponibilités, si <0,
l’entreprise a recours au découvert.
III.2.4
Les ratios liés au bilan fonctionnel27
Nom
Calcul
Règle
Ressources durables
Ratio de financement
>=1 pour que FRNG >= 0
des emplois stables
Emplois stables
Dettes financières
Mesure l’endettement et les possibilités
Ratio d’endettement
d’emprunt
Ressources propres
Ressources propres
Ratio d’autonomie
>=0.5 pour que l’entreprise soit autonome et
financière
puisse emprunter
Ressources durables
Emprunts
Ratio de capacité de
Délai théorique de remboursement par les
remboursement
ressources propres. Aussi bas que possible
CAF
stock moyen * 360 j
Ratio de rotation des
Durée de possession des stocks : elle ne doit
stocks marchandises
Coût d’achat
pas être trop longue, selon l’activité de
stock moyen * 360 j
Ratio de rotation des
l’entreprise
stocks de production
Production
Clients * 360 j
Ratio de rotation des
Durée moyenne du crédit accordé aux
clients
clients
Ventes TTC
Fournisseurs * 360 j
Ratio de rotation des
Durée moyenne du crédit accordé par les
fournisseurs
fournisseurs (doit être > à celui des clients)
Achats TTC
25
26
27
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 4 à 8.
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 9 à 15.
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 16 à 17.
III.2.5
Le bilan financier ou bilan liquidités28
Son objectif est d’évaluer le patrimoine de l’entreprise et d’évaluer les risques de
faillite. Les actifs et passifs y sont évalués à leur valeur vénale actuelle et classés
selon leur liquidité ou leur exigibilité. Contrairement au bilan fonctionnel, le bilan
financier privilégie les montants nets.
Actif net à plus d’1 an
Passif net à plus d’1 an
 Actif immobilisé
 Capitaux propres
 Créances > 1 an
Actif net à moins d’1 an
Fond de Roulement  Capitaux étrangers > 1 an
Financier
 Stocks
Passif à moins d’1 an
 Créances < 1 an

Capitaux
étrangers < 1 an
 Disponibilités
Retraitements à opérer :
 A éliminer de l’actif (actif fictif) :
o Frais d’établissement (201)
o Charges à répartir sur plusieurs exercices (481)
o Primes de remboursement des emprunts (169)
o Fond commercial
o Charges constatées d’avance (486)
 A reclasser :
o Valeurs mobilières de placement (50)  disponibilités
o Provisions pour risques et charges (15)  en fonction de l’échéance (> 1 an, <
1an)
o Associés, dividendes à payer (457)  dettes <1 an
o Associés, comptes courants (455), ceux qui sont bloqués  capitaux propres
o Ecart de conversion passif (477)  capitaux propres
o Effets escomptés non échus  traités comme pour le bilan fonctionnel
 Tri :
o Actif : suivant leur liquidité croissante
o Passif : suivant leur exigibilité croissante
III.2.6
Les ratios liés au bilan financier29
Nom
Calcul
Règle
Actif < 1 an
Traduit l’aptitude de l’entreprise à faire
Ratio de liquidité
face à ses dettes à moins d’1 an grâce
générale
Passif < 1 an
à ses actifs < 1 an. Doit être > 1.
Ratio de liquidité
Créances < 1 an + Disponibilités
réduite ou ratio de
Exclut les stocks.
Passif < 1 an
trésorerie
Disponibilités
Ratio de liquidité
Peu de signification en raison du
immédiate
recours au découvert bancaire
Passif < 1 an
Capitaux propres
Ratio d’autonomie
financière
Passif total
Ratio de solvabilité
Actif
Possibilité de l’entreprise de faire face
générale
à toutes ses dettes grâce à la totalité
Capitaux étrangers
de ses actifs
28
29
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 18 à 26.
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 27 à 29.
