PCSI1, Fabert (Metz) I·2 – Retour sur les dipôles
✧Pouvoir toujours être utilisée implique qu’elles sont très générales et donc qu’elles seront souvent
relativement inefficaces : ces lois sont à utiliser en dernier recours lorsqu’il ne sera pas possible de
faire autrement (transformation de circuit, . . . )
✧Le gros problème de ces lois c’est qu’elles introduisent une énorme quantité d’inconnues. Ainsi, en
les appliquant brutalement, nous devons introduire autant de tensions que de dipôles (interrupteur
ouvert compris) et autant d’intensité que de branches. Cela devient très vite ingérable à moins d’avoir
réduit autant que faire se peut le circuit au préalable et d’utiliser ces lois de manière efficace. Pour
cela, il faut reparler des dipôles.
I·2 – Retour sur les dipôles
I·2·i– convention générateur ou récepteur
Il y a deux façons de parler de la relation courant – tension d’un dipôle. Ces deux façons
sont appelées convention générateur et convention récepteur.
Un dipôles est dit en convention récepteur lorsque les flèches représentant la tension et le
courant sont dans des sens opposés.
I
U
Un dipôle est dit en convention générateur lorsque les flèches représentant la tension et
le courant sont dans des sens opposés.
I
U
KRemarque : la convention générateur n’est pas réservée aux générateurs même si, comme nous le
verrons, elle leur est plus naturelle. Mais il est tout à fait possible d’étudier un résistor en convention
générateur !
✧Ces conventions permettent de savoir, justement, quelles sont les conventions prises pour le courant
et la tension aux borne du dipôle dont nous voulons parler : ces grandeurs étant arbitraires, la relation
courant – tension change suivant la convention.
I·2·ii – lois constitutives – caractéristique
La loi constitutive d’un dipôle est la loi décrivant son fonctionnement.
✧Une loi constitutive fait forcément intervenir une grandeur caractéristique du dipôle.
La caractéristique d’un dipôle est le graphe représentatif I=f(U).
©Matthieu Rigaut 3 / 47 Version du 13 sept. 2010