
 
péripapillaires :  la  technique  la  plus  adaptée  est  un  examen  stéréoscopique  en 
biomicroscopie,  généralement  au  travers  d’une  pupille  dilatée.  L’examen  de  la 
tête du nerf optique est toujours nécessaire, même en cas de contre-indication à 
la dilatation pupillaire. Un examen en ophtalmoscopie directe peut être employé, 
car  il  permet  une  augmentation  de  la  taille  de  l’image  et  donc  une  bonne 
visualisation  des  détails  de  la  papille.  Un  éclairage  anérythre  avec un filtre  bleu 
(490  nm)  est  recommandé  pour  l’examen  de  la  couche  des  fibres  visuelles 
péripapillaires. Des clichés (au mieux, stéréophotographiques) des papilles et de 
la  couche  des  fibres  visuelles  péripapillaires  sont  utiles,  afin  de  détecter 
précocément  l’apparition  des  premiers  signes  et  de  disposer  d’un  examen  de 
référence.  L’analyse biomicroscopique de la tête du nerf optique doit rechercher, 
après  la mesure de  la  taille du  disque  optique,  une  atteinte  initiale  au niveau de 
l’anneau neuro-rétinien et de la couche des fibres visuelles péripapillaires (déficits 
localisés ou diffus de la couche des fibres visuelles, largeur et couleur de l’anneau 
neuro-rétinien, ,  taille et  profondeur  de l’excavation,  rapports cup/disc vertical et 
horizontal  ,  dissociation  pâleur-excavation,  position  du  vaisseau  circumlinéaire, 
présence d’hémorragies du disque optique, atrophie péripapillaire)
.  
 
 EXAMEN  AUTOMATISE  DE  LA  TETE  DU  NERF  OPTIQUE  ET  DE  LA  COUCHE  DES  FIBRES 
VISUELLES 
 
Au stade d’hypertonie, l’examen clinique peut être complété par une analyse morphométrique de 
la tête du nerf optique (tomographie à cohérence optique OCT, mais aussi microscopie confocale 
HRT2)  ou  de  la  couche  des  fibres  visuelles  (HRT2,  OCT-3,  GdX)
,
,
,
.  Les  imageurs  de  la  papille 
fournissent des valeurs morphométriques (surfaces et volumes des structures papillaires, épaisseur 
de  la  couche  des  fibres  optiques)  permettant  un  suivi  précis.  L’image  caractéristique  en  «double 
bosse» de la couche  des fibres optique chez le  sujet  normal est due  à  la plus grande densité  des 
fibres  optiques  en  supérieur  et  en  inférieur  et en bas. En  cas de  glaucome, les  reliefs des  bosses 
sont moins accentués et peuvent même disparaître dans les cas évolués. Le complexe ganglionnaire 
maculaire peut également étudié grâce à des programmes spécifiques en OCT, et son atteinte serait 
un  marqueur  précoce  de  la  neuropathie  optique  glaucomateuse.  La  précision  des  imageurs  de  la 
papille est moins bonne en cas de myopie forte, d’anomalies congénitales de la papille. Pour chacun 
de ces analyseurs automatisés, la frontière entre le normal (HTO isolée) et le pathologique (glaucome 
débutant) n'est pas toujours définie de façon univoque. La comparaison avec les autres paramètres 
(PIO, papille optique, champ visuel, contexte) reste indispensable.  
 
 EXAMENS DE PERIMETRIE 
 
 
 Renard JP, et coll. Bilan en pratique. L’hypertonie oculaire isolée. J Fr Ophtalmol 2005 ; S13-S6. 
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