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5) Considérons une population divisée en deux sous-populations 1 et 2. On a
déterminé sur des échantillons de chacune, le génotype des individus à un locus
diallélique. Dans la première, sur 200 individus, 164 sont AA, 32 sont AB et 4
sont BB. Dans la seconde, sur 200 individus, 20 sont AA, 80 sont AB et 100 sont
BB. Pour chaque sous-population, calculez les fréquences alléliques et testez
l’équilibre de Hardy-Weinberg (HW) à ce locus.
A. La sous-population 1 est à l’équilibre
B. La sous-population 2 est à l’équilibre
C. La sous-population 1 est à l’équilibre et la sous-population 2 n’est pas à l’équilibre
D. La sous-population 2 est à l’équilibre et la sous-population 1 n’est pas à l’équilibre
E. Les deux sous-populations ne sont pas à l’équilibre
F. Dans la sous population 1 f(A)=0,9 et f(B)=0,1
G. Dans la sous population 1 f(A)=0,98 et f(B)=0,02
H. Dans la sous population 2 f(A)=0,5 et f(B)=0,5
I. Dans la sous population 2 f(A)=0,3 et f(B)=0,7
6) Les 400 individus de la question précédente sont ensuite réunis et phénotypés
ensemble. Calculez alors les fréquences alléliques dans cette population, et testez
l’équilibre de Hardy-Weinberg (HW) à ce locus.
A. Il n’est pas nécessaire de re-tester l’équilibre de HW de la nouvelle population puisque
les deux sous-populations sont toutes les deux à l’équilibre
B. Il n’est pas nécessaire de re-tester l’équilibre de HW puisque les deux sous-
populations ne sont pas toutes les deux à l’équilibre
C. La population globale est à l’équilibre
D. L’équilibre dans la population globale s’explique par le croisement des deux sous-
populations et un phénomène d’homogénéisation
E. La population globale est à l’équilibre, ce qui peut provenir du fait qu’il s’agit
d’échantillons d’une seule population
F. La population globale n’est pas à l’équilibre
G. La population globale n’est pas à l’équilibre, ce qui peut provenir du fait qu’il ne
s’agit pas d’échantillons d’une seule population mais de plusieurs populations
H. L’absence d’équilibre peut indiquer des phénomènes de consanguinité, d’homogamie
ou encore de sélection
7) Un sujet hétérozygote pour un gène pathologique dominant à pénétrance
complète :
A. Est porteur sain de la maladie
B. Présente un génotype normal
C. Présente un phénotype normal
D. Est malade
E. Est obligatoirement de sexe masculin
8) Le frère sain d'un enfant phénylcétonurique (maladie à transmission
autosomique récessive) a une probabilité d'être hétérozygote égale à :
A. 0
B. 1
C. 1/2
D. 1/4
E. 2/3