III.2.7
Sensibilisation à l’effet levier30
Il traduit l’intérêt qu’a l’entreprise à emprunter à un taux X% pour financer des
investissements dont la rentabilité sera de Y% : si Y% > X% l’entreprise réalise un
profit qui augmente la rentabilité de ses capitaux propres (rentabilité financière).
Nom
Calcul
Commentaire
Résultat net
Rentabilité
financière
Capitaux propres
Mesure l’incidence de l’endettement sur la rentabilité financière.
Effet levier
Différence entre 2 Rentabilités financières : celle d’une situation
d’endettement et celle d’une situation autofinancée à 100%.
III.3 Les Tableaux de flux financiers31
III.3.1
L’approche par le bilan
Elle nous a permis de déterminer :
 Fond de Roulement (analyse du haut de bilan) :
o FR = Ressources durables (financements durables + dettes à moyen/long
terme) – Emplois stables (actif immobilisé)
o FR > 0 : L’actif immobilisé, dont la liquidité est lente, est financé
intégralement par des capitaux exigibles à long terme. Le FR présente une
marge de sécurité.
o FR = 0 : Il sera nécessaire de contrôler la liquidité des actifs par rapport à
l’exigibilité des dettes pour éviter de former un FR négatif.
o FR < 0 : L’actif immobilisé requiert un financement par les dettes à – d’1
an et devient un besoin de financement supplémentaire.
 Besoin de Fond de Roulement (analyse du bas de bilan) :
o BFR = besoin de financement de l’actif cyclique (stocks + créances) –
ressources cycliques (dettes d’exploitation)
o BFRE : dépend de l’activité de l’entreprise (décalages) et du cycle d’exploitation
(délais de rotation et d’écoulement des éléments qui le composent).
o FRNG > BFR : Le FRNG finance la totalité du BFR. L’excédent de ressource
permet de dégager une trésorerie.
o FRNG < BFR : Le FRNG ne finance qu’une partie du BFR. Le complément est à
rechercher par de la trésorerie passive.
o Trésorerie nette (TN) = FR – BFR. FR = BFR + TN.
III.3.2
L’approche par les flux
Le tableau des flux de trésorerie permet :
 Cessation de paiement : alerter sur les conditions qui peuvent y mener.
 Etudier les projets d’investissement
 Signaler l’effet ciseaux.
 Limites : la trésorerie est un indicateur volatil + la date de clôture coïncide
souvent avec une faible activité.
Ils séparent les aspects « exploitation » et « investissements », sont fondés sur
l’affectation des ressources stables en ignorant la notion de FR, ils ne montrent que
des flux de recettes et dépenses.
30
31
cfa116-analysefinancieredubilan.pdf. Pages 30 à 32.
lestableauxdesfluxfinanciers.pdf. Pages 1 à 23.
Liées à l’activité
Résultat de l’exercice
+ amortissements et
provisions
= Marge brute
d’autofinancement
- variation du BFR lié
à l’activité
N
N-1
Opérations
D’investissement
+ cessions
d’immobilisations :

incorporelles

corporelles

financières
- acquisitions
d’immobilisations :

incorporelles

corporelles
N
N-1
De financement
+ augmentation de
capital
- réduction de
capital
N
N-1
- dividendes versés
- remboursement
dettes financières
+/- avances de
tiers
+ subventions
d’investissement
- variation de
capital souscrit
(appelé, non appelé
et non versé)
 financières
FTE : Flux net de trésorerie lié FTI : Flux net de trésorerie lié FTF : Flux net de trésorerie
à l’activité (A)
aux investissements (B)
lié aux financements (C)
Variation de trésorerie = A + B + C
Trésorerie d’ouverture (D)
Trésorerie de clôture = A + B + C + D
Analyse :
 FTE < FTI :
o L’entreprise doit s’endetter, ce qui lui est profitable si elle bénéficie de l’effet
levier et que le ratio dettes / CA reste stable.
o Si l’effet levier est négatif, elle doit abaisser ses ambitions et réduire ses
investissements jusqu’au seuil de renouvellement du capital investi
 FTE <0 : pendant 3 à 5 ans. La rentabilité des capitaux investis est insuffisante,
l’entreprise est vulnérable au risque de faillite
 FTE – FTI >=0 : situation performante, l’entreprise couvre ses investissements et
peut affecter le supplément au remboursement de la dette.
