-Facteur protecteur HDL-cholestérol > 0,60 g/l (1,5 mmol/l) : soustraire alors "un risque" au score de niveau de
risque
B-Les moyens du traitement :
1) Prise en charge non médicamenteuse
La lutte active contre la sédentarité ainsi que la planification alimentaire représentent des interventions
irremplaçables à toutes les étapes de la prise en charge du diabète de type 2.
1-1) Diététique
80% des diabétiques de type 2 sont obèses. Dans ces conditions, la diététique, en permettant
d'obtenir un amaigrissement, représente la base du traitement. L'obtention d'un amaigrissement est
souvent difficile, mais indispensable, et peut suffire à normaliser les glycémies au début du diabète.
L'obtention d'un amaigrissement passe par une modification des habitudes alimentaires, qui doivent
être évaluées au départ grâce à une enquête alimentaire.
L'enquête alimentaire
Elle permet de préciser le niveau calorique, sans oublier les calories alcool, le nombre de repas pris
par jour, et la répartition entre les différents nutriments.
Réduction de l'apport calorique
L'objectif est d'obtenir une perte pondérale de 1 à 4 kg par mois. L'apport calorique est
habituellement réduit de 20 à 30% par rapport aux données de l'enquête alimentaire. Néanmoins un
régime franchement hypocalorique est incompatible avec une vie socioprofessionnelle et familiale
normale, et dans ces conditions il est rare chez les diabétiques que l'on prescrive un régime à moins
de 1600 calories chez la femme et de 1800 calories chez l'homme. Bien entendu le niveau calorique
sera adapté au rythme de la perte de poids et à la tolérance.
Répartition des prises alimentaires
L'apport calorique doit être réparti au moins en 3 prises par jour, la prise du petit déjeuner étant tout
à fait indispensable, et, en fait, souvent absente chez l'obèse. Le fractionnement de l'alimentation en
cinq prises (3 repas principaux et 2 collations) permettant une meilleure répartition de l’apport
calorique sur la journée est souvent intéressant. Les repas et les collations doivent être mixtes,
l'association aux glucides de protides et de lipides rendant le repas moins hyperglycémiant.
Répartition entre les différents nutriments
Elle doit s'approcher de la répartition normale : 50-55 % de glucides, 30-35% de lipides et 15% de
protides.
La ration glucidique de sécurité à maintenir est d'au moins 100g de glucides par jour. La ration
protidique minimale est de 0,7g/Kg/jour.
Les glucides
Les sucres d'absorption rapide doivent être évités , d'une part du fait de leur caractère
hyperglycémiant, mais également parce qu'ils apportent une quantité non négligeable de calories
sous un faible volume. La consommation de fruits est autorisée mais limitée. Les fruits représentent
5% de la ration glucidique, le lait 5%, et les sucres lents 90%
Les lipides
La consommation d'acides gras polyinsaturés et monoinsaturés est favorisée par rapport à celle des
acides gras saturés.
Les boissons alcoolisées
Elles sont réduites du fait de l'apport calorique important qu'elles représentent. Elles ne devraient
pas dépasser un verre de vin par repas.