
II Charge et décharge d’un condensateur
1) La charge
Le condensateur étant supposé déchargé, à t=0, on ferme
l’interrupteur.
A t>0 : loi des mailles :
e(t)=E=Ri(t)+q(t)/C (1) et
i(t)=dq/qt
homogène à un
temps :
CEAetqtqtq t
ph
)()()(
Résoudre une équation différentielle du premier ordre à coefficients constants , entraîne
l’apparition d’une constante que l’on ne peut déterminer qu’à partir d’une condition initiale.
La recherche des conditions initiales est un problème plus délicat en électrocinétique
qu’en mécanique, il faut bien y réfléchir.
Ici pour t<0 q(t)=0 et la tension ,donc la charge aux bornes d’un condensateur étant
toujours continue q(t=0-)=q(t=0+) =>0=A+CE =>A=-CE
Finalement
ttt e
R
E
dt
dq
ieteE
c
q
tueCEtq )1()()1()(
Remarques :
La tangente à l’origine droite d’équation
coupe le régime permanent u=E
en
qu’on appelle constante de temps du
circuit dont on peut démontrer qu’elle est
homogène à un temps. u(5)=99%E. u()=63%E. En
TP C1,00nF et R1,00k => 1s.
augmente avec R (difficulté à charger) et avec C (on augmente le « réservoir »).
La présence du condensateur n’interdit pas la discontinuité du courant .
Interprétation du comportement pour
:
d’une part. D’autre part
, en régime permanent le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert d’où
le circuit devient ouvert d’où on retrouve
i=0
et
u=E .
2) Aspect énergétique de la charge
Si on revient à l’équation (1) en la multipliant par i(t), on obtient un bilan de puissance au cours de
la charge :
Ei(t) = Ri²(t)+u(t)Cdu/dt qui s’interprète aisément : la puissance délivrée par le générateur est
consommée par le condensateur qui « emmagasine » une tension , et consommée (perdue) par la
résistance sous forme d’effet Joule .
Rque :
Il est plus pertinent de faire un bilan énergétique entre l’instant initial et t, en intégrant la
puissance au cours du temps :
t t T
dt
dt
dq
C
q
dttRidttEi
0 0 0
)²()(