Autre présentation : le free cash-flow (flux de liquidité disponible)
 Operating cash-flow = EBE – investissements de maintien +/- variations du BFR
– impôt sur le résultat
 Free cash-flow = Operating cash-flow – investissements de développement
III.4 Les coûts complets32
III.4.1
Les objectifs de la comptabilité de gestion33
3 objectifs qui se justifient seulement si indispensables à l’entreprise et lui apporte un
plus :
 Analyser les résultats pour permettre les contrôles de rendement, rentabilité et
performance
32
33
cfa116-3emepartie-lescoutscomplets.pdf. Pages 1 à 47.
cfa116-3emepartie-lescoutscomplets.pdf. Pages 3 à 10.

Fournir les bases d’évaluation de certains éléments d’actif : stocks (évalués à leur
coût d’achat) et productions immobilisées (à leur coût de production)
 Fournir les bases de prévision des charges et des recettes, les contrôler
Coût = sommes des charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable
(PCG 1982)
 Coût constaté ou historique : calculé postérieurement aux faits qui l’ont engagé
 Coût préétabli ou prévisionnel : permet de déterminer les budgets, l’écart aux
coûts historiques permet aux décideurs de prendre les actions correctives.
Les coûts peuvent être calculés en leur intégrant toutes les charges (coûts complets)
ou seulement une partie (coûts partiels : en incluant seulement les charges variables
= coûts variables, ou en leur incluant seulement les charges directes = coûts directs).
III.4.2
Calcul des coûts complets34
L’objectif est de calculer un coût incluant toutes les charges, soit un coût de revient.
Ils suivent pas à pas le processus de fabrication et un coût par produit ou service de
fabrication est déterminé.
 Coût d’achat : prix d’achat et frais d’acquisition jusqu’au moment de la mise en
stock. Prix d’achat : net, hors taxes récupérables, tenant compte des ristournes,
rabais, remises … frais directs d’achat (transport, assurance, douane …) et
indirects (gestion des approvisionnements, réception, magasinage …) qui seront
imputés en fonction des unités d’œuvre (assiette de frais) pour chaque type
d’approvisionnement.
 Coût de production :
o Charges directes : coût des matières consommées (évaluées sur la base du
coût d’achat + une méthode de sortie de stock) + coût de la main d’œuvre
directe (salaires, primes et charges sociales)
o Charges indirectes : réparties entre les centres de production sur la base
d’unités d’œuvre.
o Déchets : résidus de fabrication qui peuvent être vendus ou induire des frais,
chiffres qu’il faudra inclure au coût de production
o Avec encours : il faut d’abord calculer les coûts des produits terminés
 Coût hors production : qui ne peuvent être imputés directement à la production
o Coût de distribution : ils sont à suivre attentivement car les entreprises leur
accordent une grande importance, quand, parallèlement, les coûts de
production ont tendance à gagner avec une productivité accrue.
o Charges directes : transport, manutention, publicité …
o Charges indirectes : collectées dans des centres d’analyse, leur distribution
se fait en prenant pour assiette le coût de production des produits vendus.
 Administration générale
 Gestion financière
 Autres …
 Coût de revient : tout ce qu’ont pu coûter les produits y compris les charges hors
production = coût (achat ou production) des produits vendus + coûts hors
production.
 Résultat analytique : résultat par produit ou famille de produits = Chiffre
d’affaire – coût de revient. Il peut être décliné par activité, service, catégorie de
clients. Un résultat analytique global = somme des résultats analytiques
34
cfa116-3emepartie-lescoutscomplets.pdf. Pages 11 à 25.






35
36
élémentaires. Il permet un suivi des évolutions des coûts et la prise de décisions
de gestion.
Différence entre comptabilité financière et comptabilité de gestion : toutes les
charges ne sont pas prises en compte dans la seconde (charges non incorporables
…) non plus que tous les produits (exceptionnels).
III.4.3
La tenue des comptes de stock35
Notion d’inventaire permanent : tenue en temps réel des entrées et sorties de
stock pour les besoins de la comptabilité analytique (mensuelle), qui donne un
stock final théorique. Stocks de produits achetés (matières premières …) et
stocks de produits fabriqués (produits finis, intermédiaires …).
Suivi en qualité – la comptabilité Matières : entrées en magasin, sorties de
magasin  fiches de stock.
Suivi en valeur dans les comptes de stock : à partir du stock initial (SI)
résultant de la comptabilité générale, les entrées sont imputées au coût d’achat
(matières premières…) ou de production (produits finis …) et les sorties sont
évaluées au coût pour lequel ils sont entrés, complétés par une méthode
d’évaluation ; CUMP (coût unitaire moyen pondéré) ou PEPS (premier entré,
premier sorti). La même méthode doit être employée pour tous les stocks.
o CUMP : un coût moyen du stock est recalculé à chaque entrée. Lisse les
variations dans le temps. 2 Possibilités :
 CUMP de période = [(SI en €) + entrées (€)] / [(SI en quantités) + entrées
(quantités)]. Non réactive (fin de période).
 CUMP de période = Valeur (SI + entrées) / Quantité (SI + entrées). Réactive
(à chaque entrée) mais plus lourde (sauf si informatisé).
o PEPS (FIFO) : les plus anciens d’abord sont sortis. Cela ne correspond pas
forcément à la sortie réelle. Les variations de prix suivent la réalité avec retard.
Différences d’inventaires : différences entre Stock Final (lors de l’inventaire de fin
d’exercice) et Stock Final théorique (résultant de l’inventaire permanent). Ces
différences sont enregistrées dans les comptes de stock pour réassurer l’équilibre
en fin d’exercice.
III.4.4
Méthode des centres d’analyse36
Principes : préconisée par le PCG 1982. Division de l’entreprise en CA fictifs (ex :
fonction administration …) ou réels = de travail (ex : atelier X …), dans lesquels
seront regroupées les charges indirectes, préalablement à leur imputation aux
coûts des produits. Les CA doivent être définis pour que les charges indirectes
qu’ils regroupent soient homogènes et permettent la mesure d’une activité
physique.
o Centres principaux : où les charges peuvent être imputées directement aux
coûts (achat, production, distribution) des produits (ex : approvisionnements,
coût d’achat)
o Centres auxiliaires : centralisent les coûts indirects (gestion du personnel …)
L’entreprise définit le découpage en centre, il faut choisir la granularité pertinente
(trop petite, elle est coûteuse, trop grande, appauvrit le diagnostic)
Répartition des charges indirectes aux coûts : se fait suivant le tableau de
répartition des charges indirectes. En plusieurs étapes :
cfa116-3emepartie-lescoutscomplets.pdf. Pages 26 à 37.
cfa116-3emepartie-lescoutscomplets.pdf. Pages 38 à 47.
o Répartition primaire : Affectation des charges indirectes aux CA principaux ou
auxiliaires. Clés de répartition.
o Répartition secondaire :
 Simple : Affectation/répartition des coûts des CA auxiliaires vers les CA
principaux.
 Avec cessions de prestations : entre centres auxiliaires
o Unités d’œuvre : le montant des charges indirectes varient suivant leur
nombre  corrélation (graphique ou par calcul). Bon sens et observation pour
limiter le coût des calculs techniques.
 Centre opérationnel ou de travail : heure machine, heure MOD, unité
fabriquée, vendue … coût de l’UO = coût du CA / Nb UO gérées.
 Centre de structure ou de frais : Taux de frais qui donne le coût par euro
de frais = coût du CA / euros de l’assiette.
III.5 Les coûts partiels37
Les coûts complets laissent l’illusion que chaque chose n’a qu’un seul coût. Plus
simplificatrice, l’approche suivant les coûts partiels permet l’analyse de gestion et les
prévisions.
III.5.1
La variabilité des charges38
Le choix de l’unité de mesure dépend de l’endroit où l’on se situe dans l’entreprise.
 Charges opérationnelles (variables) : liées au volume d’activité. Consommation
de matières, d’eau, d’électricité… une partie des charges de personnel, petit
outillage …
 Charges de structure (fixes) : amortissements des bâtiments et équipements,
primes d’assurance et taxes (autres que sur le CA). Les charges fixes unitaires
varient au contraire du volume d’activité (meilleure absorption des charges
fixes). Majeur pour l’analyse de rentabilité (ex : quel volume d’activité pour
absorber les charges d’investissement).
 Charges semi-variables : varient en fonction de la production sans qu’il y ait
proportionnalité. Méthode des moindres carrés pour déterminer Ax + B. A = part
variable, B = part fixe.
Marge sur coût variable : M/CV = CA – CV. Taux de marge = (CA – CV) / CA.
Résultat = CA – CV – CF = M/CV – CF = CA*Taux de marge – CF. Utilisation pour
l’analyse :
 Résultat prévisionnel en fonction du CA prévisionnel.
 Suivi du taux de marge : Diminution  réflexion sur la politique commerciale
(baisse des prix de vente, voulue ou pas) et d’approvisionnement (maîtrise des
coûts d’achat).
 Compte de résultat différentiel (ou par variabilité) : part du CA pour conduire
au résultat par soustraction des charges fixes et variables.
CA
…€
– coût variable
(%CV) = CV / CA
…€
…%
Taux de marge sur coûts variables
…%
Coûts fixes
…€
Résultat
…€
37
38
cfa116-lescoutspartiels.pdf. Pages 1 à 37.
cfa116-lescoutspartiels.pdf. Pages 4 à 12.
III.5.2
Seuil de rentabilité39
Montant des ventes pour que soient couvertes toutes les charges, sans déficit ou
bénéfice = CA critique ou point mort.
Calcul : il correspond au CA pour lequel le résultat est nul.
Seuil de rentabilité (CAR) : CAR * Taux de marge – CF = 0
 CAR = CF / Taux de marge
Point mort : date à laquelle on atteint le seuil de rentabilité. Le plus tôt = le moindre
risque.
 Activité régulière (également distribuée sur l’année) : 365 * CAR / CA.
 Activité irrégulière : même principe mais CA = cumul des CA périodiques, taux de
marge périodiques + interpolation.
Une activité variable au cours de l’année peut donner plusieurs seuils de rentabilité
(alternance de zones de perte et de prodit).
Evaluation des risques d’exploitation :
 Marge de sécurité : CA - CAR. Plus elles est élevée, plus le risque est faible.
 Indice de sécurité : Marge de sécurité / CA.
o <0 : très grave, l’entreprise n’est pas rentable.
o ~0 : grave, la marge de manœuvre est faible.
o >>0 : sécuritaire, le risque de perte est faible.
 Le risque augmente avec la part des charges de structure sur l’ensemble des
charges. Les entreprises cherchent à abaisser ce risque en diminuant cette part, en
ayant recours à de la sous-traitance, en flexibilisant le travail (intérimaire …) ou en
liant la rémunération des salariés au résultat. Coefficient de Levier opérationnel
= (R/R) / (CA/CA). Elasticité du résultat par rapport au CA.
 L’exposition au risque dépend aussi de la variabilité du CA. Celle-ci peut être
approchée par des probabilités et permettre de prédire les évolutions du seuil de
rentabilité et du risque d’exploitation.
III.5.3
Coûts partiels et marges40
 Méthode des coûts complets : retient tous les coûts. Permet de calculer une
marge par produit.
 Méthode du coût variable (direct costing) : ne tient compte que des charges
variables. Débouche directement sur le seuil de rentabilité. Autorise certaines
décisions : maintien d’une fabrication, montant maximal de remise à accorder, …
 Méthode des Coûts directs : suppose que les coûts indirects soient négligeables
par rapport aux coûts directs. Peu utilisée.
 Méthode des coûts spécifiques (méthode des marges et apports par produit) :
Charges variables + charges fixes directes. Calcul de la marge sur coûts
spécifiques qui doit permettre de couvrir les charges fixes indirectes. Evaluation
des produits non rentables (marge négative)
 Le coût marginal : il permet de répondre aux questions « doit-on produire plus ? »,
« choisir entre production et sous-traitance ? » … plusieurs définitions
équivalentes :
o Différence entre les charges courantes nécessaires à une production donnée et
celles de cette même production, majorée ou minorée de 1
o Augmentation du coût suite à une augmentation de la production
o Coût de la dernière unité produite
39
40
cfa116-lescoutspartiels.pdf. Pages 13 à 22.
cfa116-lescoutspartiels.pdf. Pages 23 à 37.
o Coût marginal = coût variable unitaire + (coût de la structure
complémentaire à mettre en œuvre pour la production d’une unité
supplémentaire). Décisions de gestion :
 Prix de vente > coût marginal  acceptation de l’offre.
 Prix de vente < coût marginal  refus de l’offre.
 Coût d’achat < coût marginal  décision de sous-traiter.
 Coût d’achat > coût marginal  décision de produire.
Limites : il est parfois difficile d’estimer le coût de la production d’unités
supplémentaires.
On choisit la méthode en fonction de la structure des charges de l’entreprise.
IV. Partie 4 : Analyse d’un Cas d’Entreprise






IV.1 La compréhension de la liasse fiscale41
IV.1.1
La liasse fiscale42
IV.1.2
Détermination du résultat fiscal43
Bilan : tableaux 2050 et 2051
Compte de résultat : tableaux 2052 et 2053
Immobilisations : tableau 2054
Amortissements : tableau 2055
Provisions inscrites au bilan : tableau 2056
Etat des créances et des dettes : tableau 2057
IV.2 L’analyse des Etats financiers d’une entreprise
41
42
43
cfa116-comprehensiondelaliassefiscale.pdf. Pages 1 à 35.
cfa116-comprehensiondelaliassefiscale.pdf. Pages 2 à 10.
cfa116-comprehensiondelaliassefiscale.pdf. Pages 11 à 21.
Annexes
Annexe 1
[6]
[7]
[8]
[9]
[10]
[11]
Sites internet
Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts comptables : www.experts-comptables.org
Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes : www.cncc.com
Agence pour la création d’entreprise : www.apce.com
Focus PCG : www.focuspcg.com
Vernimmen – Finance : www.vernimmen.net
Portail Groupe Revue fiduciaire : www.groupperf.com
Annexe 2
Exemples imputations
Date 1 : Achat au fournisseur Dupuis pour 7000 € de marchandises à crédit
Date 2 : paiement par chèque du fournisseur Dupuis, 7000 €.
Compte de résultat
Charges
Produits
Bilan
Actif
Passif
Achats
D
Fournisseurs
D
C
C
7000 €
7000 €
Banque
D
Fournisseurs
D
C
C
7000 €
7000 €
Date 1 : vente au client Dujardin pour 11000 € de marchandises à crédit
Compte de résultat
Charges
Produits
Bilan
Actif
Ventes
D
Passif
Clients
C
D
11000 €
11000 €
C
Date 1 : Paiement des salaires par chèque 22 000 €
Compte de résultat
Charges
Produits
Personnel
D
C
22000€
Bilan
Actif
Passif
Banque
D
C
22000 €
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